Proche-Orient
Analyse des facteurs de crise au Proche-Orient, transformé par la guerre en Syrie et la persistance du conflit israélo-arabe, et où les enjeux de souveraineté et de frontières compliquent les problématiques humanitaires.

Aux origines de la contestation étudiante dans l'Amérique des 60's
Peut-on la comparer aux mouvements actuels en faveur de Gaza? Les occupations d'universités se multiplient aux États-Unis, en lien avec la situation au Moyen-Orient.
Guerre à Gaza : l'IA au service des frappes israéliennes
L'IA a permis de frapper la bande de Gaza avec une intensité inédite en générant chaque jour des centaines de cibles. Si son utilisation n'est pas nécessairement contraire au droit international, la façon dont Tsahal y a recours suscite toutefois une controverse.
Biden et le Moyen-Orient : pile tu gagnes, face je perds
La position de Washington est délicate face à l'escalade des tensions dans la région. Les événements dramatiques qui se déroulent en Israël et à Gaza depuis le 7 octobre 2023 connaissent de nouveaux développements, puisque l'on voit désormais Israël et l'Iran s'en prendre ouvertement l'un à l'autre.
IA : faut-il confier la guerre à des robots ?
La guerre a-t-elle basculé dans l’ère de l’IA ? Le ministre de la Défense vient d’annoncer la création d’une agence spécifique, et partout dans le monde, on se pose des questions sur la place prise par les robots et les algorithmes sur les champs de bataille.

« On n’envoie pas des missiles balistiques sans assumer le risque d’une escalade »
Israël a frappé le Liban, mardi 16 avril, et tué un haut commandant du Hezbollah. Quelles peuvent être les répliques de l’attaque iranienne du week-end dernier ? Entretien avec Amélie Férey, chercheuse à l’Ifri.
Attaque de l’Iran : défense antiaérienne, alliés… comment« 99 % des tirs » sur Israël ont été interceptés
L’Iran a lancé dans la nuit de samedi dimanche près de 300 projectiles, des drones et des missiles, depuis son sol vers l’État hébreu, selon l’armée israélienne. D’après elle, « 99 % » des tirs ont été interceptés.
Attaque de l’Iran : pression américaine, proxys, sites nucléaires… à quoi pourrait ressembler la riposte israélienne ?
Au lendemain de l’attaque iranienne en direction du sol israélien, la réaction de l’État hébreu fait craindre un embrasement régional encore plus important. Les États-Unis appellent pour leur part à la désescalade.
Héloïse Fayet : « Une riposte israélienne sur le territoire iranien paraît peu probable »
Au lendemain de l’attaque aérienne iranienne ayant visé Israël dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril, Héloïse Fayet, chercheuse au centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales, où elle dirige le programme de recherche « dissuasion et prolifération », analyse la situation et les possibles ripostes israéliennes.
Israël-Gaza : 6 mois après, le monde a changé ?
Le 7 octobre, le Hamas a lancé une attaque contre Israël. Six mois après, on compte plus de 30 000 morts côté Palestiniens. La communauté internationale commence à lâcher l'état hébreu. Lundi, un bâtiment consulaire iranien a été bombardé. Le conflit peut-il s'étendre? Une paix est-elle possible?
Turquie 2050 : Israël ; Irak ; participation des femmes
Repères sur la Turquie n° 19 - Le programme « Turquie 2050 » développe une analyse prospective sur les thèmes de la diplomatie, de la politique intérieure et de l’économie turques afin d’y anticiper les dynamiques des trente prochaines années.

État islamique, PKK : quelle guerre mène la Turquie ?
Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond à Pierre de Vilno dans Europe Midi sur Europe 1.

L'EI et le PKK dans le viseur de la Turquie
La Turquie est sur le pied de guerre. Le pays poursuit son offensive militaire contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Dans le même temps, le pays vise également le groupe jihadiste Etat islamique. Le samedi 25 juillet, la police turque a d'ailleurs procédé à des dizaines d'arrestations visant le groupe jihadiste et les rebelles du PKK, ont révélé les médias turcs.
L'interview de Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, dans le Grand Soir 3.
La Turquie face au conflit syrien
Semaine décisive pour la Turquie. Jusqu’ici accusée de passivité, voire de complaisance face à la propagation de l’Etat Islamique en Syrie, le pays est cette fois passé à l’action. Depuis jeudi, et encore cette nuit, l’armée turque a mené plusieurs frappes contre les positions djihadistes de l’autre côté de sa frontière. Elle a surtout, et pour la première fois, autorisé l’armée américaine à utiliser ses bases aériennes.
Il faut dire que lundi dernier un attentat suicide attribué à l’Etat Islamique a fait 32 morts et une centaine de blessés dans la ville kurde de Suruç à l’est du pays.
Faut-il y voir un revirement de la politique étrangère turque ? Alors qu’elle semblait prise en tenaille entre le conflit kurde et la menace islamique, la Turquie est-elle en train de clarifier sa position ?

