Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés
Europe-Russie : évaluation des rapports de force
Les pays européens ne peuvent plus éluder la « question russe » car la Russie a choisi la guerre. Ils disposent du potentiel nécessaire, c’est-à-dire des moyens économiques, des compétences militaires et du savoir-faire technologique pour faire face à la Russie d’ici 2030 à condition de faire preuve de volonté politique.
Guerre en Ukraine : cinq minutes pour comprendre le rôle de la Chine dans le conflit
Alors qu’elle prône la neutralité depuis le début de la guerre, Pékin aurait été sollicitée par la Russie pour apporter une aide militaire et économique à son allié historique. L’intervention chinoise serait toutefois dangereuse pour Pékin et la suite du conflit.
Guerre en Ukraine : qui sont ces oligarques russes visés par les sanctions occidentales ?
Premières leçons de la guerre d’Ukraine
Désormais, on peut tirer de premiers enseignements liés à la guerre en Ukraine… Si la Russie, troisième puissance militaire au monde, n’est pas parvenue à faire rapidement vaciller la petite armée ukrainienne, ce conflit met également en lumière l’importance de certains armements.
L'entente sino-russe à la lumière de la guerre en Ukraine
Pas de condamnation de l'invasion russe en Ukraine et une présence très réduite sur la scène diplomatique depuis le début du conflit.
Guerre en Ukraine : l'armée russe a-t-elle vraiment les moyens de s'enfoncer dans une guerre longue ?
Engagées pour une guerre éclair, les troupes russes se trouvent finalement confrontées à une résistance acharnée. Si bien qu'en standards récents, elles perdent une quantité non négligeable de leurs capacités humaines et matérielles.
Dossier : Bousculée par la guerre en Ukraine, la Chine de Xi Jinping est forcée de cheminer entre deux abîmes
A quelques mois du XXe congrès du Parti, le pouvoir chinois voulait de la stabilité : c’est raté. Le voilà sur une voie escarpée, entre soutien à son partenaire russe et relation à préserver avec l’Occident.
D’antivax à pro-Poutine, l'évolution des complotistes
Réseaux sociaux bloqués, médias censurés... Comment Moscou cache aux Russes la vérité sur l'Ukraine
Depuis le début de la guerre, les autorités russes étouffent les médias, limitent l'accès aux réseaux sociaux et imposent leur propagande, notamment relayée par quelques femmes proches du pouvoir. Décryptage avec Julien Nocetti, chercheur associé à l'Institut français des relations internationales.
Guerre en Ukraine: les couloirs humanitaires comme arme de guerre
Si la Russie dément régulièrement prendre des civils pour cibles, des chercheurs occidentaux notent que dans toutes ses opérations militaires, Moscou use des corridors humanitaires comme d'une arme de guerre.
Contre la menace russe, six femmes face à Vladimir Poutine
Moldavie, Géorgie, Estonie, Lituanie, Finlande, Suède… Six pays géographiquement et historiquement inquiets de la Russie. Par coïncidence, ces États sont aujourd’hui dirigés par des femmes, toutes sur une ligne dure vis-à-vis de Poutine.
"La violence des propos de Poutine soude les européens"
Jusqu’où Poutine peut-il aller dans la provocation ?
Vladimir Poutine est davantage dans une logique d’escalade que de provocation. Et ce depuis son discours du 24 octobre à Sotchi. Depuis, son durcissement de ton s’accompagne, sur le terrain, d’un déploiement des forces militaires russes . Au G20, le patron du Kremlin a été clairement critiqué par les Occidentaux , mais a bénéficié d’une écoute plus bienveillante de la part d’autres pays. Il a tenu à symboliser les BRICS. Cependant, si ces pays ne sont pas à 100 % alignés sur les positions des pays développés, ils nourrissent néanmoins des inquiétudes grandissantes face aux démonstrations de force dont le président russe s’est rendu coutumier. Le déploiement de quatre bâtiments de la marine russe au large des côtes australiennes avant le G20 en est l’exemple caricatural. Il faut bien comprendre que, de tous les dirigeants présents à Brisbane, Vladimir Poutine se distingue en alternant casquette de chef politique et casquette de chef militaire.
Potemkin observers
Rebel commander Alexander Zakharchenko smiled only slightly on hearing that he had won this weekend's elections in Donetsk, Ukraine (pictured). The results were never in doubt: Mr Zakharchenko's nominal opponents openly supported him, and his face was the only one on campaign billboards. Nonetheless, eastern Ukraine's separatist republics went through the motions of democracy, including inviting international election observers. Those proved hard to find: while Russia has said it will respect the vote, America, the European Union, and the United Nations have all condemned it.
"Le débat russe, un terrain glissant"
Interview. Tatiana Kastoueva-Jean, chercheuse à l’Ifri, pointe la «polarisation» des positions en France.
