Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

Ramses 2026. Un nouvel échiquier

Un échiquier mondial haché par les vertiges de puissance...
Israël-Gaza après le 7 octobre
Le conflit à Gaza met aux prises deux acteurs en crise interne : des Palestiniens sans représentation crédible et des Israéliens politiquement très clivés. Les solidarités avec l’un et l’autre camp s’ordonnent internationalement de manière nouvelle, avec les poids inédits des opinions et d’instances internationales qui affectent le rapport de force global. Seule une mobilisation internationale pourra rendre possible une solution à deux États, unique sortie crédible pour un conflit séculaire.

Ramses 2025. Entre puissances et impuissance
Jamais on n’a décompté autant de puissances pouvant, dans leur espace de jeu, dérégler les équilibres internationaux ; jamais les puissances dominantes n’ont semblé aussi impuissantes à parer à la fragmentation du monde.
DOSSIER RAMSES 2025 N° 1 – Moyen-Orient : la recomposition sans fin
Au Moyen-Orient, les acteurs directs du conflit semblent incapables d'en revenir à un dialogue politique, tandis que les acteurs voisins manoeuvrent au fil de leurs intérêts d'État, à la recherche d'une introuvable recomposition régionale. Les puissances extérieures pèsent-elles vraiment ?
DOSSIER RAMSES 2025 – Le monde en questions
Un tour de la planète des crises : acteurs, stratégies, moyens, perspectives...
Turquie 2050 : Fonds souverain turc ; processus d’Ankara ; armes à feu
Repères sur la Turquie n° 22 - Le programme « Turquie 2050 » développe une analyse prospective sur les thèmes de la diplomatie, de la politique intérieure et de l’économie turques afin d’y anticiper les dynamiques des trente prochaines années.
Gaza : l’après-guerre favorisera-t-elle la paix ?
Après dix mois de guerre, la perspective d’une paix entre Israël et Gaza reste difficilement envisageable. Depuis le plan de paix avancé par Joe Biden, Israël comme le Hamas expriment leur accord de principe, mais les négociations patinent sur les conditions pour parvenir au cessez-le-feu.
Un Moyen-Orient entre guerres et recomposition
Dans un Moyen-Orient chaotique, la date du 7 octobre 2023 marque un tournant majeur qui peut conduire à un embrasement de toute la zone. La guerre à Gaza intervient dans une situation déjà en pleine évolution caractérisée par l’affirmation de l’autonomie stratégique de plusieurs puissances régionales de même que par un basculement géopolitique au profit de la Russie et de la Chine.
Iran et Israël : meilleurs ennemis
L’attaque de missiles iraniens sur le sol israélien le 13 avril 2024, suivie par une riposte d’Israël visant une base militaire proche d’un des principaux sites nucléaires iraniens, fut le point d’orgue d’une guerre multiforme qui oppose les deux pays depuis plusieurs décennies. Alors qu’Israël entretenait les meilleures relations, diplomatiques et même militaires, avec l’Iran du Shah Mohammad Reza Pahlavi, il est apparu très vite qu’il n’en serait pas de même avec la République islamique.
Turquie 2050 : Cryptomonnaie ; sport ; feux de végétation
Repères sur la Turquie n° 21 - Le programme « Turquie 2050 » développe une analyse prospective sur les thèmes de la diplomatie, de la politique intérieure et de l’économie turques afin d’y anticiper les dynamiques des trente prochaines années.
Les nouvelles violences qui bousculent notre monde
En prévision du Forum mondial Normandie pour la paix, The Conversation organisait le 20 juin 2024 un webinaire sur les nouvelles violences qui bousculent le monde.
Vers un nouvel empire perse au Moyen-Orient ? Entre mythe et réalité
Depuis quelques années, la montée en puissance de l'Iran s'impose comme une évidence pour de nombreux médias internationaux. On ne compte plus les articles et éditoriaux présentant les bénéfices que l'Iran tirerait du chaos au Moyen-Orient. Profitant de cette situation, il serait tranquillement en train de se constituer comme le "nouvel empire" de la région. Pour certains, il serait même devenu le "joueur stratégique le plus important en Asie occidentale", au détriment des États-Unis et de leurs alliés.
Les défis de l'Égypte du président Sissi
L’Égypte – qui a connu en quatre ans deux révolutions, quatre présidents et trois constitutions – semble entrée dans une phase de stabilisation et de reconstruction politique et économique.
