L’ASEAN, en marge de l’architecture régionale de sécurité ?
Les dirigeants d’Asie du Sud ne manquent pas de rappeler la « centralité » de l’ASEAN dans l’architecture de sécurité régionale. Pourtant, en pratique, ils tendent à privilégier les partenariats bilatéraux qui marginalisent progressivement cette organisation. Cette fragmentation affaiblit la coopération régionale, accentue les divisions et compromet la stabilité face aux tensions croissantes dans l’Indo-Pacifique. Ces tendances sont préoccupantes, à l’heure où s’aiguise la rivalité sino-américaine.
L’Asie du Sud-Est entre Chine et États-Unis : la stratégie du non-choix ?
Le secret de la réussite des pays de l’Asie du Sud-Est réside dans leur choix du multilatéralisme économique et diplomatique. Le non-choix entre puissances rivales devient problématique. La Chine est redoutée pour son poids et sa proximité envahissante. Et les États-Unis de Trump sont à l’offensive contre le système commercial multilatéral, avec de lourdes conséquences en matière diplomatique. Les pays d’Asie du Sud-Est pourront-ils garder une posture d’équilibre en s’ouvrant à d’autres partenariats ?
Cambodge-Thaïlande : un accord de paix en trompe-l’oeil
Après le Moyen-Orient, Donald Trump a vu en Asie du Sud-Est une nouvelle opportunité de consolider son image de président faiseur de paix. Confirmée à la dernière minute par la Maison-Blanche, sa participation au sommet de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN) a ainsi été conditionnée à l’organisation en grande pompe d’une cérémonie de signature d’un accord de paix entre le Cambodge et la Thaïlande.
Populismes et relations internationales - Politique étrangère, vol. 89, n° 2, été 2024
Les populismes font florès, en Europe et ailleurs : en Argentine, peut-être demain à nouveau aux États-Unis… Que nous disent-ils de nos sociétés ? Et, s’ils arrivent au pouvoir, comment les modèlent-ils ? Leurs politiques économiques ont-elles quelques chances de succès ? Les politiques étrangères de leurs gouvernements influent-elles plus sur leur environnement, ou sur leurs propres sociétés ? Un « Trump 2 » au pouvoir à Washington serait-il totalement libre, et avec quels effets, de ses choix ?
Un an après le coup d’État : une Birmanie en déroute
Le coup d'État de février 2021 s'est heurté à une résistance que les militaires n'attendaient pas : manifestations, boycotts, glissement vers une résistance armée s'opposant à la répression du pouvoir.
Climat : quelle marche suivre ?
Le dossier « Climat : quelle marche suivre ? » fait le point, trente ans après Rio, sur des engagements climatiques sans doute moins brillants, moins assurés, que les proclamations politiques et les emballements médiatiques. Nombre de problèmes de fond demeurent.
Le dilemme des puissances moyennes : Comment AUKUS a remodelé le potentiel d’une coopération E3 dans l’Indo-Pacifique
De manière croissante, l’Indo-Pacifique devient le centre de gravité de l’économie et de la géoéconomie mondiale. Cette région couvre 60% de la population mondiale, 30% du commerce international et 60% du produit intérieur brut (PIB) mondial.
The Economic Pillar of Korea’s New Southern Policy: Building on Existing Assets
La “New Southern Policy” (NSP) de la République de Corée repose avant tout sur la recherche d’une diversification de ses partenariats. Dans le domaine économique, le besoin apparaît certes moins pressant que dans la sphère diplomatique et de sécurité, où la domination des quatre grands acteurs que sont les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la Russie est écrasante.
"Nouvelle politique du Sud", la nouvelle ambition de la Corée à la recherche d'une autonomie stratégique
La nouvelle politique du Sud (NSP), l'initiative de politique étrangère phare du président Moon Jae-in de la République de Corée (ROK), officiellement lancée en novembre 2017, a ouvert un nouveau chapitre dans les relations de Séoul avec l'Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), ainsi qu'avec l'Inde.
L’Asie de l’Est et le COVID-19 : le spectre du retour de la pauvreté
« Quand la Chine tousse, le reste de l’Asie s’enrhume. » Jamais cette boutade n’aura été aussi appropriée. La crise du COVID-19 a révélé l’ampleur de la dépendance de l’ensemble des pays d’Asie orientale à l’égard de la Chine, avec des implications profondes sur l’ensemble de la région, et un probable retour de la pauvreté.
L’ASEAN, en marge de l’architecture régionale de sécurité ?
Les dirigeants d’Asie du Sud ne manquent pas de rappeler la « centralité » de l’ASEAN dans l’architecture de sécurité régionale. Pourtant, en pratique, ils tendent à privilégier les partenariats bilatéraux qui marginalisent progressivement cette organisation. Cette fragmentation affaiblit la coopération régionale, accentue les divisions et compromet la stabilité face aux tensions croissantes dans l’Indo-Pacifique. Ces tendances sont préoccupantes, à l’heure où s’aiguise la rivalité sino-américaine.
L’Asie du Sud-Est entre Chine et États-Unis : la stratégie du non-choix ?
Le secret de la réussite des pays de l’Asie du Sud-Est réside dans leur choix du multilatéralisme économique et diplomatique. Le non-choix entre puissances rivales devient problématique. La Chine est redoutée pour son poids et sa proximité envahissante. Et les États-Unis de Trump sont à l’offensive contre le système commercial multilatéral, avec de lourdes conséquences en matière diplomatique. Les pays d’Asie du Sud-Est pourront-ils garder une posture d’équilibre en s’ouvrant à d’autres partenariats ?
