
La guerre comme ascenseur social. L'impact socio-économique du keynésianisme militaire russe

Pour financer l’effort de guerre, l’État russe a dépensé des sommes considérables et mis en place une forme de « keynésianisme militaire », qui transforme la société sur les plans socio-économique et culturel. Il rééquilibre partiellement les importants écarts de richesse, de niveau de consommation et de prestige social de la société russe en accordant des avantages financiers et symboliques importants à la Russie périphérique, longtemps oubliée par le pouvoir central.
La nouvelle puissance médiatrice chinoise ?
La guerre en Ukraine : un baptême du feu qui met à l’épreuve la coalition « feu tricolore »
L’accélération de la prise de décision du fait de la guerre en Ukraine et du positionnement des principaux alliés de l’Allemagne force aujourd’hui la coalition au pouvoir à Berlin à regarder en face de nombreux défis diplomatiques, énergétiques, économiques et militaires. Comment l’Allemagne entend-elle s’adapter à ce contexte ? Quelles sont les conséquences du repositionnement de Berlin par rapport à ses principaux partenaires ?
La politique étrangère allemande à la recherche de nouveaux repères
L'armée chinoise a-t-elle dépassé l'armée russe ?
A Moscou, Xi Jinping et Vladimir Poutine ont signé un accord ouvrant «une nouvelle ère» dans leurs relations qui, sur le plan militaire, connaissent une inversion croissante des rapports de force. La «nouvelle ère» des relations russo-chinoise débute sur un franc déséquilibre sur le plan militaire et technologique. L'avantage historique du Kremlin s'amenuise au fur et à mesure des investissements colossaux consentis par Pékin dans son industrie de défense.
Xi Jinping à Moscou, l'axe anti-Occident ?
Xi Jinping effectue une visite d'Etat à Moscou, un an après le début de l'agression de l'Ukraine par la Russie et quelques jours après l'émission d'un mandat d'arrêt à l'encontre de Vladimir Poutine par la Cour pénale internationale. Que peut-on attendre de cette visite ?
Russie-Chine : l’alliance qui défie l’Occident ?
Xi Jinping rencontre Vladimir Poutine : que recouvre la nouvelle "amitié" entre Moscou et Pékin ? Comment les démocraties libérales doivent-elles réagir ? On en débat avec nos invités.
Guerre en Ukraine : « La Chine n'a fait aucun acte dans le sens d'une médiation » avec la Russie
Le président chinois Xi Jinping est arrivé lundi en Russie pour un sommet avec Vladimir Poutine. Marc Julienne, responsable des activités Chine de l’Institut français des relations internationales (Ifri), analyse les enjeux de cette rencontre pour la suite de la guerre en Ukraine.
Russie-Chine : Pour Xi Jinping, le nouveau monde passe par Moscou
Le président chinois arrive ce lundi à Moscou pour une visite d’Etat de trois jours qui vise à renforcer les relations avec Vladimir Poutine. Un partenariat dominé par le régime de Pékin, qui entend refonder l’ordre international à son profit.

Xi Jinping, médiateur No 1 du conflit en Ukraine? Diplomatie chinoiseXi Jinping, médiateur No 1 du conflit en Ukraine?

Guerre en Ukraine : le Kazakhstan se cherche un équilibre entre Moscou entre Kiev
Les électeurs kazakhs renouvellent leur Parlement ce dimanche alors que le pays tente en pleine guerre d’Ukraine de s’émanciper de Moscou.
L’innovation, une arme fatale
Alors que la guerre en Ukraine a évolué en conflit ouvert depuis février 2022, les récents événements militaires ont été l’occasion de repenser la nécessité de modernisation des armées françaises et européennes, non seulement afin de venir en aide aux Ukrainiens mais aussi et surtout face à la recomposition des enjeux géostratégiques et à la montée, de plus en plus tangible, du danger russe.
Thierry de Montbrial, président de l’Ifri : « Gagner une guerre, c'est ne pas la perdre »
Fondateur de l’Institut français des Relations internationales, Thierry de Montbrial présidera la semaine prochaine à Abu Dhabi la World Policy Conference, un rendez-vous annuel d’échanges sur la situation internationale et qui sera largement consacré à la guerre en Ukraine .

