Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés
Europe-Russie : évaluation des rapports de force
Les pays européens ne peuvent plus éluder la « question russe » car la Russie a choisi la guerre. Ils disposent du potentiel nécessaire, c’est-à-dire des moyens économiques, des compétences militaires et du savoir-faire technologique pour faire face à la Russie d’ici 2030 à condition de faire preuve de volonté politique.
Guerre en Ukraine : les stocks de missiles de la Russie en question, après les bombardements massifs en Ukraine
Vladimir Poutine a lui-même évoqué des « frappes massives ». Lundi 10 octobre, la Russie a lancé 84 missiles et 24 drones suicides sur l’Ukraine, selon un décompte établi par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Au total, 23 villes ont été touchées, parmi lesquelles Lviv, Kharkiv, Odessa, Dnipro ou encore Zaporijia. Plusieurs cités, situées dans l’ouest du pays, loin des combats, n’avaient pas connu un tel déluge depuis le début du conflit. La capitale, Kiev, où plusieurs projectiles se sont abattus, n’avait plus été visée depuis le 26 juin. A titre de comparaison, la Russie avait tiré 168 missiles, le 24 février, lors du déclenchement de son attaque sur l’Ukraine. [...]
Bombardements en Ukraine : changement de stratégie de l’armée russe ou aveu d’impuissance militaire ?
En réaction à l’explosion du pont de Crimée survenue deux jours plus tôt, Vladimir Poutine a ordonné des bombardements massifs dans plusieurs villes ukrainiennes, notamment à Kiev et Lviv.
Guerre en Ukraine : Sergueï Sourovikine, un dur connu pour sa brutalité, à la tête de l’offensive russe
Samedi, Moscou a officialisé la nomination de Sergueï Sourovikine à la tête de « l’opération militaire spéciale ». Depuis juin, celui qui est réputé pour sa cruauté commandait les forces « Sud » en Ukraine.
Guerre en Ukraine : Sergueï Sourovikine, un exécuteur sans états d'âme à la tête des forces russes
Ce vétéran de la deuxième guerre de Tchétchénie, ancien commandant de l'opération russe en Syrie, se trouve promu à la tête de l'«opération militaire spéciale» en Ukraine après une série de défaites dans l'Est et le Sud.
La Russie est-elle plus isolée après les annexions en Ukraine ?
La Russie bénéficie-t-elle toujours des mêmes soutiens, après l’annexion de quatre provinces ukrainiennes ? Pékin semble conserver sa timide neutralité à l’égard de Moscou tout en demandant à la fin du mois de septembre la facilitation des « négociations de paix » entre l’Ukraine et la Russie. La réunion d’urgence des 193 Etats membres de l’ONU sur la question des annexions, ce lundi, fera-t-elle bouger les lignes des pays alliés de la Russie ?
Guerre en Ukraine : pourquoi l'élite russe admet-elle soudainement les défaites de son armée
Alors que l'armée ukrainienne reprend du terrain, des proches du Kremlin dénoncent et critiquent publiquement les stratégies militaires russes. Dissidence ou manipulation ?
Les Russes fuient vers le Kazakhstan, le président Tokaïev sur un fil face à la Russie
Plus de 200 000 citoyens russes sont entrés au Kazakhstan depuis le 21 février, et 50 000 y sont restés. Le président Kassym-Jomart Tokaïev tente de prendre ses distances avec le Kremlin sur le dossier ukrainien. Mais sa marge de manœuvre semble limitée, explique Michaël Levystone, spécialiste de l’Asie centrale.
Moscou, signature des traités d'annexion
Au "Quotidien" du lundi 3 octobre 2022 Yann Barthès reçoit Michel Eltchaninoff et Tatiana Katsouéva-Jean pour une décryptage du discours anti-Occident de Vladimir Poutine alors qu'il vient d’officialiser l’annexion de quatre territoires ukrainiens à la Russie.
Attaque nucléaire : quel est le protocole russe ?
Poutine a laissé entendre qu'il était prêt à user de l'arme nucléaire pour défendre la Russie face à l'Occident, qu'il accuse d'être déterminé à détruire son pays.
