Sociétés
L'existence d'une société civile internationale fait l'objet de débats théoriques. Par-delà ces débats, l'étude des sociétés demeure essentielle à la compréhension de la marche du monde.

En Centrafrique, les acteurs internationaux sont passés des envolées lyriques à la realpolitik
Dans une tribune publiée hier dans le journal Le Monde, le chercheur Thierry Vircoulon explique que l'ONU, l'Union africaine, l'UE... se désintéressent de la gouvernance catastrophique d'un pays qu'ils financent pourtant en grande partie, depuis les accords de paix de février dernier.
Réseaux sociaux : la lutte contre les contenus haineux en Allemagne
La loi allemande sur l’amélioration du traitement des contenus illicites par les réseaux sociaux (Netzwerkdurchsetzungsgesetz – NetzDG), entrée en vigueur le 1er octobre 2017, est la réponse du législateur à la gestion des signalements de contenus interdits.
Qui sont les djihadistes de France ?
En novembre 2018, Marc Hecker a participé aux premiers "états généraux psy sur la radicalisation". L'ouvrage Etats de la radicalisation (Seuil, 2019) regroupe les contributions des différents intervenants.
Le conflit anglophone au Cameroun. Un dialogue sans partenaires
Le soutien au régime Biya a été imposé pendant plusieurs décennies grâce à l’accord tacite selon lequel les citoyens échangeaient leurs libertés civiques contre la promesse de la paix civile, de l’unité et de l’émergence.
La lutte contre les inégalités : mère de toutes les batailles ?
266 dollars. C'est le revenu annuel moyen des 10 % de travailleurs les plus pauvres. Les 10 % les plus riches gagnent, quant à eux, près de 90 000 dollars par an. Ces deux chiffres reflètent l'importance croissante des écarts de revenus et le creusement des inégalités. En août dernier, le G7 de Biarritz avait fait des inégalités son thème central car, pour la présidence française, elles « nourrissent légitimement beaucoup des contestations sociales et politiques qui déstabilisent certaines régions du monde ».
Dossier RAMSES 2020 : L'Amérique latine en fusion
Confrontée à des États-Unis imprévisibles, labourée par les Églises évangéliques, tentée par les populismes de toutes tendances, ravagée par les crises économiques du début de ce siècle, bouleversée par les flux migratoires et parfois par la "guerre contre la drogue", l'Amérique latine est-elle de retour dans la compétition mondiale entre puissances ?

RAMSES 2020. Un monde sans boussole ?
Pour sa 37e édition, trois questions majeures sont abordées dans le RAMSES 2020. Les mers dangereuses : commerce, câbles, transits énergétiques, mouvements militaires, dangers écologiques... : de l'Asie au Moyen-Orient, les mers sont les nouveaux espaces de manoeuvre et d'affrontement de tous les acteurs de la planète globalisée. L'Amérique latine en fusion : quel avenir pour une Amérique latine malmenée entre expériences "de gauche" et populisme "de droite", bouleversée par les flux migratoires, ravagée par les trafics de drogue et confrontée à un voisin imprévisible ? Le multilatéralisme a-t-il un avenir ? Commerce international, désarmement, sanctions, environnement... : comment sauver un multilatéralisme contesté de toutes parts par les affirmations de puissances ?
Russie : un apprentissage de la contestation ?
Le 8 septembre prochain, des élections sont organisées à Moscou afin de renouveler le Parlement local. Cet été, soixante candidats indépendants s'étaient vus rejeter l'accès à cette échéance, provoquant d'importantes mobilisations dans la capitale russe.