Le président Sissi ne veut pas apparaître comme le restaurateur d’un ordre ancien. En rupture avec l’ère Moubarak, il entend gouverner autrement grâce à l’appui d’une nouvelle génération.
La question sécuritaire en Tunisie : trois questions à Mourad Chabbi
À quelles menaces sécuritaires la Tunisie doit-elle faire face en 2015 ?
Le Président tunisien Beji Caid Essebsi a été récemment intronisé Président de la République tunisienne dans le contexte mouvementé de ce pays. La Tunisie traverse actuellement une passe difficile car les défis sont nombreux et complexes. Trafics de toutes sortes, dissémination des armes légères, terrorismes, problèmes de migration mais également ingérences étrangères pèsent actuellement sur la sécurité de la Tunisie. L’armée peine à réduire les maquis présents sur certains points du territoire et celle-ci, peu préparée à la lutte contre le terrorisme, doit désormais composer avec le terrorisme urbain.
Armée et transition démocratique en Tunisie
Réputée avoir aidé au renversement du président Ben Ali, l’armée tunisienne jouit d’un important capital sympathie au sein de la population.
Le désordre libyen : trois questions à Florence Gaub
L'article que vous avez écrit dans le numéro d’automne 2012 de Politique étrangère, soit un an après la chute de Mouammar Kadhafi, était intitulé « Libye, le rêve de Kadhafi devient-il réalité ? ». Qu'entendiez-vous par là ?
Kadhafi rêvait d’une société déhiérarchisée, sans institutions étatiques. Dans sa vision politique, les questions relevant de la vie commune devaient être réglées par un accord au plus bas niveau, dans les comités et commissions. Son rêve n’est pas devenu une réalité de son vivant, car la sécurité et la production du pétrole étaient restées entre les mains du régime. En 2012, après la chute de Kadhafi, non seulement les Libyens ont tout de suite formé plusieurs comités et commissions, mais une gestion locale de la sécurité et de la production pétrolière s’est mise en place. Voilà pourquoi j’ai écrit que la vision politique de Kadhafi est finalement devenue une réalité, bien que ce soit une réalité bien triste.
Le jihad en Syrie et en Irak: un défi pour la France
Le jihad en Syrie et en Irak a attiré environ 15 000 volontaires étrangers dont 3 000 occidentaux. Parmi ces derniers, de nombreux Français. Les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur en novembre 2014 sont impressionnants : 1132 résidents français étaient alors impliqués dans les filières jihadistes. 376 étaient présents en Syrie ou en Irak, plus de 300 étaient décidés à partir de France, 184 étaient en transit, 199 avaient quitté les zones de guerre (dont 109, de retour en France, avaient été mis en examen) et 49 étaient décédés.
La politique étrangère du Maroc : vers quel positionnement ?
L’équation de la politique étrangère du Maroc semble être profondément marquée tant par le poids des déterminants géopolitique, géoéconomique et géoculturel que par un comportement international segmenté en quatre sous-espaces, selon leur utilité pour la posture géostratégique du Maroc.
La stratégie de croissance du Maroc dans un environnement international en mutation
Le principal enjeu pour l’émergence économique du Maroc, en tant que pays à revenu intermédiaire, réside dans l’accélération de sa croissance.
Les négociations nucléaires avec l’Iran : report ou échec ?
Alors que l’atmosphère était plutôt à l’optimisme, les négociations entre le P5+1 et l’Iran n’ont pu être bouclées avant l’échéance du 24 novembre 2014, et ont tourné court.
Vers une troisième intifada ?
Depuis quelques semaines, les incidents, souvent tragiques, se multiplient à Jérusalem, mais aussi en Cisjordanie voire en Israël même. La presse israélienne, quelle que soit sa sensibilité politique, débat ouvertement des risques d’une troisième Intifada. Cette perspective est-elle d’actualité ?
Frappes américaines à Bagdad : "Rien n'empêche désormais l'Iran de pratiquer la politique de la terre brûlée en Irak"
Le puissant général iranien Qassem Soleimani et un dirigeant pro-iranien ont été tués tôt vendredi dans un raid américain à Bagdad. Cette attaque pourrait provoquer un embrasement dans la région, comme l'explique à LCI le chercheur Adel Bakawan.

