Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

Les tentations nucléaires de l'Arabie saoudite

L'intégration de l'Arabie saoudite sur la scène internationale et la stabilité régionale, notamment grâce à la réduction de sa dépendance aux énergies fossiles, sont des éléments essentiels à la réussite de la Vision 2030 du Royaume, la priorité absolue du prince héritier. Cependant, les déclarations de Mohammed ben Salmane en 2018 et 2021, indiquant que « si l'Iran développe une bombe nucléaire, nous ferons de même dès que possible », combinées aux récentes frappes contre des installations nucléaires iraniennes clés, ne présagent rien de bon pour l'avenir du Royaume, de la région et du régime de non-prolifération dans son ensemble.
(Replay) Afrique du Nord et Moyen-Orient : Perspectives 2023
Captation vidéo de la conférence sur les perspectives en 2023 pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, le 27 janvier 2023 à l'Ifri.
Iran : quelles perspectives pour 2023 ?
Entre contestations sociales, inflation et augmentation de la pauvreté, quelles sont les perspectives pour l'Iran en 2023 ?
Israël et la Chine, un test de loyauté pour les États-Unis ?
Comme les monarchies du Golfe, Israël a renforcé sa coopération économique avec la Chine depuis l’avènement au pouvoir de Xi Jinping en 2013, entraînant un afflux de capitaux chinois, que ce soit dans le secteur de la haute-technologie de Tel Aviv ou encore des infrastructures portuaires israéliennes.
Quand la démocratie israélienne se retourne contre elle-même
Après sept semaines de tractations, Benyamin Netanyahou a présenté jeudi son nouveau gouvernement. L’accord de la coalition convenu après les dernières législatives donne à plusieurs figures de l’extrême-droite anti-arabe, ouvertement raciste, théocratique et homophobe, des ministères-clés. De nombreux intellectuels mais aussi certaines institutions disent leur inquiétude de voir mourir la démocratie israélienne.
Les ambitions iraniennes en Afrique. Une présence idéologique, sécuritaire et économique
La présence iranienne en Afrique est une question à la fois idéologique, économique et sécuritaire.
Le retour de l’Égypte comme puissance régionale ?
Depuis quelques années, l’activisme accru de la politique étrangère égyptienne – dans son voisinage africain, méditerranéen et moyen-oriental – donne l’impression du retour d’une puissance régionale dont l’influence s’est pourtant essoufflée à la fin des années 1960.
Les Émirats arabes unis et la compétition sino-américaine. Vers une politique de non-alignement ?
En un peu de moins de cinq ans, les Émirats arabes unis (EAU) ont accéléré leur rapprochement avec la Chine de Xi Jinping, au point de devenir le premier pays du Golfe à se retrouver au cœur de la rivalité entre Pékin et Washington. Bien que bénéficiant d’une large présence militaire américaine, les EAU ont fait de leur partenariat avec le régime chinois un nouvel axe de priorité qui va au-delà des échanges énergétiques et commerciaux.
Coupe du monde de football 2022 : « Le Qatar est incontournable pour les Occidentaux »
Chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (IFRI) et au Middle east institute de l’université de Singapour, Jean-Loup Samaan est spécialisé dans la géopolitique du golfe arabo-persique. Selon lui, le Mondial n’aura qu’un bénéfice symbolique pour le Qatar, car les liens entretenus par ce pays avec les Occidentaux sont déjà cruciaux.
Qatar: un Emirat très petit, très riche, et très présent sur la scène diplomatique
À partir de dimanche, les yeux du monde se tourneront vers le Qatar. C’est là-bas, dans ce petit Emirat de la Péninsule arabique, au bord du Golfe persique, que se déroulera la Coupe du monde de Football. Une attribution qui, on le sait, fait grincer beaucoup de dents : les appels au boycott se sont multipliés pour dénoncer les aberrations écologiques et les violations des droits humains.Comment fonctionne ce petit pays entouré par des géants ? Pourquoi est-il si riche ? Qui sont ses alliés ?
Yémen : la Corne de l’Afrique en première ligne des prédations du Golfe
Depuis mars 2015, le Yémen est le théâtre d’affrontements entre le gouvernement yéménite, appuyé par une coalition régionale, et les Houthis. Générateur d’instabilité, le conflit yéménite a ranimé la connexion entre la péninsule arabique (Golfe) et la Corne de l’Afrique (Corne).
Quand le vent du " printemps arabe " souffle sur le Golfe Persique
À l'exception notable des cas de Bahreïn et du Yémen, les zones du golfe Persique et de la péninsule Arabique ont été relativement épargnées par la vague de protestation qui a balayé le monde arabe.
La politique américaine vis à vis de la révolution tunisienne
Une nouvelle page de l'histoire des pays arabes est en train de s'écrire sous nos yeux. Le point de départ en a été le geste désespéré du jeune Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid qui a mené à la journée historique du 14 janvier 2011 et au renversement du régime Ben Ali. L'administration Obama est maintenant clairement consciente de l'importance de l'enjeu de la réussite de l'expérience tunisienne à l'échelle de l'ensemble des pays arabes. Du discours du Caire en juin 2009 à celui du département d'État de mai 2011, le président Obama a indiqué qu'il prenait conscience de l'importance de l'enjeu démocratique dans les pays arabes. L'enjeu est que ces évolutions mènent à des régimes qui soient plus respectueux des aspirations légitimes des peuples arabes. Le président Obama et son administration paraissent résolus à ce que les États-Unis agissent en conformité avec ces aspirations.

