Sociétés
L'existence d'une société civile internationale fait l'objet de débats théoriques. Par-delà ces débats, l'étude des sociétés demeure essentielle à la compréhension de la marche du monde.


En Russie, le retour de la politique par le bas
Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées ce samedi 27 juillet, lors d’une manifestation à Moscou. Et depuis plusieurs mois, diverses mobilisations citoyennes ont récemment secoué les autorités du pays, de la lointaine taïga à Ekaterinbourg en passant par la capitale. Pas de quoi parler d’un « printemps russe » pour autant, mais ces soubresauts pointent la résurgence d’une société civile engagée. Face à elle, le système veille au grain.

Le régime russe sur la défensive
L'opposition appelle à manifester samedi après la disqualification de ses candidats aux municipales de septembre à Moscou. Vladimir Poutine reste populaire mais, paradoxalement, n'a jamais aussi peu inspiré confiance.
Japonaise et militaire ? La féminisation des professions de défense au Japon
Depuis plusieurs années, les Forces d’autodéfense japonaises (FAD), comme la plupart de leurs homologues étrangères, ont amorcé un lent mais constant processus de féminisation, auquel le gouvernement Abe entend donner une nouvelle impulsion.

La Russie de Poutine, bienvenue en « démocrature »
Avec son président élu et réélu, la Russie a toutes les apparences d'une démocratie. Pourtant il ne fait pas bon y être dans l'opposition, les écarts de richesse y sont abyssaux et la corruption endémique. C'est ce que chronique l'écrivain et journaliste polyglotte Dmitry Glukhovsky dans son dernier ouvrage « Texto ».
En Allemagne, le mouvement des « indivisibles » a manifesté contre le racisme
Ce samedi se tenait une nouvelle manifestation contre le racisme à l’initiative du mouvement « Unteilbar », les indivisibles. Après un défilé monstre dans les rues de Berlin en 2018, les manifestants ont parcouru les rues de Leizpig avec un mot d’ordre : « Pour une société ouverte et libre - Solidarité au lieu d’exclusion ».
Vers un retour de l'autoritarisme en Afrique ? Thierry Vircoulon
Entretien avec Thierry Vircoulon, chercheur associé au Centre Afrique subsaharienne de l'Ifri et co-auteur, avec Victor Magnani, de l'article : "Vers un retour de l'autoritarisme en Afrique ?" publié dans le n° d'été 2019 de la revue Politique étrangère : http://politique-etrangere.com/
L'épineuse question du retour des djihadistes en Europe
Le nombre d’Européens ayant rejoint la zone syro-irakienne oscille entre 5 000 et 6 000. Parmi ceux-là, entre 1 500 et 1 800 seraient revenus. Trois pays européens dépassent le seuil des 300 "revenants" : le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne.
Les mouvements environnementaux en République démocratique allemande - La naissance d’une écologie politique dans l’Allemagne communiste des années 1980
La République démocratique allemande (RDA) a été l’un des premiers pays en Europe à légiférer sur la question de la protection de l’environnement à la fin des années 1960. Cependant, moins de deux décennies plus tard, elle était considérée comme l’un des pays les plus pollués du continent.
Quelle gouvernance mondiale des migrations ? (vidéo)
Captation vidéo de la conférence du 18 juin 2019, dans le cadre du cycle de conférences des 40 ans de l'Ifri.
L'Algérie au pied du mur (vidéo de conférence)
L’avenir du printemps algérien se joue maintenant dans un rapport de forces. D’où vient le mouvement du « Hirak », qui a pris la rue ? Comment se positionnent les islamistes ? S’achemine-t-on vers une reprise en main par les militaires ?
Le LOL, nouvel avatar de la contestation en Russie
La dérision contestataire se porte mieux que jamais depuis le cycle électoral 2011-2012, qui a conduit Vladimir Poutine au pouvoir pour la troisième fois. Elections truquées, espace public rétréci, imprévisibilité des autorités offrent un terrrain propice pour tourner en dérision le régime et ses symboles.
Le LOL, nouvel avatar de la contestation en Russie
