Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés
Europe-Russie : évaluation des rapports de force
Les pays européens ne peuvent plus éluder la « question russe » car la Russie a choisi la guerre. Ils disposent du potentiel nécessaire, c’est-à-dire des moyens économiques, des compétences militaires et du savoir-faire technologique pour faire face à la Russie d’ici 2030 à condition de faire preuve de volonté politique.
Relation sino-russe: une histoire tumultueuse
Si, à la lumière de la guerre en Ukraine, on parle d’une proximité entre Pékin et Moscou, la relation entre les deux puissances depuis 1949 n’a pas été un long fleuve tranquille.
Un soutien militaire à Moscou n’est pas dans l’intérêt de Pékin
Si la Russie et la Chine partagent des intérêts stratégiques communs, dont celui de contester les démocraties libérales occidentales, la seconde aurait tout à perdre à s’impliquer militairement dans la guerre russe contre l’Ukraine.
« Un autre exode a commencé : celui de la classe créative de Russie. Leur vie n’est pas menacée, mais leur avenir est mort »
Parallèlement aux 3 millions de réfugiés ukrainiens, des Russes quittent leur pays. Issus des classes moyennes et intellectuelles, ils constatent qu’ils ne peuvent plus travailler dans les conditions actuelles.
Guerre en Ukraine : pourquoi la Chine devrait maintenir sa posture de « fausse neutralité »
Face aux risques de sanctions économiques internationales, la Chine devrait conserver sa posture dans les prochaines semaines. Notamment en cette année sensible sur le plan de sa politique intérieure.
La Chine pourrait également être sanctionnée, explique Marc Julienne
La Chine est dans une position délicate, vue sa relations avec la Russie. Est-elle aussi "neutre" qu'elle le prétend ?
Pour la Chine, «s’impliquer plus directement dans le conflit ukrainien serait suicidaire»
Selon plusieurs médias américains, la Russie aurait demandé une aide militaire et économique à la Chine pour l’appuyer dans sa guerre en Ukraine. Mais pour le chercheur Marc Julienne, la demande d’aide a peu de chances d’aboutir.
Dans la guerre en Ukraine, la Chine peut-elle devenir l'alliée de la Russie?
Selon des responsables américains anonymes, la Russie aurait demandé de l’aide économique et militaire à Pékin pour continuer à mener l’offensive.
Guerre en Ukraine : "Au-delà du discours officiel, la neutralité de Pékin n'est que de façade", analyse un expert du régime chinois
Alors que le conseiller à la sécurité nationale américain a rencontré lundi à Rome le plus haut responsable du Parti communiste chinois pour la diplomatie, quelle est réellement la position de Xi Jinping face à l'invasion russe ? Franceinfo a posé la question à Marc Julienne, spécialiste de la Chine à l'Ifri.
Guerre en Ukraine : cinq minutes pour comprendre le rôle de la Chine dans le conflit
Alors qu’elle prône la neutralité depuis le début de la guerre, Pékin aurait été sollicitée par la Russie pour apporter une aide militaire et économique à son allié historique. L’intervention chinoise serait toutefois dangereuse pour Pékin et la suite du conflit.
Guerre en Ukraine : qui sont ces oligarques russes visés par les sanctions occidentales ?
L'Europe désemparée face à la surenchère russe
Malgré la reprise des hostilités en Ukraine, les Vingt-Huit restent divisés sur la riposte à adopter tàce à Moscou. Or les divisions restent évidentes. Londres, qui a exigé la réunion de jeudi, la Pologne et les Etats baltes sont toujours en pointe pour réclamer une condamnation sans faille de la Russie.
Syrie : le rendez-vous de Moscou sert surtout le jeu russe au Moyen-Orient
C'est la première réunion diplomatique consacrée a la Syrie depuis la conference de Geneve 2, en fevrier 2014. Organisée cette semaine a Moscou, personne n'en attend de resultat Les pourparlers
se déroulent sans ordre du jour et sans que soit évoquée l'idée d'un gouvernement transitoire La Coalition nationale de l'opposition en exil, qui exigeait que la rencontre ait lieu dans un « pays neutre » et non chez le principal allie de Bachar el-Assad, ne s'est pas déplacée...
Ukraine: comment faire pression sur la Russie ?
Les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne doivent se réunir jeudi 29 janvier pour discuter du conflit dans l’est de l’Ukraine, du rôle déstabilisateur joué par la Russie et d’éventuelles nouvelles sanctions.
L’intensité des combats en Ukraine illustre la logique d’escalade côté russe qui prévaut depuis fin octobre 2014, date à laquelle le Kremlin a durci son discours. Les Européens n’ont pas vu ou pas voulu voir cette escalade...
