Proche-Orient
Analyse des facteurs de crise au Proche-Orient, transformé par la guerre en Syrie et la persistance du conflit israélo-arabe, et où les enjeux de souveraineté et de frontières compliquent les problématiques humanitaires.

De Gaza a Moscou
Le 7 octobre 2023 a brisé un peu plus ce qu’il restait du système international mis en place en 1945. Fondé par les vainqueurs, au premier rang desquels figuraient les États-Unis, garants de son fonctionnement, ce système s’est construit sur un principe fondamental : la reconnaissance du caractère unique de la Shoah. En 1948, la création de l’État d’Israël fut une réponse collective et politique à la « solution finale » mise en œuvre par l’Allemagne nazie pour annihiler le peuple juif.
Éthique de la guerre asymétrique à l’ère de l’intelligence artificielle
Guerre Hamas-Israël : récit de deux mois de désinformation
Changement climatique : les Etats insulaires du Pacifique Sud
Pour ce premier épisode, le Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) s’intéresse à une zone à la fois immense et méconnue : l’Indopacifique. Le podcast se concentre sur les états insulaires qui sont parmi les premières victimes du changement climatique. Petits par la taille mais très nombreux, de leur sort dépend l’avenir de la géopolitique mondiale.
Quelle va être l'incidence de l'IA dans la guerre ?
C'est peut-être la première fois que l'intelligence artificielle est utilisée à une telle échelle dans une guerre ; ça se passe depuis deux mois à Gaza.
Le Sud contre l’Occident ?
2023 a vu se multiplier les forums amplifiant, de plus en plus, la voix d’un « Sud global ». Pour contradictoires et divisés qu’ils soient, ces forums (Brics+, OCS, G20, groupe des 77, sommet des Nouvelles routes de la soie…) expriment de nouveaux rapports de force, et surtout de nouvelles diplomaties, refusant l’alignement sur les puissances hier dominantes et privilégiant les intérêts d’États. Un nouveau monde se dessine, aux contours mouvants, encore incertains.
Stratégie militaire israélienne : l’intelligence artificielle au service des bombardements massifs
L’armée se sert de l’IA pour augmenter le nombre de cibles, malgré les dommages collatéraux. Les buts de guerre de l’armée israélienne dans la bande de Gaza sont réaffirmés chaque jour par les autorités : « L’élimination du Hamas et le retour des otages en Israël », comme l’a encore assuré, lundi 4 décembre, le ministre de la défense, Yoav Gallant.
Gaza : quand l’intelligence artificielle intensifie les bombardements israéliens
Après une première « guerre par intelligence artificielle » en 2021 dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a élargi le recours à cette technologie dans ses bombardements actuels visant le Hamas. Celle-ci permet à Israël de démultiplier le nombre de frappes, en évaluant l’ampleur des dégâts collatéraux.
L'influence de la Russie et de la Chine tend à supplanter celle des Etats Unis et de l'Europe
Dans le cadre de notre couverture de la guerre de Gaza et de ses enjeux, L’Orient-Le-Jour a mené une série d’entretiens avec des experts sur cette reconfiguration régionale. Nouvel épisode avec Denis Bauchard, ancien ambassadeur, ancien directeur de la zone Afrique du Nord-Moyen-Orient au ministère français des Affaires étrangères, ancien président de l’Institut du monde arabe et conseiller spécial à l'Ifri.
Guerre Hamas-Israël : les enjeux plus forts que les moyens militaires ?

Pourquoi Benyamin Netanyahou attribue-t-il la solution finale au grand mufti de Jérusalem ?
Devant le Congrès sioniste à Jérusalem mardi 20 octobre, le premier ministre israélien a accusé le grand mufti de Jérusalem pendant la Seconde Guerre mondiale, Haj Amin al-Husseini, d’avoir donné à Adolf Hitler l’idée d’exterminer les juifs d’Europe, lors d’une rencontre en novembre 1941.
Pour Dominique Moïsi, conseiller spécial de l’IFRI, Benyamin Netanyahou « joue avec le feu ».
Les murs ne sont pas une solution, ni à Jérusalem ni en Hongrie (Les Échos)
Un quart de siècle après la chute de celui de Berlin, le monde continue à ériger des murs, à la frontière du Mexique, en Israël ou en Europe. Un paradoxe dans un univers qui se veut globalisé et sans frontières.
A l'extrême nord de l'Angleterre, se dresse toujours fièrement le mur d'Hadrien. Ce n'est certes pas la grande muraille de Chine : ni en longueur ni par la hauteur de ce qui reste de ces fortifications. Mais ce n'en est pas moins une construction impressionnante, dont le message, plus complexe qu'il n'y paraît, est d'une grande actualité.

