Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

Ramses 2026. Un nouvel échiquier

Un échiquier mondial haché par les vertiges de puissance...
La Syrie : représailles "post-guerre civile" et rémanence du passé
Bachar Al-Assad estime avoir gagné la guerre qui a démarré en 2011, même si des poches de rébellion demeurent et si la violence tend à nouveau à augmenter.
« Le retournement inouï de la situation politique en Syrie ces derniers jours met l’Occident face à ses responsabilités »
Alors que l’Europe s’est jusque-là tenue à distance du conflit syrien, laissant la Russie, l’Iran et la Turquie jouer leur partition, l’hypothèse d’une normalisation est désormais bel et bien sur la table, analyse la spécialiste du monde méditerranéen, dans une tribune au « Monde ».
Offensive en Syrie: le jeu trouble de la Turquie
Alors que des groupes djihadistes ont lancé une offensive contre les forces du régime d'Assad, la Turquie, qui entretient des relations tumultueuses avec la Syrie depuis 2011, est soupçonnée d'avoir joué un rôle dans le déclenchement de l'offensive.
Turquie 2050 : Turquie-Afrique ; Chypre ; centralisation
Repères sur la Turquie n° 25 - Le programme « Turquie 2050 » développe une analyse prospective sur les thèmes de la diplomatie, de la politique intérieure et de l’économie turques afin d’y anticiper les dynamiques des trente prochaines années.
Cessez-le-feu au Liban : "Cet accord reflète l'état des rapports de force sur le terrain"
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur tôt mercredi au Liban, après deux mois de guerre ouverte entre l'armée israélienne et le mouvement libanais armé soutenu par l'Iran. L'analyse d'Adel Bakawan, chercheur associé au Programme Turquie/Moyen Orient de l'Ifri.
CPI : qui peut arrêter Netanyahou ?
Ce 21 novembre, la Cour pénale internationale a délivré trois mandats d’arrêt, dont l'un vise le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Cette procédure judiciaire est-elle une victoire symbolique pour les Palestiniens ou peut-elle avoir des conséquences concrètes sur le conflit à Gaza ? L'inculpation de Benjamin Netanyahou par la CPI pourrait avoir une influence sur le cours du conflit. L'autre information du jour au Proche-Orient est la possibilité d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, qui serait en voie d'être finalisé. En quoi consisterait cet accord ?
La stratégie guerrière de Benyamin Nétanyahou à l’épreuve du temps
Depuis le 7 octobre, le premier ministre israélien a réaffirmé son pays comme la puissance militaire dominante de la région. Y compris au mépris du droit international. Alors que la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre lui, sa politique peut-elle encore perdurer ? Au lendemain des massacres du 7 octobre, l’une des pires défaillances sécuritaires d’Israël depuis la guerre de Kippour en 1973, son gouvernement s’est lancé dans une démonstration de force multiforme, visant à prouver sa suprématie militaire dans tous les domaines.
Au cœur de la Cour pénale internationale
Dans cet épisode exceptionnel du Monde selon l'Ifri, nous avons l’honneur de recevoir Marc Perrin de Brichambaut, ancien juge à la Cour pénale internationale (2015-2024). Personnalité éminente du droit international, il a également été Secrétaire Général de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), Conseiller d’État, et directeur juridique du ministère des Affaires étrangères. Il a signé, au nom de la France, le Statut de Rome en 1998, acte fondateur de la CPI.

