Proche-Orient
Analyse des facteurs de crise au Proche-Orient, transformé par la guerre en Syrie et la persistance du conflit israélo-arabe, et où les enjeux de souveraineté et de frontières compliquent les problématiques humanitaires.
Replay - Guerre Israël / Iran : premiers enseignements
(Replay de la visioconférence du 19 juin 2025.) Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, l’armée israélienne a opéré de nombreuses frappes sur l’Iran, touchant le programme nucléaire de ce pays et éliminant d’importants responsables sécuritaires.
Pourquoi Poutine offre sa médiation dans le conflit entre Israël et l'Iran ?
En se proposant comme médiateur dans la confrontation militaire entre Israël et l’Iran, Vladimir Poutine entend faire revenir Moscou sur le devant de la scène internationale et préserver Téhéran, son principal allié au Moyen-Orient, même si leur proximité pourrait contrarier ce projet, soulignent des chercheurs.
Une nouvelle ère a débuté au Moyen-Orient avec la guerre lancée par Benyamin Netanyahou contre le régime des mollahs à Téhéran et ses sites nucléaires : « la culture stratégique d’Israël était celle des guerres courtes, Netanyahou l’inscrit dans une logique de guerres longues avec d’incontestables résultats », constate Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales (Ifri). L’Etat hébreu veut redessiner le Moyen-Orient selon ses intérêts et il en a les moyens.
cité par Marc SEMO dans Challenges
Iran / Israël : de l’escalade à la guerre ouverte ?
Vendredi, Israël a lancé son opération « Rising Lion », une attaque massive sur des sites nucléaires iraniens, neutralisant toute une partie de son état major. Des pertes lourdes pour l’Iran, qui a répliqué par des tirs de missiles. Assistons-nous aux premiers jours d’une guerre ouverte ?
Israël engage une opération militaire d’une ampleur jamais vue contre l'Iran
Rising Lion, une opération digne de la bataille d’Angleterre, d’une ampleur jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale. Pour frapper l’Iran dans la nuit de jeudi à vendredi 13 juin, Israël a engagé plus de deux cents avions. Une opération dont le secret avait été bien gardé.
Israël attaque l'Iran : le point de non-retour ?
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a visé des sites liés au programme nucléaire iranien et tué des gardiens de la révolution iranienne. Une attaque à laquelle l'Iran a riposté, faisant au moins 13 morts côté israélien. Le conflit peut-il s'étendre à la région ? Et plus largement, au monde ?
Frappes Israël-Iran : « Un conflit dont l'Iran ne peut pas sortir victorieux »
Cela fait longtemps que les ambitions nucléaires iraniennes obsèdent l’État hébreu mais l'annonce par Téhéran de l'ouverture d'un nouveau centre d'enrichissement de l'uranium a précipité l'opération militaire israélienne.
Iran / Israël : le Moyen-Orient au bord d’une guerre totale ?
Le Moyen-Orient s’embrase à nouveau, avec l’ouverture d’un nouveau front entre Israël et l'Iran. Alors que l'État hébreux a frappé les installations nucléaires iraniennes et que Téhéran riposte à coup de drones. Essayons de comprendre comment on en est arrivé là.
Israël frappe l’Iran… et ses sites nucléaires
"Il est crucial d’œuvrer à la désescalade". Mark Rutte, le secrétaire général de l'Otan, n'a pas caché son inquiétude au lendemain des bombardements d'Israël sur des installations nucléaires iraniennes. L'État hébreu, qui soupçonne l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, a de surcroît tué des figures fortes du régime de Téhéran. Parmi eux : le chef d’état-major iranien, Mohammed Bagheri, puissant chef du corps des Gardiens de la Révolution.
Frappes israéliennes en Iran: « Une attaque contre-productive par rapport au nucléaire iranien »
Regain de tensions géopolitiques au Moyen-Orient après les frappes d’Israël contre l'Iran, visant son programme nucléaire et ses installations militaires. Au moins 20 hauts gradés iraniens ont été tués. Malgré l’enthousiasme de Donald Trump, Washington assure ne pas être impliqué dans ces frappes et avoir juste été prévenu. Des frappes qui interviennent au lendemain de l'annonce, par l'Iran, de l'accélération de sa production d'uranium enrichi. Analyse et décryptage avec l’invitée de la mi-journée de RFI, Héloïse Fayet, chercheuse au Centre d'études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri), responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération.
Pourquoi Benyamin Netanyahou attribue-t-il la solution finale au grand mufti de Jérusalem ?
Devant le Congrès sioniste à Jérusalem mardi 20 octobre, le premier ministre israélien a accusé le grand mufti de Jérusalem pendant la Seconde Guerre mondiale, Haj Amin al-Husseini, d’avoir donné à Adolf Hitler l’idée d’exterminer les juifs d’Europe, lors d’une rencontre en novembre 1941.