"Des missiles russes tirés sur la Syrie depuis la mer Caspienne"
Moscou a annoncé l’intensification de ses frappes sur la Syrie, avec notamment l’entrée en action de navires de guerre stationnés en mer Caspienne. Une opération qui mêle frappes aériennes et tirs de missiles de croisière sur près de 1 500 km et qui est « synchronisée avec les actions de l’armée syrienne au sol », selon les autorités russes.

Syrie : la puissance russe en question
Alors que se tient la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, a proposé, dimanche 27 septembre, une nouvelle coalition pour combattre l’Etat islamique en Syrie, intégrant son allié le président Bachar al-Assad.
«L’Europe ne pouvait se faire à cette incongruité patente que la Russie fût une grande puissance», commentait la comtesse de Nesselrode dans les mémoires de son mari, chancelier du tsar au cœur du XIXe siècle. Tout mouvement diplomatique russe est encore vu comme une expansion, au Moyen-Orient surtout. Mais que nous dit vraiment l’engagement de Moscou dans le conflit syrien, réaffirmé ces dernières semaines ?

État islamique, PKK : quelle guerre mène la Turquie ?
Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond à Pierre de Vilno dans Europe Midi sur Europe 1.

L'EI et le PKK dans le viseur de la Turquie
La Turquie est sur le pied de guerre. Le pays poursuit son offensive militaire contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Dans le même temps, le pays vise également le groupe jihadiste Etat islamique. Le samedi 25 juillet, la police turque a d'ailleurs procédé à des dizaines d'arrestations visant le groupe jihadiste et les rebelles du PKK, ont révélé les médias turcs.
L'interview de Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, dans le Grand Soir 3.
La Turquie face au conflit syrien
Semaine décisive pour la Turquie. Jusqu’ici accusée de passivité, voire de complaisance face à la propagation de l’Etat Islamique en Syrie, le pays est cette fois passé à l’action. Depuis jeudi, et encore cette nuit, l’armée turque a mené plusieurs frappes contre les positions djihadistes de l’autre côté de sa frontière. Elle a surtout, et pour la première fois, autorisé l’armée américaine à utiliser ses bases aériennes.
Il faut dire que lundi dernier un attentat suicide attribué à l’Etat Islamique a fait 32 morts et une centaine de blessés dans la ville kurde de Suruç à l’est du pays.
Faut-il y voir un revirement de la politique étrangère turque ? Alors qu’elle semblait prise en tenaille entre le conflit kurde et la menace islamique, la Turquie est-elle en train de clarifier sa position ?

La Russie au Moyen-Orient
Au cours de cette émission, c’est le « renouveau de l’influence russe sur la scène moyen-orientale » qui est examiné et analysé. Les invités évoquent notamment « l’impact des printemps arabes sur la politique moyen-orientale de Moscou, soulignant en particulier les aspects sécuritaires et la nécessité pour la Russie de protéger son environnement proche des risques de contagion, face au développement de l’organisation État islamique en Syrie et en Irak, notamment dans le Caucase, en Tchétchénie » . C’est également pour la journaliste, l’occasion d’évoquer le dossier sur la Russie publié dans le numéro d'été (2/2015) de Politique étrangère : « La Russie, une puissance faible ? ».
Pour écouter et réecouter l'émission

L'intolérable indifférence au sort des chrétiens d'Orient
Poutine-Assad, l'axe d'avant
Les liens tissés depuis plus de quarante ans entre Moscou et Damas ont permis jusqu’ici au régime syrien d’échapper à une intervention militaire extérieure sous mandat des Nations Unies. Moscou n’a jamais ouvertement remis en cause le partenariat stratégique noué avec Damas dès 1970. Certains plaçaient leurs espoirs dans l’après-élection présidentielle russe. Réélu, Vladimir Poutine serait plus regardant sur les atrocités commises par l’armée syrienne. C’était mal le connaître.
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