Au Proche-Orient, cette guerre qui ne veut pas finir
1/ A Gaza, la guerre jusqu’où ? 2/ Liban, vers un cadeau à Trump ? 3/ Le périlleux face-à-face Israël-Iran.
Retrouvez Le Club Le Figaro International présenté par Philippe Gélie entouré de Amélie Férey, Chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri et responsable du Laboratoire de recherche sur la défense (LRD), Nadjet Cherigui, Bernard Hourcade et Renaud Girard.
L’effort et la réussite très impressionnants du Maroc en Afrique, des pistes de partenariat avec la France
Paris – L’effort et la réussite très impressionnants du Maroc en Afrique constituent des pistes de partenariat considérables avec la France dans une optique triangulaire, a souligné Thierry de Montbrial, président fondateur de l’Institut français de relations internationales (IFRI).
L'agenda diplomatique du nouveau président
L'actuelle campagne électorale en France a créé une situation inédite faite d’un mélange d’imprévisibilité et d’outrance sans vraiment tenir compte des ruptures intervenues en moins d’un an : Brexit, tentative de coup d’État en Turquie, élection de Donald Trump, reprise d’Alep par Bachar Al-Assad, déclarations de Xi Jinping sur la « mondialisation économique » ou comportement de la Corée du Nord. Le débat, ou plutôt son absence, est visible sous deux angles.
Egypte 2017 : vers de nouvelles turbulences ?
En ce début d’année 2017, l’ordre règne en Egypte au prix d’une répression qui dépasse largement les Frères musulmans, mouvement qualifié de terroriste, et qui touche aussi des acteurs de la révolution du 25 janvier 2011. Cependant la menace terroriste persiste, au Sinaï et même dans l’agglomération du Caire comme en témoigne l’attaque du 11 décembre 2016 contre une église copte. Un malaise est perceptible dans l’opinion publique qui critique ouvertement le gouvernement, voire le président Sissi lui-même. La période de Sissimania semble maintenant révolue.
The Future Middle East Strategic Balance. Conventional and Unconventional Sources of Instability
Cet article évalue ce que pourraient être les équilibres militaires et stratégiques au Moyen-Orient à un horizon de cinq à dix ans.
Dossier RAMSES 2017 : Sécurité : combattre la terreur
Sous la direction de Corentin Brustlein, responsable du Centre des Études de sécurité de l'Ifri.
Dossier RAMSES 2017 : Moyen-Orient, monde arabe : de la division au chaos ?
Sous la direction de Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen- Orient à l'Ifri, et Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine de l'Ifri.

Les ressorts de l’intervention russe en Syrie
« On comprend parfaitement que tout ne dépend pas des États-Unis. Une part importante de responsabilité repose sur les épaules d’autres acteurs essentiels dans l’arène internationale, parmi lesquels une place éminente appartient à la Russie.(1) »
La Russie a-t-elle une grande stratégie au Moyen-Orient ?
En intervenant militairement en Syrie, la Russie n’a pas cherché à s’affirmer comme une puissance hégémonique au Moyen-Orient. Loin de promouvoir l’unilatéralisme, Moscou défend en fait le multilatéralisme. La démonstration de force en Syrie avait notamment pour but de faire comprendre aux États-Unis et à leurs alliés qu’il ne saurait y avoir de négociations
multilatérales dans la région – et au-delà – en excluant la Russie.
Les Kurdes face à Daech : quelle efficacité militaire ?
L'image de l'efficacité militaire kurde renvoie à de courtes périodes historiques du XXe siècle, au mythe des femmes combattantes, et à de réels succès contre Daech. Mais ces succès concercent surtout l'espace syrien. En Irak, le poids militaire kurde est bridé par un défaut de préparation, l'absence d'armements performants, et des divergences tant politiques que tactiques entre les acteurs. Hors soutien occidental, les forces kurdes ne peuvent seules forcer la décision sur le terrain.

