Vers une escalade régionale au Proche-Orient ?
Première édition spéciale de RFI, au lendemain de l'annonce de la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, présentée par Julien Coquelle-Roëhm, avec : Héloïse Fayet, chercheuse à l’Institut français des relations internationales (Ifri), spécialiste de l’Iran et Adel Bakawan, chercheur associé à l’Ifri, spécialiste du Moyen-Orient.
Après la mort de Nasrallah, quelle stratégie régionale pour l’Iran ?
Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne à Beyrouth le 27 septembre. La milice et son dirigeant étaient considérés comme le fer de lance de l’Axe de la Résistance, cette coalition de groupes miliciens majoritairement chiites qui sont au coeur de la stratégie régionale de l’Iran.
Diplomatie : la France est-elle encore audible ?
À la tribune de l'ONU, le 25 septembre, le Président français a, sans succès, exhorté Israël et le Hezbollah à faire taire les armes. La voix de la France est-elle encore audible ? Quelle sera la feuille de route du nouveau Ministre des Affaires étrangères ? Quels seront ses leviers d'action ?
Proche-Orient : l’impossible escalade
Au Proche-Orient, entre menace d'embrasement et forme de dissuasion, la confrontation est-elle sans issue entre Israël, le Hamas, le Hezbollah, l'Iran et les Etats-Unis ? Quelle place des récits dans ces affrontements ? Quel rôle Washington peut-elle vraiment jouer dans les négociations ?
Israël-Hezbollah : fausse désescalade ?
Proche-Orient : la riposte mesurée du Hezbollah libanais contre Israël a-t-elle été configurée pour qu’aucune des deux parties ne perdent la face et pour éviter un embrasement régional ?
« On n’envoie pas des missiles balistiques sans assumer le risque d’une escalade »
Israël a frappé le Liban, mardi 16 avril, et tué un haut commandant du Hezbollah. Quelles peuvent être les répliques de l’attaque iranienne du week-end dernier ? Entretien avec Amélie Férey, chercheuse à l’Ifri.
Attaque de l’Iran : pression américaine, proxys, sites nucléaires… à quoi pourrait ressembler la riposte israélienne ?
Au lendemain de l’attaque iranienne en direction du sol israélien, la réaction de l’État hébreu fait craindre un embrasement régional encore plus important. Les États-Unis appellent pour leur part à la désescalade.
Attaque de l’Iran : défense antiaérienne, alliés… comment« 99 % des tirs » sur Israël ont été interceptés
L’Iran a lancé dans la nuit de samedi dimanche près de 300 projectiles, des drones et des missiles, depuis son sol vers l’État hébreu, selon l’armée israélienne. D’après elle, « 99 % » des tirs ont été interceptés.
Un « croissant chiite » en miettes ? L’évolution de l’influence régionale de l’Iran depuis 1979
Depuis son apparition en 2004, l’expression « croissant chiite » a rapidement gagné en popularité pour décrire l’influence iranienne au Moyen-Orient au travers des populations chiites. S’il permet certes de mieux comprendre l’importance du chiisme, autant comme religion que comme idéologie politique, en Irak ou au Liban, le terme ignore la diversité de cette influence, et sa fragilité grandissante. En effet, sur le plan stratégique, les milices chiites comme le Hezbollah ou l’organisation Badr apparaissent comme les principaux ciments de ce « croissant chiite », notamment pour constituer un corridor logistique de l’Iran à la Méditerranée. Cependant, les guerres successives contre Israël, les États-Unis ou Daech ont permis à ces milices de gagner en indépendance vis-à-vis de Téhéran, et remettent donc en question la pertinence du « croissant chiite ».
Le Hezbollah, héraut des ambitions régionales iraniennes ?
La guerre en Syrie a révélé toute l’ampleur et la complexité des liens entre le Hezbollah et l’Iran. Souvent perçue comme un rapport de donneur d’ordre à exécutant, la relation entre la République islamique et le mouvement chiite libanais recouvre en réalité de multiples dimensions, d’ordre politico-idéologique, socio-économique et militaire.
Après la mort de Nasrallah, quelle stratégie régionale pour l’Iran ?
Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne à Beyrouth le 27 septembre. La milice et son dirigeant étaient considérés comme le fer de lance de l’Axe de la Résistance, cette coalition de groupes miliciens majoritairement chiites qui sont au coeur de la stratégie régionale de l’Iran.
Un « croissant chiite » en miettes ? L’évolution de l’influence régionale de l’Iran depuis 1979
Depuis son apparition en 2004, l’expression « croissant chiite » a rapidement gagné en popularité pour décrire l’influence iranienne au Moyen-Orient au travers des populations chiites. S’il permet certes de mieux comprendre l’importance du chiisme, autant comme religion que comme idéologie politique, en Irak ou au Liban, le terme ignore la diversité de cette influence, et sa fragilité grandissante. En effet, sur le plan stratégique, les milices chiites comme le Hezbollah ou l’organisation Badr apparaissent comme les principaux ciments de ce « croissant chiite », notamment pour constituer un corridor logistique de l’Iran à la Méditerranée. Cependant, les guerres successives contre Israël, les États-Unis ou Daech ont permis à ces milices de gagner en indépendance vis-à-vis de Téhéran, et remettent donc en question la pertinence du « croissant chiite ».
