Depuis 2015, le paysage français de l’asile et de l’immigration a connu de profondes transformations du fait des mouvements migratoires mixtes à l’échelle mondiale, des politiques européennes d’immigration et d’intégration et d'une importante mobilisation de la société française à la suite de la "crise des réfugiés". Pour analyser ces transformations, l’Ifri a créé en 2018 l’Observatoire de l’immigration et de l’asile au sein du Centre Migrations et Citoyennetés.
L’Observatoire de l’immigration et de l’asile a pour objectif de créer et d’animer un espace de dialogue et de coopération entre les acteurs publics et privés de l’accueil et de l’intégration des migrants et des réfugiés. Lieu d’échange et d’expertise, laboratoire de réflexion et de construction de solutions innovantes, l’Observatoire a vocation à créer des synergies de compétences et de ressources dans le respect des positions et des modes d’intervention des acteurs concernés.
En rassemblant des personnes exilées, des associations de plaidoyer, des associations gestionnaires de dispositifs d’accueil, des associations et collectifs de bénévoles ainsi que des « start-up » associatives, l’Observatoire contribue à la valorisation des initiatives et à l’optimisation de leur structuration en vue de garantir leur efficacité et leur pérennité. Les ministères concernés, les collectivités locales ainsi que les fondations d’entreprises et philanthropiques sont également impliquées dans ses activités.
Cet espace de dialogue et d’analyse propose :
Parallèlement, l’équipe de l’Observatoire constitue des espaces d’échange sur des thématiques spécifiques comme le parrainage citoyen des réfugiés, anime un réseau de fondations d’entreprise conçu pour favoriser les innovations en matière d’accueil et d’intégration des personnes exilées en France et réalise des interventions ad hoc auprès d’associations et d’établissements d’enseignement supérieur. L'Observatoire de l'immigration et de l'asile de l'Ifri travaille également en partenariat avec Guiti News, un media en ligne franco-réfugié.
Lire le communiqué du 20 octobre 2021 : Le Comité des Fondations pour l’accueil et l’intégration des personnes exilées lance un projet pilote d’enseignement du français en Corrèze.
Un an après l'obtention de leur statut, 42 % des personnes réfugiées installées en France réussissent à trouver un emploi, d'après une étude de l'Institut français des relations internationales (Ifri). Mais celui-ci est bien souvent en deçà de leurs compétences réelles, acquises dans leur pays...
La Fondation BNP Paribas organisait ce vendredi 3 décembre une conférence sur la place des personnes arrivantes dans le monde professionnel. Une matinée d’échanges sur les engagements du secteur privé en matière d'intégration des réfugiés. Et les premiers résultats d’une étude très...
Vendredi 10 décembre 2021, Farah Youssef, lauréate de l'Académie pour la participation des personnes réfugiées, Isabelle Giordano, déléguée générale de la Fondation BNP Paribas, et Benoît Hamon, directeur général de SINGA Global, se sont penchés sur l'insertion professionnelle des réfugiés,...
En partenariat avec la Fondation BNP Paribas, le Centre Migrations et Citoyennetés de l'Ifri propose une analyse de l'insertion professionnelle des réfugiés en France et en Europe.
Les conditions de travail des réfugiés en France sont «précaires, instables et insatisfaisantes», marquées par un «déclassement professionnel», relève une note présentée vendredi par l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Cette crise inédite sur un nouveau front inquiète l’Europe et les États-Unis, et amplifie les tensions avec le camp pro-russe. Une nouvelle forme de guerre froide où l’"arme" migratoire est volontairement utilisée par le Bélarus.
En jouant sur la peur d’un afflux massif de migrants, Varsovie veut pousser l’Union européenne à fermer les yeux sur ses entorses à l’Etat de droit, souligne le chercheur Matthieu Tardis, spécialiste de la politique européenne d’immigration.
Les ministres des affaires étrangères des Vingt-Sept examineront, lundi 15 novembre, de nouvelles sanctions contre le régime biélorusse. Le gouvernement polonais se présente en défenseur de « la stabilité et de la sécurité de toute l’Union européenne ».
L'ancien ministre de l'Économie, Arnaud Montebourg, a proposé de bloquer les transferts d'argent vers les pays qui ne rapatrient pas leurs ressortissants pour les y contraindre. Alors que la mesure risque de se heurter à un obstacle légal, plusieurs spécialistes interrogés par « Marianne...
Le régime de Loukachenko appuie là où cela fait mal pour l'Union européenne : l'absence, depuis des années, d'une politique commune de prise en charge de l'asile.