Algérie : « Dans les moments de crise, l’armée fait bloc »
Pour la spécialiste de l’Algérie Dalia Ghanem, des mesures coercitives contre le Hirak « seraient une terrible erreur » après la mort, lundi, du chef d’état-major et vice ministre de la défense, Ahmed Gaïd Salah.

« En Irak, la classe dirigeante se pensait éternelle »
Adel Bakawan est un sociologue franco-kurde. Chercheur associé du programme Turquie et Moyen-Orient de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et directeur du centre de sociologie de l’Irak, il propose le 12 décembre une conférence à l’Assemblée nationale sur le mouvement de contestation qui agite aujourd’hui l’Irak.
Colère et grogne risquent de s'inviter au sommet de l'OTAN à Londres
Les dirigeants des pays de l'OTAN se réunissent mardi et mercredi en sommet à Watford, près de Londres, pour le 70e anniversaire de l'alliance, mais l'ambiance est loin d'être festive à cause de multiples différends.
Fin de partie en Syrie ?
Annoncé en décembre 2018, le retrait américain de Syrie provoque une onde de choc. Sur le plan médiatique, la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi (26 octobre 2019) a permis à Donald Trump d'en éclipser les conséquences immédiates. À l'instar de Barack Obama, qui avait assisté en direct à la neutralisation d'Oussama ben Laden (2 mai 2011), Trump a mis en scène l'épisode pour apparaître comme un chef de guerre.

Les soulèvements en Irak, en Iran et au Liban s'enveniment
La rébellion se durcit en Irak, où les contestataires occupent ponts, sites pétroliers et axes routiers. En Iran, le régime affirme avoir maté la rébellion. Au Liban, les manifestations jusqu'ici festives sont depuis dimanche attaquées par des pro- Hezbollah. A Beyrouth comme à Téhéran et Bagdad, les manifestants dénoncent la corruption et la gabegie.
Soldats américains en Syrie : pour le pétrole ou contre l’EI ?
Après avoir ordonné le retrait des soldats américains de Syrie, Washington en a renvoyé plusieurs centaines dans l’est du pays. Le président Trump et le Pentagone invoquent des raisons différentes.
Offensive turque contre les Kurdes : « L’accord entre la Russie et la Turquie, c’est la victoire de Bachar al Assad »
A Sotchi, six heures de négociations… et un « accord historique », s’est félicité le président turc Recep Tayyip Erdogan. Mardi, Ankara et la Russie ont trouvé un accord sur l’avenir de la frontière turco-syrienne. Ce texte, qui met un terme à l’offensive turque sur les populations kurdes, porte aussi en lui l’espoir d’une stabilisation de la région.
20 Minutes décortique le dossier avec deux spécialistes, Adel Bakawan, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et membre de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et Karim Pakzad, spécialiste du Moyen-Orient et chercheur à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).
François Hollande / La Turquie suspend son intervention en Syrie
À l'issue de la rencontre Poutine-Erdogan, Ankara a annoncé l’interruption de son offensive contre les forces kurdes dans le nord de la Syrie. "28 Minutes" en débat, également avec François Hollande.

Offensive turque en Syrie : Entre trêve surprise et point de rupture, où va Erdogan ?
Alors que le retrait des troupes américaines dans le Nord de la Syrie avait ouvert la porte à une offensive turque dans la région, le président turc n’a pas beaucoup attendu pour l’emprunter, déclenchant ainsi la semaine dernière, une opération dont les conséquences humaines et sécuritaires sont déjà dramatiques. En effet, l’Observatoire syrien des droits de l’homme comptait hier 275 morts et 300.000 déplacés.
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