Cambodge-Thaïlande : un accord de paix en trompe-l’oeil
Après le Moyen-Orient, Donald Trump a vu en Asie du Sud-Est une nouvelle opportunité de consolider son image de président faiseur de paix. Confirmée à la dernière minute par la Maison-Blanche, sa participation au sommet de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN) a ainsi été conditionnée à l’organisation en grande pompe d’une cérémonie de signature d’un accord de paix entre le Cambodge et la Thaïlande.
Populismes et relations internationales - Politique étrangère, vol. 89, n° 2, été 2024
Les populismes font florès, en Europe et ailleurs : en Argentine, peut-être demain à nouveau aux États-Unis… Que nous disent-ils de nos sociétés ? Et, s’ils arrivent au pouvoir, comment les modèlent-ils ? Leurs politiques économiques ont-elles quelques chances de succès ? Les politiques étrangères de leurs gouvernements influent-elles plus sur leur environnement, ou sur leurs propres sociétés ? Un « Trump 2 » au pouvoir à Washington serait-il totalement libre, et avec quels effets, de ses choix ?
Climat : quelle marche suivre ?
Le dossier « Climat : quelle marche suivre ? » fait le point, trente ans après Rio, sur des engagements climatiques sans doute moins brillants, moins assurés, que les proclamations politiques et les emballements médiatiques. Nombre de problèmes de fond demeurent.
Un an après le coup d’État : une Birmanie en déroute
Le coup d'État de février 2021 s'est heurté à une résistance que les militaires n'attendaient pas : manifestations, boycotts, glissement vers une résistance armée s'opposant à la répression du pouvoir.
Le dilemme des puissances moyennes : Comment AUKUS a remodelé le potentiel d’une coopération E3 dans l’Indo-Pacifique
De manière croissante, l’Indo-Pacifique devient le centre de gravité de l’économie et de la géoéconomie mondiale. Cette région couvre 60% de la population mondiale, 30% du commerce international et 60% du produit intérieur brut (PIB) mondial.
The Economic Pillar of Korea’s New Southern Policy: Building on Existing Assets
La “New Southern Policy” (NSP) de la République de Corée repose avant tout sur la recherche d’une diversification de ses partenariats. Dans le domaine économique, le besoin apparaît certes moins pressant que dans la sphère diplomatique et de sécurité, où la domination des quatre grands acteurs que sont les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la Russie est écrasante.
"Nouvelle politique du Sud", la nouvelle ambition de la Corée à la recherche d'une autonomie stratégique
La nouvelle politique du Sud (NSP), l'initiative de politique étrangère phare du président Moon Jae-in de la République de Corée (ROK), officiellement lancée en novembre 2017, a ouvert un nouveau chapitre dans les relations de Séoul avec l'Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), ainsi qu'avec l'Inde.
L’Asie de l’Est et le COVID-19 : le spectre du retour de la pauvreté
« Quand la Chine tousse, le reste de l’Asie s’enrhume. » Jamais cette boutade n’aura été aussi appropriée. La crise du COVID-19 a révélé l’ampleur de la dépendance de l’ensemble des pays d’Asie orientale à l’égard de la Chine, avec des implications profondes sur l’ensemble de la région, et un probable retour de la pauvreté.
L'Asie du Sud-Est doit-elle choisir entre Pékin et Washington?
Alors que le sommet de l'Asean vient de s'achever à Bangkok, les pays membres maintiennent leur position d'équilibre diplomatique entre la Chine et les États-Unis – du moins pour le moment.
L’Asean, 50 ans et une «conscience régionale» davantage qu’une identité
Créée le 8 août 1967 en Thaïlande, l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) se compose de dix pays membres : Indonésie, Philippines, Vietnam, Laos, Cambodge, Malaisie, Singapour, Thaïlande, Birmanie et Brunei. Née dans un contexte tumultueux au sortir des indépendances, elle a réussi à concilier le principe fondamental du respect des souverainetés nationales et la nécessité de travailler dans la confiance pour se développer. Marché économique installé et fonctionnel, son défi majeur consiste désormais à conforter sa stature régionale vis-à-vis du voisin chinois. Entretien avec la chercheuse Sophie Boisseau du Rocher*, spécialiste de l’Asie du Sud-Est.
L'Asie du Sud-Est, en situation de « complexification confuse »
A l'occasion du salon aéronautique de Singapour, le Journal de l'Aviation s'est penché sur la situation géostratégique de l'Asie du Sud-Est, considérée comme un « moteur de l'économie mondiale », selon un rapport parlementaire. Alors que les exportations françaises vers Singapour atteignaient 5,9 milliards d'euros en 2012 et que la relation bilatérale entre la France et Singapour en matière de défense est décrite comme un « axe structurant » dans un rapport parlementaire, la « première destination des investissements français » dans la zone ASEAN est également vue comme un « point d'entrée », en raison de sa position stratégique sur la zone.
The ASEAN Community: The Reality of a Vision
Le 31 décembre 2015, l’ASEAN a lancé sa communauté, attendue depuis longtemps, avec peu de fanfare. Ce profil bas a surpris beaucoup d’observateurs : annoncé comme un tournant majeur et le signal de la détermination des Etats membres à renforcer la coopération régionale, le lancement a finalement été modeste et même imperceptible.
Un nouvel acteur en Indo-Pacifique ? La New Southern Policy de la Corée du Sud
Une visioconférence du Centre Asie sur la New Southern Policy du Président Moon a examiné les motivations, les objectifs et les moyens de cette approche, à travers une analyse de la coopération économique et commerciale d'une part (Prospérité) et de la coopération diplomatique et sécuritaire d'autre part (Peuples et Paix ).
Vidéo : présentation de "Politique étrangère", été 2017 - ASEAN : 50 ans d'une expérience singulière
Dominique David, rédacteur en chef de la revue trimestrielle de l'Ifri "Politique étrangère", présente le numéro d'été 2017 (à paraître lundi 12 juin).
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