La Russie au Moyen-Orient
Au cours de cette émission, c’est le « renouveau de l’influence russe sur la scène moyen-orientale » qui est examiné et analysé. Les invités évoquent notamment « l’impact des printemps arabes sur la politique moyen-orientale de Moscou, soulignant en particulier les aspects sécuritaires et la nécessité pour la Russie de protéger son environnement proche des risques de contagion, face au développement de l’organisation État islamique en Syrie et en Irak, notamment dans le Caucase, en Tchétchénie » . C’est également pour la journaliste, l’occasion d’évoquer le dossier sur la Russie publié dans le numéro d'été (2/2015) de Politique étrangère : « La Russie, une puissance faible ? ».
Pour écouter et réecouter l'émission

L'intolérable indifférence au sort des chrétiens d'Orient
Poutine-Assad, l'axe d'avant
Les liens tissés depuis plus de quarante ans entre Moscou et Damas ont permis jusqu’ici au régime syrien d’échapper à une intervention militaire extérieure sous mandat des Nations Unies. Moscou n’a jamais ouvertement remis en cause le partenariat stratégique noué avec Damas dès 1970. Certains plaçaient leurs espoirs dans l’après-élection présidentielle russe. Réélu, Vladimir Poutine serait plus regardant sur les atrocités commises par l’armée syrienne. C’était mal le connaître.
Syrie: pourquoi ce soutien jusqu'au-boutiste de la Russie?
Lundi 12 mars, la Russie, par l'intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, a renouvelé son appel à la fin des violences en Syrie "d'où qu'elles viennent". Sergueï Lavrov a, par ailleurs, assuré de son soutien la mission de l'envoyé de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, Kofi Annan, qui se trouvait à Damas samedi dernier. Le même jour, Russes et Arabes avaient cosigné une déclaration en cinq points : "mettre un terme à la violence en Syrie indépendamment de son origine", créer un mécanisme de contrôle d'une possible transition, organiser l'acheminement de l'aide humanitaire, soutenir la mission de Kofi Annan. Dernier élément: rappel du principe de "non-ingérence" dans les affaires syriennes.
Faut-il intervenir en Syrie ?
Le blocage de la diplomatie russe au Conseil de sécurité des Nations unies sur l’adoption d’une résolution ouvrant la voie à une solution sur la crise en Syrie fait l’objet de vives critiques internationales. Les raisons qui poussent la Russie à faire preuve d’une telle intransigeance sur la Syrie ont déjà été maintes fois exposées.
Pourquoi deux émissaires russes se rendent en Syrie?
Tandis que les bombardements ont repris lundi sur la ville de Homs et que les Etats Unis et la Grande Bretagne veinnent de fermer leurs ambassades à Damas, la Russie envoie deux émissaires en Syrie: le chef de sa diplomatie, Sergeï Lavrov, et le chef de ses services de renseignements extérieurs, Maikhaïl Fradkov sont attendus ce mardi dans la capitale syrienne. Trois jours après avoir bloqué, avec la Chine, une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies contre les violences en Syrie, la Russie veut faire entendre sa voix dans le concert des nations.
Alors que les Syriens continuent de manifester et que le Régime de Bachar al-Assad continue de tuer, la Russie envoie des émissaires. Photo: Syriana2011
Tandis que les bombardements ont repris lundi sur la ville de Homs et que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne viennent de fermer leurs ambassades à Damas, la Russie envoie deux émissaires en Syrie. Le chef de sa diplomatie, Sergueï Lavrov, et le chef de ses services de renseignements extérieurs, Mikhaïl Fradkov sont attendus ce mardi dans la capitale syrienne. Trois jours après avoir bloqué, avec la Chine, une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies contre les violences en Syrie, la Russie veut faire entendre sa voix dans le concert des nations.
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Tandis que les bombardements ont repris lundi sur la ville de Homs et que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne viennent de fermer leurs ambassades à Damas, la Russie envoie deux émissaires en Syrie. Le chef de sa diplomatie, Sergueï Lavrov, et le chef de ses services de renseignements extérieurs, Mikhaïl Fradkov sont attendus ce mardi dans la capitale syrienne. Trois jours après avoir bloqué, avec la Chine, une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies contre les violences en Syrie, la Russie veut faire entendre sa voix dans le concert des nations.
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