Sécurité - Défense
Sous l’effet de la compétition stratégique mondiale, les enjeux de sécurité et de défense sont marqués par le retour des guerres majeures et de la dissuasion nucléaire, la transformation du terrorisme et la course aux technologies militaires.
Sujets liés

2001-2025 : guerre globale contre le djihadisme

Malgré des moyens considérables dédiés à la guerre globale contre le terrorisme, la menace djihadiste n’a pas disparu.
République démocratique du Congo : à l'Est rien de nouveau
Alors que l’état de siège a été proclamé il y a un an dans deux provinces congolaises et que les autorités kenyanes ont organisé à Nairobi une rencontre entre le gouvernement congolais et les groupes armés, la pacification de l’Est congolais reste en suspens. La présente étude revient sur la politique du gouvernement Tshisekedi et la prise en charge de cette question depuis 2019.

Le coup de gueule de l'industrie de défense contre les banques
Dans une lettre adressée à Sébastien Lecornu, le patron du Conseil des industries de défense françaises (Cidef) et PDG de Dassault Aviation Eric Trappier alerte sur "les difficultés croissantes" de l’industrie de l’armement à se financer. Et donne des noms de banques qui ne jouent pas le jeu.
Stocks militaires : une assurance-vie en haute intensité ?
La guerre en Ukraine rappelle la place de l’attrition d’un conflit en haute intensité à des armées européennes taillées au plus juste après trois décennies de réduction budgétaire. L’ensemble des forces européennes ont dû réduire leurs stocks au strict minimum. En conséquence, le soutien à l’Ukraine s’est traduit par d’importants prélèvements sur leurs capacités opérationnelles. Une quantité non négligeable de systèmes retirés du service a également été donnée, par manque d’épaisseur des parcs opérationnels.
Ukraine: le soutien militaire mesuré de la France
Le 19 novembre dernier, dans un entretien au JDD, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, assurait que la France se trouve « dans les cinq premiers pays » en matière d'aide militaire. Pourtant, une note de l'Ifri, l'Institut français des relations internationales, publiée ce mardi matin, nuance cette position. Si la France, souligne Léo Péria-Peigné, auteur de la note, a bien donné des systèmes de pointe comme les canons Caesar ou les systèmes de défense antiaérienne Crotale, le soutien militaire français à l'Ukraine interroge lorsqu'il est comparé à ceux de nations similaires, comme le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Pologne, indique le chercheur.

Guerre en Ukraine : pourquoi la France livre si peu d'armes à Kiev
Avec minutie, depuis l'invasion russe du 24 février, les chercheurs du groupe de réflexion allemand Kiel Institute évaluent l'aide militaire fournie à l'Ukraine. Le classement qu'ils en tirent est loin d'être à l'avantage de la France. Celle-ci a beau disposer de l'une des armées les plus puissantes d'Europe occidentale - plus grand effectif et deuxième budget derrière l'armée britannique -, elle ne pointait, en octobre, qu'au 13e rang financier (216 millions d'euros). Loin derrière le trio de tête, formé des Etats-Unis (27,6 milliards), du Royaume-Uni (3,7 milliards) et de la Pologne (1,8 milliard, essentiellement pour du matériel d'origine soviétique).

Une production d’armes en rafale
Comment la guerre en Ukraine rebat-elle les cartes pour l'industrie de la défense ?
Avec
- Lucie Béraud-Sudreau Directrice du programme de recherche « Armement et dépenses militaires » au Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).
- Léo Péria-Peigné chercheur au Centre des études de sécurité de l’IFRI (Institut français des relations internationales)

Armement : les leçons de la guerre en Ukraine
Cela fait plus de neuf mois que la Russie a envahi l'Ukraine. Un conflit à haute intensité où plus de 60.000 obus ont été tirés en une seule journée au plus fort de la guerre. Quels sont les pays fournisseurs d'armes ? Que révèle ce conflit sur nos capacités d'armement et celles de nos voisins ?

Guerre en Ukraine : les canons livrés à Kiev par les pays occidentaux subissent une usure accélérée
Des centres de maintenance sont créés en Slovaquie ou en Pologne pour réparer les dommages causés à certaines unités par les missiles russes, mais surtout par les contraintes d’un conflit dit de « haute intensité ».