Pour Dominique Moïsi, conseiller spécial de l’IFRI, Benyamin Netanyahou « joue avec le feu ».
Les murs ne sont pas une solution, ni à Jérusalem ni en Hongrie (Les Échos)
Un quart de siècle après la chute de celui de Berlin, le monde continue à ériger des murs, à la frontière du Mexique, en Israël ou en Europe. Un paradoxe dans un univers qui se veut globalisé et sans frontières.
A l'extrême nord de l'Angleterre, se dresse toujours fièrement le mur d'Hadrien. Ce n'est certes pas la grande muraille de Chine : ni en longueur ni par la hauteur de ce qui reste de ces fortifications. Mais ce n'en est pas moins une construction impressionnante, dont le message, plus complexe qu'il n'y paraît, est d'une grande actualité.
"Des missiles russes tirés sur la Syrie depuis la mer Caspienne"
Moscou a annoncé l’intensification de ses frappes sur la Syrie, avec notamment l’entrée en action de navires de guerre stationnés en mer Caspienne. Une opération qui mêle frappes aériennes et tirs de missiles de croisière sur près de 1 500 km et qui est « synchronisée avec les actions de l’armée syrienne au sol », selon les autorités russes.
Syrie : la puissance russe en question
Alors que se tient la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, a proposé, dimanche 27 septembre, une nouvelle coalition pour combattre l’Etat islamique en Syrie, intégrant son allié le président Bachar al-Assad.
«L’Europe ne pouvait se faire à cette incongruité patente que la Russie fût une grande puissance», commentait la comtesse de Nesselrode dans les mémoires de son mari, chancelier du tsar au cœur du XIXe siècle. Tout mouvement diplomatique russe est encore vu comme une expansion, au Moyen-Orient surtout. Mais que nous dit vraiment l’engagement de Moscou dans le conflit syrien, réaffirmé ces dernières semaines ?
État islamique, PKK : quelle guerre mène la Turquie ?
Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond à Pierre de Vilno dans Europe Midi sur Europe 1.
L'EI et le PKK dans le viseur de la Turquie
La Turquie est sur le pied de guerre. Le pays poursuit son offensive militaire contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Dans le même temps, le pays vise également le groupe jihadiste Etat islamique. Le samedi 25 juillet, la police turque a d'ailleurs procédé à des dizaines d'arrestations visant le groupe jihadiste et les rebelles du PKK, ont révélé les médias turcs.
L'interview de Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, dans le Grand Soir 3.
La Turquie face au conflit syrien
Semaine décisive pour la Turquie. Jusqu’ici accusée de passivité, voire de complaisance face à la propagation de l’Etat Islamique en Syrie, le pays est cette fois passé à l’action. Depuis jeudi, et encore cette nuit, l’armée turque a mené plusieurs frappes contre les positions djihadistes de l’autre côté de sa frontière. Elle a surtout, et pour la première fois, autorisé l’armée américaine à utiliser ses bases aériennes.
Il faut dire que lundi dernier un attentat suicide attribué à l’Etat Islamique a fait 32 morts et une centaine de blessés dans la ville kurde de Suruç à l’est du pays.
Faut-il y voir un revirement de la politique étrangère turque ? Alors qu’elle semblait prise en tenaille entre le conflit kurde et la menace islamique, la Turquie est-elle en train de clarifier sa position ?
La Russie au Moyen-Orient
Au cours de cette émission, c’est le « renouveau de l’influence russe sur la scène moyen-orientale » qui est examiné et analysé. Les invités évoquent notamment « l’impact des printemps arabes sur la politique moyen-orientale de Moscou, soulignant en particulier les aspects sécuritaires et la nécessité pour la Russie de protéger son environnement proche des risques de contagion, face au développement de l’organisation État islamique en Syrie et en Irak, notamment dans le Caucase, en Tchétchénie » . C’est également pour la journaliste, l’occasion d’évoquer le dossier sur la Russie publié dans le numéro d'été (2/2015) de Politique étrangère : « La Russie, une puissance faible ? ».
Pour écouter et réecouter l'émission
L'intolérable indifférence au sort des chrétiens d'Orient
Poutine-Assad, l'axe d'avant
Les liens tissés depuis plus de quarante ans entre Moscou et Damas ont permis jusqu’ici au régime syrien d’échapper à une intervention militaire extérieure sous mandat des Nations Unies. Moscou n’a jamais ouvertement remis en cause le partenariat stratégique noué avec Damas dès 1970. Certains plaçaient leurs espoirs dans l’après-élection présidentielle russe. Réélu, Vladimir Poutine serait plus regardant sur les atrocités commises par l’armée syrienne. C’était mal le connaître.
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