Armement : les leçons de la guerre en Ukraine
Cela fait plus de neuf mois que la Russie a envahi l'Ukraine. Un conflit à haute intensité où plus de 60.000 obus ont été tirés en une seule journée au plus fort de la guerre. Quels sont les pays fournisseurs d'armes ? Que révèle ce conflit sur nos capacités d'armement et celles de nos voisins ?
Opération séduction en Asie centrale
Ouzbékistan, Kazakhstan, deux pays de l'Asie Centrale, anciennes républiques soviétiques qui intéressent beaucoup Paris et pas seulement ! Moscou, Pékin, Ankara ou Bruxelles sont sur les rangs… mais pourquoi donc ?

La Russie a-t-elle encore les moyens de sa guerre ?
Tandis que le Président Biden réaffirmait ces jours-ci son soutien indéfectible à l'Ukraine, Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan s’exprimait lui en début de semaine pour dénoncer la nouvelle stratégie russe consistant à bombarder les infrastructures civiles vitales des ukrainiens. 40% du système énergétique ukrainien est en effet actuellement hors d’état de servir selon les opérateurs locaux.

Après Kherson, la Crimée ?
Après la reprise de Kherson à la mi-novembre, l’armée ukrainienne se rapproche de la Crimée annexée. La péninsule servira-t-elle de monnaie d’échange entre l’Ukraine et la Russie ? Ou provoquera-t-elle une montée aux extrêmes ? La reprise de Kherson par l’armée ukrainienne a soulevé un espoir : la perspective de la paix après neuf mois de conflit. Volodymyr Zelensky a affirmé que cette victoire marquait « le début de la fin de la guerre », tandis que Vladimir Poutine paraît plus isolé que jamais.

Guerre en Ukraine : les canons livrés à Kiev par les pays occidentaux subissent une usure accélérée
Des centres de maintenance sont créés en Slovaquie ou en Pologne pour réparer les dommages causés à certaines unités par les missiles russes, mais surtout par les contraintes d’un conflit dit de « haute intensité ».
Rencontre entre E. Macron et K. Tokaïev : Paris veut renforcer ses liens avec le Kazakhstan
Le président kazakhstanais Kassym-Jomart Tokaïev est en visite à Paris mardi 28 et mercredi 29 novembre pour renforcer les liens entre la France et ce pays d'Asie centrale, une région hautement stratégique que Paris et l'Europe ne veulent pas laisser aux influences russes, chinoises, turques ou américaines. Michaël Levystone, chercheur associé au Centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales (IFRI), était sur le plateau de France 24 pour évoquer le sujet.
Comment la France peut profiter du recul de l'influence de Moscou en Asie centrale
La visite en France du président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev, à la fin du mois de novembre, pourrait permettre de créer un partenariat dans le nucléaire. Astana peut aussi servir de canal de communication avec le Kremlin.L'Asie centrale se trouve exposée aux conséquences des deux plus graves crises internationales du moment : l'Afghanistan, à nouveau tombé sous la coupe des Talibans le 15 août 2021, et l'Ukraine, envahie par la Russie le 24 février 2022.
Vers un troisième âge de la menace nucléaire ?
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes depuis mars 2022, est exposée à des bombardements réguliers depuis le début de la guerre en Ukraine. Entre samedi 19 et dimanche 20 novembre 2022, une dizaine de frappes ont ciblé les blocs énergétiques quatre et cinq et ont causé des dégâts près de bâtiments dits spéciales qui abritent des dépôts de combustibles frais et usés. Les deux belligérants s’accusent d’être à l’origine de ces tirs.
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