Pourquoi Poutine séduit-il autant en France ?
- Il passe pour un leader fort, capable de tenir tête aux Etats-Unis pour défendre ce qu’il estime être les intérêts nationaux. Ce type de leader trouvera toujours des adeptes en Europe. Par ailleurs, l’histoire pèse lourd dans la relation franco-russe, jouant un rôle trompeur. Des deux côtés, on cite Catherine la Grande, l’escadron de chasse Normandie-Niemen, Charles de Gaulle… Côté russe, surtout, on pioche dans l’histoire comme dans une boîte à outils pour faire croire que les deux pays ont toujours été du même côté, en omettant de mentionner la guerre de Crimée ou la guerre de 1812 sous Napoléon. On s’accroche à ces grands noms et périodes glorieuses pour ne pas parler des choses qui fâchent dans l’actualité. Ce qui est frappant, en France, c’est la très forte polarisation du débat sur la Russie. D’entrée, les gens sont classés en prorusses et antirusses, ou pro-Poutine et anti-Poutine. L’idéologie définit les discours : quand on voit la liste d’intervenants à un forum franco-russe, on a un avant-goût de ce qui sera dit. Cela appauvrit terriblement le débat intellectuel.
Quelle doctrine pour la politique étrangère française ?
Thomas Gomart, historien français des relations internationales, auteur d'un article intitulé "Politique étrangère française : déni ou dénigrement ?", paru dans la Revue des deux mondes, est l'invité de la Grande Table. Caroline Broué et Antoine Mercier interrogent le statut de la doctrine française en politique étrangère, en compagnie du philosophe Mathieu Potte-Bonneville.
L'URSS existe toujours sur Internet, et c'est devenu la zone
Plus de 118 000 sites utilisent encore aujourd’hui un nom de domaine en .su, pour « Soviet Union ». Rendez-vous privilégié de cybercriminels russes, cet espace pourrait pourtant ne jamais disparaître.
A l'Est, rien de nouveau
Le mur de Berlin est tombé, mais le rapport de force entre l'Est et l'Ouest continue. L'histoire n'est pas finie.
Hollande's Government Reshuffle: Will Anything Change?
Just 147 days after Manuel Valls’ nomination as prime minister at Hôtel Matignon, the cabinet of ministers in Paris faced a new reshuffle. Some believe it will rejuvenate the French economy, which seems mired in stagnation, but most doubt that scenario is a real possibility. François Hollande is rapidly becoming one of the French fifth Republic’s most criticized and mocked presidents. RIAC asked Thomas Gomart, Senior Research Fellow, Vice President for Strategic Development at IFRI, about the nature of the recent government changes and what they will bring.
Que cherche Vladimir Poutine avec un "statut étatique" pour l'est de l'Ukraine?
Il ne s’agit pas d’une évolution doctrinale de Moscou, mais plutôt de la volonté de traduire en gain politique l’évolution militaire sur le terrain en Ukraine, où les insurgés ont résisté à la tentative de reprise en main de Kiev et marquent des points. Depuis la chute de Ianoukovitch, la Russie souhaite en effet que les autorités ukrainiennes aillent vers une fédéralisation du pays afin que la partie orientale gagne en autonomie, voire se sépare.
Fallait-il vendre le Mistral à la Russie ?
Il fait 200 mètres de long pour 32 mètres de large. Les faits remontent à 2011, Paris et Moscou signent un contrat à plus d’un milliard d’euros.
Trois ans, l’annexion de la Crimée et le crash d’avion de la Malaysia Airlines plus tard, embarras dans les milieux politiques et militaires français: et si le bâtiment devenait le Cheval de Troie de l’armée russe ? Et si nous étions en train de lui fournir de quoi attaquer un pays voisin ? Trop tard pour le premier Mistral, le Vladivostok, sur le point d’être livré ; le Sébastopol en revanche attend toujours de connaître son sort dans les chantiers navals de St Nazaire.
Mais les états d’âme ne sont pas prévus dans le contrat, et la Russie n’entend pas se laisser faire « Soit vous respectez votre engagement, soit vous rendez l’argent » disent en substance les autorités russes, Quant à la France, elle est quelque peu gênée aux entournures, pressée par ses voisins d’annuler la transaction.
A-t-on fait une grosse erreur en 2011, peut-on revenir en arrière, et le doit-on ? Fallait-il vendre le Mistral à la Russie ?
Le crash du Boeing de la Malaysia Airlines dans l'Est de l'Ukraine
Suite au crash du Boeing de la Malaysia Airlines dans l’Est de l’Ukraine, Kiev et Moscou s’accusent mutuellement. Les circonstances et les conséquences diplomatiques de ce drame sont discutées ici.
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