Europe-Russie : évaluation des rapports de force
Les pays européens ne peuvent plus éluder la « question russe » car la Russie a choisi la guerre. Ils disposent du potentiel nécessaire, c’est-à-dire des moyens économiques, des compétences militaires et du savoir-faire technologique pour faire face à la Russie d’ici 2030 à condition de faire preuve de volonté politique.
Après neuf mois de guerre, où en est-on sur le front ?
Tandis que le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a accusé la Russie de se servir de l’hiver comme d’une « arme de guerre », un drone attribué à Kyiv a été abattu au-dessus de Sébastopol jeudi 8 décembre. En Crimée et à Bakhmout, les affrontements redoublent d'intensité.
Energie, Autopsie d'un échec français
La France a-t-elle dilapidé son patrimoine énergétique ? Devons nous faire l'autopsie d'un échec français ? Avons nous abandonné notre potentiel nucléaire ? Avons-nous trop attendu sur le sujet des énergies renouvelables? Payons nous désormais nos erreurs stratégiques à l'aune de la crise actuelle qui prend ses racines dans la guerre en Ukraine ?
À quoi ressemble la vie quotidienne en Russie ?
Comment vit la société russe depuis le début de la guerre en Ukraine ? On en parle avec l'écrivain Boris Akounine qui a quitté la Russie depuis l'invasion de la Crimée, il raconte ce qu'il pense de Poutine et comment il arrive à entrer en contact avec ses compatriotes.
Zelensky dans le viseur de la télé russe
L'une des images du jour, Volodymyr Zelensky auprès de ses troupes dans le Donbass, comme pour mieux défier Poutine. Le président ukrainien se voit déjà en Crimée. Les attaques ukrainiennes se poursuivent sur les bases russes. À la télévision de Poutine, Volodymyr Zelensky est traité d'Antéchrist avec l'appui de son église.
Zelensky nargue Poutine
Vladimir Poutine a été filmé lundi au volant d'une voiture sur le pont de Crimée, partiellement détruit en octobre. Il s'agit de sa première visite dans la péninsule annexée depuis le début de l'offensive contre l'Ukraine.
Guerre en Ukraine : pourquoi la France livre si peu d'armes à Kiev
Avec minutie, depuis l'invasion russe du 24 février, les chercheurs du groupe de réflexion allemand Kiel Institute évaluent l'aide militaire fournie à l'Ukraine. Le classement qu'ils en tirent est loin d'être à l'avantage de la France. Celle-ci a beau disposer de l'une des armées les plus puissantes d'Europe occidentale - plus grand effectif et deuxième budget derrière l'armée britannique -, elle ne pointait, en octobre, qu'au 13e rang financier (216 millions d'euros). Loin derrière le trio de tête, formé des Etats-Unis (27,6 milliards), du Royaume-Uni (3,7 milliards) et de la Pologne (1,8 milliard, essentiellement pour du matériel d'origine soviétique).
Ukraine: le soutien militaire mesuré de la France
Le 19 novembre dernier, dans un entretien au JDD, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, assurait que la France se trouve « dans les cinq premiers pays » en matière d'aide militaire. Pourtant, une note de l'Ifri, l'Institut français des relations internationales, publiée ce mardi matin, nuance cette position. Si la France, souligne Léo Péria-Peigné, auteur de la note, a bien donné des systèmes de pointe comme les canons Caesar ou les systèmes de défense antiaérienne Crotale, le soutien militaire français à l'Ukraine interroge lorsqu'il est comparé à ceux de nations similaires, comme le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Pologne, indique le chercheur.
Politique d'aide à l'Ukraine : des stratégies pour la paix
Les Enjeux internationaux ce matin se penchent sur les politiques d’aides à l’Ukraine. Qui donne et de quelle manière ? Pour quels objectifs ? Soutenir l’Ukraine aujourd’hui contre la Russie, est-ce déjà négocier l’après ?
L’innovation, une arme fatale
Alors que la guerre en Ukraine a évolué en conflit ouvert depuis février 2022, les récents événements militaires ont été l’occasion de repenser la nécessité de modernisation des armées françaises et européennes, non seulement afin de venir en aide aux Ukrainiens mais aussi et surtout face à la recomposition des enjeux géostratégiques et à la montée, de plus en plus tangible, du danger russe.