Quelle est la stratégie de la France ?
Avec Tara Varma, Elie Tenenbaum et Isabelle Dufour. En novembre, le président Macron a présenté la Revue nationale stratégique, document-cadre pour les armées françaises. Le Collimateur reçoit Elie Tenenbaum (IFRI),Tara Varma (ECFR) et Isabelle Dufour (Eurocrise) pour en examiner les objectifs et les limites. Voici un résumé de l'intervention d'Elie Tenenbaum.
L’Iran au seuil de ses ambitions nucléaires
Téhéran a de nouveau progressé dans son programme nucléaire : la République islamique enrichit désormais de l’uranium à 60% dans un deuxième site, celui de Fordo, qui a la particularité d’être profondément enfoui sous terre. Cette accélération survient alors qu’il n’y a plus de négociations pour un nouvel accord nucléaire. Et alors que l’isolement de l’Iran s’accroît en raison de la répression du mouvement de contestation qui dure depuis le mois de septembre.
Armée et nation en Israël : pouvoir civil, pouvoir militaire
Cette "Note" vise à permettre une meilleure compréhension des liens tout à fait spécifiques existant entre la nation israélienne et son armée, dont l'évolution sera déterminante pour l'évolution du processus de paix
Les conséquences stratégiques et politiques des armes nouvelles
Si je voulais résumer les problèmes de l'armement, je dirais qu'ils sont caractérisés par deux phénomènes. L'un est leur accélération au cours des siècles. On peut, grosso modo, distinguer un certain nombre de périodes. Pendant la première, qui a duré des millénaires, la destruction de l'homme par l'homme était, si j'ose dire, individuelle, depuis l'époque de la hache en pierre taillée jusqu'au projectile plein de la Révolution, engin qui, lorsqu'il atteignait son but, détruisait un homme.
L'organisation de la sécurité et les progrès des armes nouvelles
II est facile de sentir que les armes nouvelles ont profondément bouleversé la tactique, de là la stratégie et de là l'équilibre politique des nations et des groupes de nations. Mais il est moins facile de se rendre compte avec netteté de la mesure de ce bouleversement et du sens dans lequel il se produit.
Inde-Chine : des pays dotés de la bombe nucléaire se sont déjà fait la guerre
Le récent affrontement entre la Chine et l'Inde n'est pas sans précédents.
Une semaine après la mort d’Abdelmalek Droukdel, quelles conséquences pour AQMI?
Le chef d’al Qaida au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdel, a été tué jeudi 4 mai dans un raid de la force française Barkhane près de Tessalit, dans le nord du Mali.
«“Résilience”, vous avez dit “résilience”?» La tribune de Guillaume Lasconjarias
« En nommant cette opération “Résilience”, on donne en réalité un signal ambigu voire contradictoire »
Les bases militaires ultramarines françaises apparaissent vulnérables
Dans une étude inédite conduite pour les états-majors, l’Institut français des relations internationales appelle à un renforcement des forces de présence et de souveraineté. Des forces françaises sont déployées tout autour du globe, de la Guyane au canal du Mozambique, des Emirats arabes unis (EAU) à la Polynésie, et ces 10 000 militaires sont présentés comme les sentinelles des intérêts nationaux.
Défense : « Il n’existe pas d’alternative à la dissuasion nucléaire pour garantir une forme de stabilité stratégique sur le continent »
Tous les Etats, y compris dans le voisinage direct de l’Europe, ne partagent pas les principes d’un ordre international fondé sur le droit. Le 7 février le chef de l’Etat a rappelé l’importance de la dissuasion. Dans une tribune au « Monde », le spécialiste des questions stratégiques Corentin Brustlein de l’IFRI en explique les enjeux.
Le défi de la France face aux puissances nucléaires
Le 13 février 1960, la France a réalisé son premier essai nucléaire en Algérie. Soixante ans après, le pays fait partie des rares puissances nucléaires dans le monde. Ces dernières années, les tensions entre pays ont provoqué une course à l'armement nucléaire. Une situation qui ne laisse pas de marbre la France.

Dissuasion nucléaire : le discours de Macron embarrasse Bruxelles
Les discussions sur l’autonomie stratégique se heurtent aux divergences franco-allemandes quant à la place du nucléaire dans la sécurité de l’UE. Le discours d’Emmanuel Macron, qui a prôné, vendredi 7 février, une mobilisation des Européens pour la définition d’un « dialogue stratégique » incluant la dissuasion nucléaire et une réflexion sur la « dimension authentiquement européenne » des forces nucléaires de la France, n’a pas suscité d’engouement au siège des institutions de l’Union.
Vers une dissuasion nucléaire européenne ?
Emmanuel Macron s'est dit prêt, le 7 février 2020, à « associer » les pays européens qui le souhaitent aux exercices des forces françaises de dissuasion. À l'heure où certains États membres s'inquiètent d'un désengagement des États-Unis de la scène internationale, la position française était attendue. Le chef de l'État a insisté sur le rôle « dissuasif » des forces nucléaires tricolores dans une ère post-Brexit qui fait de la France la seule puissance européenne dotée de l'arme nucléaire.

La France précise son plan nucléaire
La France, seule puissance nucléaire de l'UE depuis le Brexit, devait dévoiler vendredi comment elle entend utiliser son arsenal atomique comme moyen de dissuasion.
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« Le sentiment d’urgence stratégique n’est pas ressenti de la même façon à Berlin »
Historien, Thomas Gomart est directeur de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Il vient de publier une version actualisée et en édition poche, de L’affolement du monde (Tallandier/Texto) dans lequel il décrit les « dix enjeux géopolitiques » actuels. En 2017, il avait fait partie du comité de rédaction de la « Revue Stratégique » du ministère des Armées.
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