La dérision contestataire se porte mieux que jamais depuis le cycle électoral 2011-2012, qui a conduit Vladimir Poutine au Kremlin pour la troisième fois. Élections truquées, espace public rétréci, imprévisibilité des autorités offrent un terrain propice pour tourner en dérision le régime et ses symboles. Ridiculiser contribue à désacraliser le pouvoir et finit par effriter sa légitimité.
Veredito dita rumo dos próximos seis anos
Principais nomes do mainstream russo preferem nao criar atritos com o Kremlin; a maioria sequer se manifestou sobre o caso Pussy Riot. Como os artistas podem derrotar Putin?
"Contraindre l'opposition dans un cadre psychologique"
Une nouvelle loi promulguée aujourd'hui en Russie prévoit la création d'une liste noire de sites internet. Cela concerne des sites qui diffusent des informationsjugées dangereuses. Les propriétaires ou les fournisseurs d'accès des sites en question devront les fermer. Une mesure censée protégée les mineurs mais qui permet aussi au pouvoir de mieux maîtriser la toile et son contenu. Y-a-t-il des risques de censure politique ? Est-ce-un coup dur pour les blogueurs qui demandent plus de libertés ? Le Kremlin dispose-t-il des moyens pour mettre ce système en place ?
"L'enjeu pour Vladimir Poutine est de réussir à apprivoiser le Web"
Les parlementaires russes ont des priorités. Depuis quelques semaines, ils sont engagés dans une course législative effrénée vers l'adoption de lois répressives.
Dernière loi votée par la chambre basse du Parlement russe : celle visant à imposer des contrôles stricts aux "agents de l'étranger" tels que seront désormais définies les ONG "politiques" recevant des fonds internationaux. Adoptée définitivement le vendredi 13 juillet, celle-ci clôt une série de lois qui régissent Internet, les manifestations ou encore le délit de diffamation.
Vladimir Poutine, qui a réintégré son fauteuil de président le 7 mai, ne cache pas son objectif, qui reste de museler les protestations, comme l'explique Thomas Gomart, directeur du Centre Russie/NEI à l'Institut français des relations internationales. Entretien.
"Vladimir Poutine entend conserver une apparence de légalité"
Paradoxalement, Vladimir Poutine est le principal artisan du succès de la manifestation moscovite hier.
Vladimir Poutine cherche à intimider l'opposition
Elle s'appelle « la marche du million ». Mais elle ne devrait pas réunir autant de personnes dans les rues de Moscou. La manifestation, à laquelle appellent aujourd'hui les opposants au régime de Vladimir Poutine, va mesurer leur capacité à encore entraîner l'opinion publique russe après les spectaculaires rassemblements de décembre dernier, qui ont réuni jusqu'à 100 000 personnes dans un froid hivernal.
"Le mouvement de contestation a fissuré le système Poutine"
Interview. Vladimir Poutine, réélu en mars, est investi à la présidence ce lundi, pour la troisième fois. Mais la donne a changé depuis son précédent mandat, souligne Thomas Gomart, chercheur à l'Ifri.
Après Poutine I et II, Poutine III. Elu au premier tour le 4 mars lors d'un scrutin contesté mais avec plus de 63 % des suffrages, l'homme fort de Russie réintègre son fauteuil de président ce lundi. Ces quatre dernières années, il l'avait laissé à Dmitri Medvedev faute de pouvoir enchaîner selon la Constitution plus de deux mandats consécutifs. Après deux premiers mandats de quatre ans entre 2000 et 2008, Poutine entame cette fois un mandat de 6 ans.
Que va faire désormais l'opposition en Russie ?
Une partie de l’opposition va continuer à appeler à la mobilisation, à l’instar d’un des meneurs, Sergueï Oudaltsov, qui a déjà fait un mois de prison, une grève de la faim et se montre donc déterminé à radicaliser le mouvement. Mais, au-delà de ces opposants professionnels, il y a du découragement. Après les législatives du 4 décembre, les gens ont eu le sentiment d’avoir été lésés, que leurs voix ont été volées. Dans le cas de la présidentielle, personne ne s’attendait à autre chose qu’une victoire de Vladimir Poutine puisque il n’y a pas de réelle alternative.
Le Web russe, "soupape d'évacuation"
Interview. Acteur de la contestation et enjeu de la campagne présidentielle, Internet est à la fois toléré et contrôlé par le pouvoir, qui l'investit à sa manière, selon Julien Nocetti, chercheur à l'Ifri.
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