Au fait, qui gouverne l’Internet ?
Alors que le bras de fer entre Corée du Nord et Etats-Unis place Internet au cœur de l’actu, entretien avec Julien Nocetti, chercheur en relations internationales, qui décrypte les enjeux de la diplomatie numérique.
Un Wikipédia russe «alternatif»? «Pour Poutine, Internet est anarchique et décadent»
On connaissait l’amour de Vladimir Poutine pour Internet, qu’il qualifiait en avril dernier de «projet de la CIA». Le président russe veut désormais remplacer le Wikipédia russe par une plateforme en ligne donnant aux citoyens un accès «plus détaillé et plus fiable» sur leur pays. Une alternative à la «propagande occidentale» qui sera développée en numérisant des milliers de livres et archives des bibliothèques nationales.
Le signe inquiétant d’un contrôle toujours plus strict sur Internet? Trois questions à Julien Nocetti, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des implications du Web en Russie.
"La violence des propos de Poutine soude les européens"
Jusqu’où Poutine peut-il aller dans la provocation ?
Vladimir Poutine est davantage dans une logique d’escalade que de provocation. Et ce depuis son discours du 24 octobre à Sotchi. Depuis, son durcissement de ton s’accompagne, sur le terrain, d’un déploiement des forces militaires russes . Au G20, le patron du Kremlin a été clairement critiqué par les Occidentaux , mais a bénéficié d’une écoute plus bienveillante de la part d’autres pays. Il a tenu à symboliser les BRICS. Cependant, si ces pays ne sont pas à 100 % alignés sur les positions des pays développés, ils nourrissent néanmoins des inquiétudes grandissantes face aux démonstrations de force dont le président russe s’est rendu coutumier. Le déploiement de quatre bâtiments de la marine russe au large des côtes australiennes avant le G20 en est l’exemple caricatural. Il faut bien comprendre que, de tous les dirigeants présents à Brisbane, Vladimir Poutine se distingue en alternant casquette de chef politique et casquette de chef militaire.
Potemkin observers
Rebel commander Alexander Zakharchenko smiled only slightly on hearing that he had won this weekend's elections in Donetsk, Ukraine (pictured). The results were never in doubt: Mr Zakharchenko's nominal opponents openly supported him, and his face was the only one on campaign billboards. Nonetheless, eastern Ukraine's separatist republics went through the motions of democracy, including inviting international election observers. Those proved hard to find: while Russia has said it will respect the vote, America, the European Union, and the United Nations have all condemned it.
"Le débat russe, un terrain glissant"
Interview. Tatiana Kastoueva-Jean, chercheuse à l’Ifri, pointe la «polarisation» des positions en France.
Pourquoi Poutine séduit-il autant en France ?
- Il passe pour un leader fort, capable de tenir tête aux Etats-Unis pour défendre ce qu’il estime être les intérêts nationaux. Ce type de leader trouvera toujours des adeptes en Europe. Par ailleurs, l’histoire pèse lourd dans la relation franco-russe, jouant un rôle trompeur. Des deux côtés, on cite Catherine la Grande, l’escadron de chasse Normandie-Niemen, Charles de Gaulle… Côté russe, surtout, on pioche dans l’histoire comme dans une boîte à outils pour faire croire que les deux pays ont toujours été du même côté, en omettant de mentionner la guerre de Crimée ou la guerre de 1812 sous Napoléon. On s’accroche à ces grands noms et périodes glorieuses pour ne pas parler des choses qui fâchent dans l’actualité. Ce qui est frappant, en France, c’est la très forte polarisation du débat sur la Russie. D’entrée, les gens sont classés en prorusses et antirusses, ou pro-Poutine et anti-Poutine. L’idéologie définit les discours : quand on voit la liste d’intervenants à un forum franco-russe, on a un avant-goût de ce qui sera dit. Cela appauvrit terriblement le débat intellectuel.
Quelle doctrine pour la politique étrangère française ?
Thomas Gomart, historien français des relations internationales, auteur d'un article intitulé "Politique étrangère française : déni ou dénigrement ?", paru dans la Revue des deux mondes, est l'invité de la Grande Table. Caroline Broué et Antoine Mercier interrogent le statut de la doctrine française en politique étrangère, en compagnie du philosophe Mathieu Potte-Bonneville.
L'URSS existe toujours sur Internet, et c'est devenu la zone
Plus de 118 000 sites utilisent encore aujourd’hui un nom de domaine en .su, pour « Soviet Union ». Rendez-vous privilégié de cybercriminels russes, cet espace pourrait pourtant ne jamais disparaître.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.