Le Hezbollah, héraut des ambitions régionales iraniennes ?
La guerre en Syrie a révélé toute l’ampleur et la complexité des liens entre le Hezbollah et l’Iran. Souvent perçue comme un rapport de donneur d’ordre à exécutant, la relation entre la République islamique et le mouvement chiite libanais recouvre en réalité de multiples dimensions, d’ordre politico-idéologique, socio-économique et militaire.
Moyen-Orient, le nouveau «Grand Jeu»
Le Moyen-Orient décomposé redevient-il le centre d’un nouveau « Grand Jeu » ?... S’y réinscrivent les puissances globales : des États-Unis faussement tentés par l’éloignement, une Russie qui s’impose sur un échiquier inattendu, une France secouée par les contradictions de ses politiques… Et s’y affrontent les candidats à l’hégémonie régionale : Iran, Turquie, Arabie Saoudite.
Israël-Hezbollah : la nouvelle équation stratégique
Après la guerre de l’été 2006 entre Israël et le Hezbollah, une logique de dissuasion s’est établie entre ces deux acteurs. Les crises sporadiques ont ainsi été contenues et n’ont pas évolué vers des affrontements de grande ampleur.
Crise syrienne : quelles répercussions sur le Liban ?
Si l’impact régional de la crise de pouvoir en Syrie est indéniable et se fait de plus en plus alarmant, force est de reconnaître qu’en dépit de moult pressions, le Liban est parvenu jusqu’à présent à en limiter remarquablement les déstabilisantes retombées.
Israël, Liban, Syrie : la spirale belliciste
Les propos des dirigeants de ces trois pays se sont durcis ces dernières semaines, suscitant un regain de tensions, et faisant craindre un nouveau conflit proche-oriental. Depuis l'intervention israélienne dans le conflit qui avait opposé le Hezbollah à l'État hébreu en 2006, le Liban s'attend à une revanche. Plusieurs événements ont mené à une situation régionale nouvelle, où les protagonistes établissent la confrontation armée comme un horizon stratégique inéluctable, tout en se gardant de la déclencher.
Diplomatie : la France est-elle encore audible ?
À la tribune de l'ONU, le 25 septembre, le Président français a, sans succès, exhorté Israël et le Hezbollah à faire taire les armes. La voix de la France est-elle encore audible ? Quelle sera la feuille de route du nouveau Ministre des Affaires étrangères ? Quels seront ses leviers d'action ?
« On n’envoie pas des missiles balistiques sans assumer le risque d’une escalade »
Israël a frappé le Liban, mardi 16 avril, et tué un haut commandant du Hezbollah. Quelles peuvent être les répliques de l’attaque iranienne du week-end dernier ? Entretien avec Amélie Férey, chercheuse à l’Ifri.
Attaque de l’Iran : pression américaine, proxys, sites nucléaires… à quoi pourrait ressembler la riposte israélienne ?
Au lendemain de l’attaque iranienne en direction du sol israélien, la réaction de l’État hébreu fait craindre un embrasement régional encore plus important. Les États-Unis appellent pour leur part à la désescalade.
Attaque de l’Iran : défense antiaérienne, alliés… comment« 99 % des tirs » sur Israël ont été interceptés
L’Iran a lancé dans la nuit de samedi dimanche près de 300 projectiles, des drones et des missiles, depuis son sol vers l’État hébreu, selon l’armée israélienne. D’après elle, « 99 % » des tirs ont été interceptés.
Vers une escalade régionale au Proche-Orient ?
Première édition spéciale de RFI, au lendemain de l'annonce de la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, présentée par Julien Coquelle-Roëhm, avec : Héloïse Fayet, chercheuse à l’Institut français des relations internationales (Ifri), spécialiste de l’Iran et Adel Bakawan, chercheur associé à l’Ifri, spécialiste du Moyen-Orient.
Diplomatie : la France est-elle encore audible ?
À la tribune de l'ONU, le 25 septembre, le Président français a, sans succès, exhorté Israël et le Hezbollah à faire taire les armes. La voix de la France est-elle encore audible ? Quelle sera la feuille de route du nouveau Ministre des Affaires étrangères ? Quels seront ses leviers d'action ?
Proche-Orient : l’impossible escalade
Au Proche-Orient, entre menace d'embrasement et forme de dissuasion, la confrontation est-elle sans issue entre Israël, le Hamas, le Hezbollah, l'Iran et les Etats-Unis ? Quelle place des récits dans ces affrontements ? Quel rôle Washington peut-elle vraiment jouer dans les négociations ?
Israël-Hezbollah : fausse désescalade ?
Proche-Orient : la riposte mesurée du Hezbollah libanais contre Israël a-t-elle été configurée pour qu’aucune des deux parties ne perdent la face et pour éviter un embrasement régional ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.