
Nucléaire iranien : Donald Trump peut-il négocier un nouvel accord ?
On connaît l'amour du président des États-Unis pour « The Art of the Deal », l'art de la négociation.

La question est de savoir s’ils réussiront à imposer leur vision, quand on voit comment les Etats-Unis et Trump imposent leurs conditions à l’Europe au sujet de l’Ukraine.
citée dans Le Monde.
La mer Caspienne, pôle énergétique émergent : Opportunités et limites
La présente note analyse les perspectives d’évolution de la région de la mer Caspienne et de ses acteurs clés, à l’exception de la Russie et de l’Iran, en un pôle énergétique majeur répondant aux besoins de l’Union européenne (UE).
La diplomatie des otages de Téhéran. Le cas des Européens détenus en Iran
La diplomatie des otages de la République islamique d’Iran désigne une stratégie politique et diplomatique dans laquelle Téhéran utilise la détention de citoyens occidentaux, de binationaux ou de citoyens iraniens résidant en Europe, en Australie ou aux États-Unis comme levier dans les négociations diplomatiques. Cette pratique vise à exercer une pression pour obtenir des concessions politiques, économiques ou diplomatiques dans le cadre de la stratégie de Téhéran dite de la réponse asymétrique.
Offensive en Syrie: le jeu trouble de la Turquie
Alors que des groupes djihadistes ont lancé une offensive contre les forces du régime d'Assad, la Turquie, qui entretient des relations tumultueuses avec la Syrie depuis 2011, est soupçonnée d'avoir joué un rôle dans le déclenchement de l'offensive.

Nouvelles géopolitiques de l'énergie - Politique étrangère, vol. 89, n° 4, hiver 2024
Après le drame de Valence et alors que se termine la COP29, le dérèglement climatique oblige à examiner de très près le rythme et les impasses de la transition énergétique. Les États pétroliers du Golfe ont-ils à la fois la volonté et les moyens de transformer leurs économies gazière et pétrolière ? Les États membres de l’Union européenne ont-ils progressé depuis leur réponse en ordre dispersé aux diktats gaziers de Moscou ? Les stratégies européenne et américaine pourront-elles, un jour, converger ? Quelle place, demain et à plus long terme, pour le nucléaire et les énergies renouvelables ?
La relation russo-iranienne à l'épreuve de l'escalade militaire au Moyen-Orient
Les relations entre Téhéran et Moscou ont connu un nouvel élan depuis le début de la guerre en Ukraine, passant d'une relation transactionnelle et asymétrique depuis 1991 à la construction d'un véritable partenariat stratégique. Néanmoins, malgré l’approfondissement des coopérations militaire, spatiale, cyber, policière et nucléaire civile, Moscou se montre réticent à s’engager directement aux côtés de Téhéran contre les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient. Des différences de statut et d’approches freinent ainsi toujours la construction d’une alliance anti-occidentale entre la Russie et l’Iran.
La Russie a-t-elle des alliés ? Chine, Iran, Corée du Nord
Depuis son agression en Ukraine, la Russie développe ses liens avec trois États qui l’accompagnent dans sa contestation de l’ordre occidental. Le partenariat avec la Chine, inégal, est cependant destiné à durer. Avec l’Iran fonctionne une solidarité de sanctionnés. Et la relation avec Pyongyang est essentiellement opportuniste.
Doit on craindre une guerre totale au Proche-Orient ?
Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité IFRI, David Khalfa, codirecteur de l’Observatoire Afrique du Nord-Moyen Orient de la Fondation Jean Jaurès et auteur de « Israël-Palestine, année zéro » (Le Bord de l’eau, à paraître le 18 octobre 2024) et Christine Ockrent, journaliste et essayiste, sont les invités de l'émission jeudi 3 octobre.
Iran et Israël : meilleurs ennemis
L’attaque de missiles iraniens sur le sol israélien le 13 avril 2024, suivie par une riposte d’Israël visant une base militaire proche d’un des principaux sites nucléaires iraniens, fut le point d’orgue d’une guerre multiforme qui oppose les deux pays depuis plusieurs décennies. Alors qu’Israël entretenait les meilleures relations, diplomatiques et même militaires, avec l’Iran du Shah Mohammad Reza Pahlavi, il est apparu très vite qu’il n’en serait pas de même avec la République islamique.
L'accord de Genève entre Iran et 5+1 : au delà des questions nucléaires
La conclusion de l’accord intérimaire de Genève du 24 novembre 2013 constitue une victoire des partisans d’une approche réaliste des relations internationales sur les idéologues, en Iran comme en Occident. En effet, depuis dix ans, les obstacles de politique interne ont joué un rôle majeur dans l’échec des négociations nucléaires entre l’Iran et la « communauté internationale ».
L'Iran et l'Amérique latine : des convergences solides et circonstancielles
Le positionnement anti-occidental du régime iranien et les intentions nucléaires militaires qui lui sont prêtées préoccupent d’autant plus certains milieux en Europe et aux États-Unis que Téhéran semble privilégier un partenariat avec les autorités du Venezuela, et des alliés tout aussi polémiques à l’égard de Washington.
Iran, l'épreuve de vérité
Sans surprise, la dernière rencontre à Moscou entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne conduits par Catherine Ashton d’une part et l’Iran d’autre part n’a débouché sur aucun accord. Il était clair que le « paquet » présenté par les « P5 +1 » comme première étape d’un processus appelé à déboucher sur un accord définitif n’avait aucune chance de convaincre.