Thierry de Montbrial, président de l’Ifri : « Gagner une guerre, c'est ne pas la perdre »
Fondateur de l’Institut français des Relations internationales, Thierry de Montbrial présidera la semaine prochaine à Abu Dhabi la World Policy Conference, un rendez-vous annuel d’échanges sur la situation internationale et qui sera largement consacré à la guerre en Ukraine .
Une troublante vague de décès parmi les oligarques russes sème le doute
La scène de crime, la dernière d'une inquiétante série, soulève son lot de questions. Le 20 avril dernier, dans les beaux quartiers de Lloret de Mar, sur la Costa Brava espagnole, un homme est retrouvé pendu et sa femme et sa fille tuées à coups de couteau. Sergey Protosenya, important homme d'affaires russe, était l'ancien président de Novatek, géant du gaz en Russie. La scène du crime laisse à penser que c'est lui qui a poignardé ses deux proches avant de se donner la mort.
Guerre en Ukraine : quelle serait la capacité de destruction d'une arme nucléaire tactique ?
En difficulté dans le Donbass et irritée par le soutien matériel des Occidentaux aux Ukrainiens, la Russie pourrait avoir recours à cette arme, moins destructrice qu'une arme nucléaire stratégique, mais redoutable sur un champ de bataille.
Guerre en Ukraine : l’Amérique à la manœuvre
Cette semaine le secrétaire d'Etat Antony Blinken et le ministre de de la Défense Lloyd Austin se sont rendus à Kiev pour rencontrer le président ukrainien. Deux mois après le début de la guerre, l’administration américaine a voulu envoyer un signal fort en affichant un soutien sans faille à Kiev. Comment interpréter ce message à Washington ? Derrière les mots, quels actes faut-il attendre ? Jusqu’où les américains sont-ils prêts à aller ?
Poutine/Biden : l’escalade
L’escalade continue en Ukraine, au 65e jour de l’invasion russe. La capitale ukrainienne, Kiev, a été la cible de frappes hier soir, en pleine visite du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Nucléaire iranien: ce que change la guerre en Ukraine
Cela fait plusieurs semaines que l’accord sur le nucléaire iranien n’est plus…qu’une affaire de jours. Discuté depuis un an à Vienne, et présenté comme imminent, le retour au JCPOA (Plan d’action global commun sur le programme nucléaire iranien) de 2015 se fait attendre et semble être passé, comme d’autres dossiers régionaux, au second plan des préoccupations diplomatiques depuis la guerre en Ukraine.
Thomas Gomart : « La guerre en Ukraine révèle aussi nos propres illusions »
La guerre en Ukraine a mis en évidence le fossé d’incompréhension qui existe entre la Russie et l’Occident. Explications et analyse avec Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales.
Explosions en Transnistrie : quels risques pour la Moldavie ?
Depuis quelques jours, une série d’explosions en Transnistrie, petit territoire séparatiste prorusse de la Moldavie, fait craindre une extension du conflit dans l’Ukraine voisine.
Ukraine : l’interventionnisme américain est-il de retour ?
Alors qu’il a envoyé son secrétaire d’Etat Antony Blinken à Kiev dimanche dernier, Joe Biden a jusqu’à présent tracé une ligne rouge dans ses différents discours : pas d’intervention militaire directe. Mais l’envoi de chars pour aider les Ukrainiens à « mettre l’armée russe à genoux », participe à une forme d’escalade.
« La guerre en Ukraine renforce la fragmentation du Web »
Dans un entretien au « Monde », le chercheur Julien Nocetti, spécialiste du cyberespace, explique comment comment le conflit intensifie les efforts des Etats-Unis pour ramener l’Europe dans leur sphère d’influence.
Télématin : L'interview d'actualité sur la guerre en Ukraine
Alors que la guerre en Ukraine rentre bientôt dans son troisième mois, Tatiana Kastouéva-Jean revient sur les différents événements qui ont été au coeur de la guerre cette semaine.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.