Michaël LEVYSTONE
Anciennement Chercheur puis Chercheur associé, Centre Russie / Eurasie de l’Ifri
Domaines d’expertise :
- Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan)
Michaël Levystone a été chercheur puis chercheur associé au Centre Russie / Eurasie de l’Ifri, respectivement de mars 2021 à octobre 2022 et d'octobre 2023 à décembre 2023. Ses travaux portent principalement sur les politiques intérieure et étrangère des Républiques d’Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan).
Diplômé de l’ESSEC en Stratégie et Management du Commerce international, de l’IRIS en Relations internationales et de l’Université Paris 5 en Droit des Affaires internationales, il a travaillé à l’Ambassade de France au Kazakhstan et à l’Observatoire franco-russe basé à Moscou.
Le retrait chaotique des États-Unis d'Afghanistan en août 2021 pouvait laisser présager une perte d'influence durable en Asie centrale.
Du rétablissement de l’Émirat islamique en Afghanistan par les Talibans à la guerre en Ukraine sans oublier le réchauffement climatique, les plus graves crises internationales, qu’elles soient conjoncturelles ou systémiques, impactent de plein fouet la connectivité en Asie centrale, dans les...
Une traversée de la planète des crises, de ses acteurs et de leurs stratégies : le monde non occidental face à la guerre d'Ukraine, les apories de la transition énergétique, le Moyen-Orient éclaté, la Chine entre deux mondes, le système politique américain dans ses contradictions, l'impasse...
Réputé pour sa stabilité intérieure depuis son indépendance proclamée le 16 décembre 1991, le Kazakhstan a été confronté, du 2 au 19 janvier 2022, au plus fort épisode contestataire de son histoire.
La guerre que la Russie livre à l'Ukraine impacte directement les républiques d'Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan), qui sont proches des deux belligérants.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, le Venezuela affiche un soutien en apparence indéfectible à la Russie. Caracas a ainsi reconnu l'indépendance des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, brocardé les lourdes sanctions occidentales infligées à l'économie...
Le 11 février 2022, Gourbangouly Berdymoukhamedov a annoncé son départ de la présidence de la République du Turkménistan.
Les relations que la Russie entretient avec les républiques d’Asie centrale subissent depuis plusieurs années des évolutions importantes. La crise au Kazakhstan - suivie d’une intervention russe - est l’occasion de faire un 360° des relations bilatérales russo-centrasiatiques.
Après deux siècles de domination russe puis soviétique, les cinq républiques d’Asie centrale proclamaient leur indépendance en 1991. Si ces nouveaux États présentent des traits communs, ils ne forment pas pour autant un ensemble homogène, comme en attestent leurs trajectoires pour le moins...
Les républiques d’Asie centrale – le Kazakhstan, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan – se positionnent différemment par rapport aux Talibans, qui ont repris le pouvoir à Kaboul le 15 août 2021.
Plusieurs délégations européennes se sont rendues dans le pays ces derniers mois, dans l'objectif de sécuriser davantage d'approvisionnements. Mais la Chine, la Russie, l'Iran et les Etats-Unis restent mieux placés.
Il y a quelques jours, se tenait le premier sommet entre le président chinois et ses homologues des cinq Républiques d’Asie centrale. Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Kirghizstan et Tadjikistan sont autant d’anciennes Républiques soviétiques -aujourd’hui arrière-cour de la Russie- qui...
Les pays d’Asie centrale sont au cœur d’une région stratégique disputée. Pour autant, il ne faut pas la résumer seulement à une zone « co-gérée » par la Russie et la Chine.
Les électeurs kazakhs renouvellent leur Parlement ce dimanche alors que le pays tente en pleine guerre d’Ukraine de s’émanciper de Moscou.
Traditionnellement, ils sont alliés de la Russie. Le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan, le Turkménistan et le Tadjikistan adoptent une position d’équilibriste depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, entre prises de position pro-Kiev et neutralité diplomatique affichée. Une...
Traditionnels alliés du Kremlin, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan, le Turkménistan et le Tadjikistan adoptent une position d’équilibriste depuis le début de l’invasion russe, entre prises de position pro-Ukraine et neutralité diplomatique.
Audition de Michael Levystone, chercheur associé au Centre Russie/NEI de l'Ifri par la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
Le « Qandy Qantar », ou « Janvier sanglant » en kazakh, fête son premier anniversaire en ce début d’année 2023. Les manifestations qui s’étaient propagées dans tout le pays ont été violemment réprimées par les autorités. Encore aujourd’hui, la justice n’a pas été rendue pour la plupart des...
En 1991, l’effondrement de l’Union soviétique donne naissance en Asie centrale à cinq États indépendants : le Kirghizstan (31 août), l’Ouzbékistan (1er septembre), le Tadjikistan (9 septembre), le Turkménistan (27 octobre), et le Kazakhstan (16 ...
Si aucun des pays d’Asie centrale ne l’a officiellement condamnée, l’agression russe contre l’Ukraine fait grincer des dents dans la région. Jusqu’alors garant de la sécurité, Moscou voit son monopole contesté par d’autres, comme les États-Unis, qui reviennent après leur débâcle afghane.