Le Sud contre l’Occident ?
2023 a vu se multiplier les forums amplifiant, de plus en plus, la voix d’un « Sud global ». Pour contradictoires et divisés qu’ils soient, ces forums (Brics+, OCS, G20, groupe des 77, sommet des Nouvelles routes de la soie…) expriment de nouveaux rapports de force, et surtout de nouvelles diplomaties, refusant l’alignement sur les puissances hier dominantes et privilégiant les intérêts d’États. Un nouveau monde se dessine, aux contours mouvants, encore incertains.

Attaque du Hamas : l'ombre de l'Iran
En quoi l'attaque du Hamas contre Israël sert-elle les intérêts de l'Iran au Moyen-Orient ?

Femmes d'Iran, un an après
Au moment où le régime paraît affaibli, l’Iran signe son retour dans le jeu international. Le président iranien sera à New York la semaine prochaine pour participer à l’Assemblée générale des Nations Unies. Verra-t-on là encore se cristalliser une nouvelle recomposition de l’ordre international ?
Nucléaire : l’Iran entre coopération et défi
Ces derniers mois, l'Iran a augmenté son stock d'uranium enrichi sur son territoire. Théoriquement, selon un accord signé en 2015 entre l'Iran et les membres du Conseil de sécurité des Nations Unis, le taux d'enrichissement de l'uranium iranien ne devrait pas dépasser 3,6 %. Or l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) révèle qu'il est aujourd'hui enrichi à prêt de 84 %, à un rien des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Depuis mai 2018 et la sortie des Etats-Unis des accords de 2015 décidée par Donald Trump, les négociations avec Téhéran patinent et les Iraniens sont de plus en plus exigeants sur les contreparties à une limitation de leur activité nucléaire.
L’Iran, grand gagnant de la politique chinoise au Moyen-Orient ?
Le 10 mars dernier, la révélation d’un accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran obtenu via une médiation chinoise prend par surprise les observateurs et diplomates occidentaux. Sans précédent, l’intervention de Pékin dans le contentieux opposant Riyad et Téhéran confirme ses ambitions grandissantes à l’égard de la région.
L’heure de l'Asie centrale est-elle arrivée ?
Il y a quelques jours, se tenait le premier sommet entre le président chinois et ses homologues des cinq Républiques d’Asie centrale. Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Kirghizstan et Tadjikistan sont autant d’anciennes Républiques soviétiques -aujourd’hui arrière-cour de la Russie- qui constituent une région stratégique aux yeux de Pékin qui cherche à avancer ses pions sur son flanc occidental, concurrençant ainsi la mainmise ancienne du grand frère russe.
L'impasse nucléaire iranienne : la non-prolifération au défi de crises multiples. L'impact de la guerre en Ukraine et des manifestations sur le retour au JCPOA
Les négociations pour le retour à l’accord sur le nucléaire iranien sont au point mort. Si de nombreux facteurs bloquants propres au dossier sont connus de longue date, tels que le règlement de contentieux avec l’Agence internationale de l’énergie atomique ou le manque de confiance de l’Iran envers les États-Unis, d’autres sont apparus courant 2022.
Les ambitions de la République islamique d’Iran dans le Pacifique
Au mois de janvier 2023, la démonstration de force de la marine de guerre iranienne à proximité de la zone économique exclusive (ZEE) australienne s’inscrit dans un contexte de tensions bilatérales croissantes entre Téhéran et Canberra.
Moyen-Orient : les nouvelles influences
Au Moyen-Orient, la guerre de 2003 représente un tournant. L'État irakien, failli, peine à se reconstruire. L'interventionnisme américain se tempère. D'autres puissances montent : la Russie et la Chine notamment. Les acteurs régionaux, enfin, multiplient les partenariats à géométrie variable.

Nucléaire iranien : 5 minutes pour comprendre pourquoi l’Iran veut "tester la ligne rouge occidentale"
Jusqu’où ira l’Iran dans la poursuite de son programme nucléaire ? La question se pose une nouvelle fois alors que l’Agence internationale du nucléaire (AIEA) a détecté sur son sol des particules d’uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Sous pression, Téhéran a évoqué des « fluctuations involontaires », continuant de nier toute volonté de produire une telle arme. Cette position sera-t-elle tenable sur le long terme ? Le Parisien fait le point.
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