Vu d’Iran: quelle(s) stratégie(s) ?
Un des sujets au centre de la 74e assemblée générale de l'ONU : la crise iranienne, et le suspens entretenu par la diplomatie française qui jusqu’au bout a fait mine de croire possible une rencontre entre Hassan Rohani et Donald Trump. En vain.
Le détroit d’Ormuz broie du noir
Les incidents dans le golfe Persique menacent une route majeure pour l’exportation du pétrole. Golfe persique « Soit tout le monde pourra utiliser le détroit d’Ormuz, soit personne ne le pourra. » La menace du général iranien Mohammad Ali Jafari, commandant du Corps des gardiens de la révolution, résonne aux oreilles des Anglais après la perte du Stena Impero.
L'impasse iranienne
En visitant le Musée de la Révolution islamique et de la Défense sacrée à Téhéran, apparaît une évidence souvent oubliée en Europe : la prise d'otage de l'ambassade des États-Unis (novembre 1979 – janvier 1981) et la guerre avec l'Irak (1980 – 1988) ont figé les représentations du monde de l'Iran. Depuis 1979, deux mouvements contradictoires travaillent sa diplomatie, qui renvoient à sa nature de « théocratie constitutionnelle ».

Le Moyen-Orient, terre de passions, terre de tensions
Lundi, dans la salle Belle Epoque de l'Hôtel l’Hermitage, Monaco Méditerranée Foundation (MMF), présidée par Enrico Braggiotti, a lancé sa nouvelle saison sur une question "Vers de nouveaux affrontements au Moyen-Orient ?". Denis Bauchard, conseiller spécial pour le Moyen-Orient à l'IFRI (Institut français des relations internationales), ancien ambassadeur, ancien président de l'Institut du Monde arabe, a animé près d'une heure et demie de conférence avec Thierry de Montbrial.

Téhéran dit se préparer à la fin de l'accord sur le nucléaire
L'Iran a annoncé les prémisses d'une reprise de l'enrichissement d'uranium. Une manière de mettre la pression sur les Européens, au risque de franchir le point de non-retour.

Trump/Iran: coup dur pour les entreprises ?
La décision était attendue. Donald Trump s'est retiré mardi de l'accord sur le nucléaire iranien. En effet, le président américain l'avait déjà promis durant sa campagne. Alors, est-ce qu'une période d'incertitude géopolitique va s'ouvrir ?

L'Iran recommence à exporter son pétrole vers l'Europe

Iran : une lueur d'espoir
L’accord préliminaire conclu à Lausanne la semaine dernière entre l’Iran et le groupe dit P 5 + 1 (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine, Russie et Allemagne) ne doit pas être considéré comme un point d’arrivée mais comme un point de départ. D’ici au 30 juin, date où devrait être signé l’accord final, une autre négociation va s’ouvrir, toute aussi difficile que la première.
Lire la suite sur le site de Ouest-France

« Un accord définitif réintégrera l'Iran dans le concert des nations »
S'agit-il vraiment de l'accord historique attendu par tous ?
Oui, s'il aboutit effectivement à un accord définitif le 30 juin. Il mettra fin à trente-cinq ans de relations conflictuelles entre Téhéran et Washington, réintégrant l'Iran dans le concert des nations et assurant le renoncement à l'arme nucléaire de ce dernier. Les protocoles de contrôle, pour éviter des tricheries de Téhéran, comme celles qui lui avaient permis de construire le site souterrain de Fordow, me semblent très sérieux, très précis.
Lire l'interview sur LesEchos.fr

L’Iran mène-t-il une politique expansionniste ?
Le Yémen est le nouveau terrain de la guerre régionale qui oppose puissances chiites et sunnites. Et l’Iran, chiite, est accusé d’être militairement présent auprès des rebelles Houthis, tombeur du président yéménite (sunnite), Abd Rabo Mansour Hadi. Au Liban, en Syrie, en Irak ou dans la bande de Gaza, l’Iran semble discrètement mais sûrement faire avancer ses pions face à une coalition de pays arabes mobilisés par l’Arabie Saoudite. L’influence de l’Iran s’accroît-elle dans la région ?
Pour en débattre :
- Denis Bauchard, ancien ambassadeur en Jordanie, ancien président de l’Institut du monde arabe et conseiller à l’IFRI (Institut français des relations internationales)
- Thierry Coville, spécialiste de l’Iran, chercheur associé à l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) et professeur à Novancia.
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