Migrations en Afrique : un regard neuf. Politique étrangère, n° 1, printemps 2016
Les déplacements des Africains concernent massivement…l’Afrique seule. Se préoccuper des migrations internationales, c’est donc porter le regard bien au-delà des conjonctures européennes. Ce numéro de Politique étrangère s’y attache, tentant de décrire (dans son dossier Migrations en Afrique : un regard neuf) les déterminants multiples des mouvements migratoires, les tentatives des États du continent noir pour gérer le problème majeur des déplacés internes, les difficultés d’intégration des migrants du travail dans les sociétés d’accueil, ou les faux-semblants des accords euro-africains de réadmission…
Le HDP, un nouveau venu en quête d’ancrage
L’élection présidentielle du mois d’août 2014, puis les élections législatives de 2015 en Turquie ont attiré l’attention sur l’émergence d’un nouveau venu sur la scène politique : le Parti Démocratique des Peuples (HDP, Halkların Demokratik Partisi). Sous l’impulsion de ses deux co-présidents, Figen Yüksekdağ et surtout Selahattin Demirtaş, candidat à l’élection présidentielle de 2014 et figure charismatique désormais indissociable du parti, le HDP s’est imposé sur cet intervalle de temps comme une nouvelle force d’opposition au gouvernement islamo-conservateur du président turc, Recep Tayyip Erdoğan, et de son parti l’AKP.
"Pour le camp occidental, le rôle que jouera la Turquie dans le dénouement de la crise ukrainienne est crucial"
La présidentielle de 2023 n’est pas étrangère au repositionnement géopolitique du président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui se campe en médiateur dans le conflit en Ukraine. Mais la neutralité d’Ankara reste ambivalente, analyse Dorothée Schmid, spécialiste du monde méditerranéen, dans une tribune au « Monde ».
La guerre en Ukraine vue du Sud
Si les médias occidentaux font une large place à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et aux réactions tant en Europe qu’en Amérique du nord et à sa condamnation quasi unanime, la couverture médiatique dans les pays du Sud est beaucoup plus discrète et révèle des sentiments mitigés. En Asie, au Moyen Orient, en Afrique, voire en l’Amérique latine, les commentaires officiels comme ceux de la presse se partagent entre embarras, inquiétude en raison de l’impact de cette situation de guerre sur leur économie, et regain de critiques envers l’Occident.

Guerre en Ukraine : les drones turcs, clés de la résistance armée face à la force de frappe russe.
Déjà vendus dans une dizaine de pays, ces petits fleurons de l’industrie militaire turque sont entrés au service de l’armée ukrainienne après un premier contrat passé avec Ankara en 2019.
Turquie : la fin du double jeu ?
Si depuis plusieurs années, la Turquie s'inscrit avec la Russie dans une relation complexe, oscillant entre coopération et rivalité, elle cherche aujourd'hui à jouer les médiateurs pour mettre un terme au conflit ukrainien. L'heure est-elle venue pour Ankara de choisir son camp ?
De l'Irak à la Syrie : le retour de Daech
Alors que la diplomatie occidentale n’a d'yeux que pour l’Ukraine et les craintes d’une invasion russe ; nous allons nous pencher sur un autre phénomène qui prend de l’ampleur et qui pourrait bientôt occuper les chancelleries à nouveau : la résurgence de Daech.
Afghanistan: tragique destins
Le retour des talibans en Afghanistan semble clore une période de 20 ans, ouverte par l’effondrement des tours du World Trade Center et consacrée sous l’influence des néoconservateurs américains à la démocratisation par la force du monde arabo-musulman. L’idée était que la démocratie devait chasser l’islamisme radical.
Adel Bakawan : « Les ressources du djihad international sont plus importantes qu’en 2001 »
Selon le sociologue Adel Bakawan, cette mouvance est en constante évolution depuis le 11-Septembre. Ses acteurs ont su adapter leur stratégie, leurs actions et même leur idéologie selon les situations.
L’Irak se meurt sous le joug des Nouveaux pharaons
L’Irak a cent ans, et c’est déjà un miracle. Franco-irakien, le sociologue Adel Bakawan fait le sombre état des lieux de cette nation artificielle, corrompue par des milliardaires, mais en ruines à tous les étages.
Adel Bakawan : « Depuis cent ans, l'Irak est un État sans nation »
Le 23 août 1921, le roi Fayçal était installé par les Britanniques à la tête d'un Irak composite, sans réelle identité commune. Cent ans plus tard, l'État irakien est toujours ravagé par un conflit entre nationalismes concurrents et incompatibles, juge l'auteur de « L'Irak, un siècle de faillite ».

France-Maroc : nouvelle crise bilatérale pour Rabat en Europe
Après l'Allemagne et l'Espagne, c'est maintenant la France qui traverse une crise avec le Maroc à la suite des révélations de la presse sur la surveillance de dirigeants politiques français.
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