Kadyrov, l’allié tchétchène de Poutine
Le seul nom de Ramzan Kadyrov faisait déjà frissonner. Pas tant parce que l’homme fort de la Tchétchénie, 45 ans, s’affiche tour à tour en chef de guerre, en boxeur et champion d’arts martiaux démolissant au besoin ses ministres face caméra, en dompteur de tigres ou en poète composant une ode au pistolet Glock 22 qui ne le quitte jamais. Plutôt à cause de sa campagne féroce à l’encontre des homosexuels et LGBT, arrêtés et torturés par centaines, de la répression sans merci qu’il exerce contre toute opposition émergente, organisant à grande échelle avec ses « kadyrovtsy », véritable milice privée, les enlèvements et disparitions de contestataires.
Sur la scène politique russe, Navalny est incontournable
L'Allemagne a confirmé, hier, que l'opposant de Vladimir Poutine a bien été empoisonné. Qui est-il ? L'éclairage de Maxime Audinet.
Les hackers sont-ils les nouveaux soldats de la guerre contre le Covid-19 ?
Chaque pays se débat pour gérer au mieux la pandémie de coronavirus. Mais la bataille se joue aussi en ligne, dans une quête féroce de renseignements sanitaires afin d’avoir la primeur d’un remède.
Moscou propose à Washington de prolonger un traité nucléaire menacé
Le traité New Start, ratifié en 2011 entre les deux superpuissances nucléaires, expire en 2021. Les Russes sont prêts à le prolonger, mais les Américains regardent, inquiets, vers la Chine.
Futurapolis - Chine-Etats-Unis, une course aux armements sur l’intelligence artificielle
Selon l’expert en géostratégie Julien Nocetti, l’affrontement entre les deux géants sur les technologies de rupture pourrait dégénérer à long terme. Chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri), Julien Nocetti est également enseignant-chercheur en relations internationales et études stratégiques aux Ecoles de Saint-Cyr et Coëtquidan.
Comment expliquer le durcissement de la répression en Russie ?
Plus de 1 300 personnes ont été arrêtées, samedi 27 juillet à Moscou, lors d’une manifestation d’opposants au président russe Vladimir Poutine. Par ailleurs, le leader de l’opposition Alexeï Navalny, condamné la semaine passée à trente jours de prison, a été hospitalisé en raison d’une « grave réaction allergique » selon les autorités, « empoisonné » par « une matière chimique inconnue » d’après son avocate.
En Russie, le retour de la politique par le bas
Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées ce samedi 27 juillet, lors d’une manifestation à Moscou. Et depuis plusieurs mois, diverses mobilisations citoyennes ont récemment secoué les autorités du pays, de la lointaine taïga à Ekaterinbourg en passant par la capitale. Pas de quoi parler d’un « printemps russe » pour autant, mais ces soubresauts pointent la résurgence d’une société civile engagée. Face à elle, le système veille au grain.
Le régime russe sur la défensive
L'opposition appelle à manifester samedi après la disqualification de ses candidats aux municipales de septembre à Moscou. Vladimir Poutine reste populaire mais, paradoxalement, n'a jamais aussi peu inspiré confiance.
La Russie de Poutine, bienvenue en « démocrature »
Avec son président élu et réélu, la Russie a toutes les apparences d'une démocratie. Pourtant il ne fait pas bon y être dans l'opposition, les écarts de richesse y sont abyssaux et la corruption endémique. C'est ce que chronique l'écrivain et journaliste polyglotte Dmitry Glukhovsky dans son dernier ouvrage « Texto ».
Huawei : « L’Europe est prise en étau entre deux écosystèmes technologiques puissants : Chine et Etats-Unis »
Pour Julien Nocetti, chercheur à l’Institut français des relations internationales, « les faiblesses européennes sont bien connues : divergences politiques entre Etats membres, insuffisance du capital-risque… vulnérabilité face à des stratégies de puissance d’acteurs extérieurs... »
Brouillage, interférences... Les nouvelles armes de la guerre électronique
Armées, transports, transactions financières... La société comme les États sont de plus en plus dépendants des satellites de navigation. Une vulnérabilité préoccupante.
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