Inégalités et vulnérabilités : Vers une convergence des politiques de développement conduites par les membres du G7 ?
Dans quelle mesure les politiques de développement conduites par les membres du G7 contribuent-elles à réduire les inégalités entre pays et s’attaquent-elles aux racines des inégalités entre individus ?
Think Tank 7 - Note de recommandation destinée à la présidence du G7
Le Think Tank 7 (T7) est un groupe d’engagement qui réunit les principaux Think Tanks de l’ensemble des pays membres du G7 afin de formuler analyses et recommandations sur les thèmes clés choisis par le pays qui assure la présidence du G7.
"L'affaire Snowden a déclenché une prise de conscience"
Après l’annonce par Barack Obama d’une réforme des programmes de surveillance de la NSA, le scandale causé par les révélations d’Edward Snowden est-il derrière nous ?
- L’onde de choc créée par les révélations d’un seul homme a obligé le président des États-Unis à prendre position. C’est une victoire pour Edward Snowden et les gens qui le soutiennent. Barack Obama affirme que les services de renseignement américains contribuent en premier lieu à la sécurité des États-Unis. Cela implique l’espionnage, y compris des alliés.
Les nouvelles voies de l'espionnage : Aux démocraties de montrer l'exemple
Douze ans après le 11-Septembre, l'affaire Snowden marque une nouvelle bifurcation du système international. Ben Laden a façonné l'appareil de sécurité des Etats-Unis, et par conséquent de leurs alliés, au cours de la dernière décennie. Edward Snowden sert désormais à nommer la nouvelle menace : la dénonciation de la NSA et de son étroite collusion avec les entreprises américaines du secteur numérique. Reste à savoir si les alliés traditionnels de Washington partagent cette définition, alors même qu'ils prennent conscience du caractère intrusif, systématique et, pour tout dire, incontrôlé, de cette surveillance qui s'exerce aussi à leurs dépens.
De quoi Snowden est-il le nom ?
Edward Snowden est celui par qui le scandale est arrivé. Que sait-on au juste de cet homme au visage juvénile né en juin 1983? Quels sont les ressorts psychiques et politiques de sa révélation du programme Prism?
L'espionnage électronique est-il une pratique courante entre alliés ?
Il y a toujours eu de l’espionnage entre pays adversaires ou alliés. Les exemples ne manquent pas entre la France et les États-Unis pendant ou après la guerre froide, dans le domaine militaire ou économique. Ce qui frappe dans l’affaire de la NSA, c’est la proportion, le caractère systématique et non ponctuel de la surveillance américaine, sans le moindre « gentleman agreement » entre alliés.
Syrie, Snowden, homophobie... à quoi joue Vladimir Poutine avant le G20?
À Saint-Pétersbourg, l'ambiance sera tendue pour la photo de famille du G20 qui s'ouvre ce jeudi 5 septembre. Les sorties du président russe ont effectivement le don d'irriter les autres pays, et en particulier les États-Unis, compte-tenu du lourd passif entre les deux nations. A tel point que Barack Obama a "sévi" début août: il a annulé sa rencontre avec Poutine, initialement prévue en marge du sommet. Du jamais vu depuis plusieurs dizaines d'années.
"Le boycott du sommet de Moscou par Obama renforce la popularité de Poutine en Russie"
Les faits - Thomas Gomart, 40 ans, est directeur du centre Russie à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Pour L'Opinion, il décrypte l'attitude russe, après la décision de Barack Obama d'annuler sa participation à un sommet avec Vladimir Poutine, début septembre à Moscou, à la suite de l'affaire Edward Snowden, ce défecteur de l'agence de renseignements américaine NSA à qui le pouvoir russe a accordé l'asile.
Edward Snowden and democratization through the web
Why did Edward Snowden decide to disclose information related to U.S. secret services?
- Edward Snowden belongs to that generation of militants who do believe in the web as a tool for democratization, and do think that, to some extent, intelligence services of big states intend to monitor and to control the web at the expense of civil societies. This generation of militants believes in democratization through the web, and they want to fight against the "raison d'Etat". In that sense, there will be certainly other people like Snowden who will be ready to defend that cause of transparency. We'll see what is going to happen, but I definitely think he will become more and more a sort of a symbol of this cause, as Julian Assange is.
La diplomatie russe à l'épreuve des tensions actuelles
Table ronde d'actualité internationale, en partenariat avec Libération: la diplomatie russe à l'épreuve des tensions actuelles. Nous allons parler ce matin de la diplomatie russe à l’épreuve ces derniers mois. D’abord sur le dossier syrien, mais aussi, plus récemment, avec l’affaire Snowden qui continue d’empoisonner les relations russo-américaines.
Jusqu'où Poutine est-il prêt à en découdre ?
Vladimir Poutine n’étant pas ce que l’on peut appeler un personnage exubérant, il y a peu de chance de le voir reproduire le coup d’éclat d’un de ses prédécesseurs à la tribune de l’ONU. Souvenez-vous : Nikita Khrouchtchev, en 1960, brandissant sa chaussure avant de l’abattre sur son pupitre, pour marquer sa désapprobation après des propos critiquant la politique expansionniste de l’URSS. Vraiment pas le genre de Poutine.
Pour autant, si le style est différent, le président russe n’est-il pas le digne héritier des anciens dirigeants soviétiques, exception faite de Mikhaïl Gorbatchev ? A savoir un adepte du Niet comme élément central de sa politique étrangère.
Russie: le système Poutine à la peine
Depuis son retour au Kremlin, Vladimir Poutine procède à une ferme et progressive répression des espaces de liberté et de partole qui, hérités pour une part de la période Eltsine, ont participé activement aux mouvements de contestation de l'hiver 2012. Journaux, sites, blogs, associations, organisations non gouvernementales... Sur tout ces acteurs, la pression est constante. Par le biais d'enquêtes, d'arrestations ou par l'adoption de nouvelle loi. Est-ce la fin du "Poutinisme par consentement?", s'interroge Julien Nocetti, chercheur à l'Ifri, dans cette tribune publiée dans Ouest-France.
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