Après le 11 septembre : les Etats-Unis et le Grand Moyen-Orient
Dix ans après, pourquoi revenir sur un 11 septembre qui n’a cessé de faire parler ? Parce que, volens nolens, la date représente bien un seuil. Un seuil dans la découverte d’un monde nouveau-né de l’après-guerre froide, mais demeuré, dans la dernière décennie du XXe siècle, une sorte de brouillon quelque peu mystérieux.
Les aléas d'une politique non annoncée et ses acteurs
Intervention à la conférence " Les États-Unis et le monde arabe " du 23 mai 2011 organisée par le programme Maghreb/Moyen-Orient de l'Ifri.
L'exceptionnalisme américain constitue une entrave sérieuse à l'exercice de l de la diplomatie. Les rapports de Washington avec les autres nations sont inévitablement marqués par cette conviction inhérente des citoyens américains, des leaders autant que des autres, que les États-Unis sont voués à un destin providentiel et demeurent un phare pour le reste de l'humanité : la " ville qui brille sur la montagne ". En témoignent de nombreux exemples.
Le Printemps Arabe: Premier bilan et propositions pour une politique française
Retour du Caire : premier bilan d'une révolution inachevée
Lorsque l’on déambule aujourd’hui sur la place Al-Tahrir cinq mois après le début des événements révolutionnaires, on se demande comment cette place disgracieuse a pu être le site mythique de la révolution du 25 janvier. Les marchands de souvenirs ont remplacé les manifestants : ils proposent aux passants des drapeaux égyptiens, des tee-shirts frappés du chiffre 25, des porte-clés aux couleurs nationales, des photos de personnalités arabes (Gamal Abdel Nasser côtoie Saddam Hussein, Hassan el-Banna, le fondateur des Frères musulmans, et même, tout sourire, Oussama Ben Laden).
La coopération Europe/Maghreb face aux mutations géostratégiques mondiales
Pièce maîtresse dans la région euro-méditerranéenne, le Maghreb est sollicité par l'Union européenne, et plus récemment par les Etats-Unis, dans le cadre d'une compétition entre ces deux pôles dans leur recherche d'une hégémonie économique.
Un schéma migratoire reconfiguré, dans les faits et dans l'approche politique
La question de la " gestion des flux migratoires " détermine depuis plusieurs années les rapports que l'UE entretient avec ses voisins, les pays du Maghreb. Dans ces relations extérieures, les politiques migratoires européennes sont le plus souvent définies au regard des intérêts des pays de l'UE.

Les doubles nationaux, enquête sur les nouveaux entrepreneurs au Maroc
A partir d'une enquête de terrain réalisée au printemps 2010, cette étude part d'un constat empirique : des Marocains vivant dans un pays du Nord (France, Suède, États-Unis, Canada) et qui, pour certains, y sont nés et y ont toujours vécu, décident de s'installer définitivement au Maroc pour créer leur propre structure entrepreneuriale ou y exercer une activité salariée.
Les partis politiques russophones en Israël : quelle capacité de lobbying ?
Depuis 2009, le parti communautaire (d'immigrés russophones) Israël Beiteinou a acquis une certaine influence sur la politique étrangère et de sécurité israélienne. Il a remporté 15 sièges aux élections législatives de 2009 et son responsable, Avigdor Lieberman, est devenu chef de la diplomatie israélienne.
“En presque six ans de guerre en Syrie, la Russie a toujours soufflé le chaud et le froid”
Après six veto, Moscou a voté lundi 19 décembre la résolution du Conseil de sécurité permettant l’envoi d’observateurs à Alep. Les “surprises” font partie de la stratégie russe, explique Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri.

Proche-Orient. Quels scénarios possibles, un an après le début du processus de paix ?
Syrie : il y a presque un an, le 18 décembre 2015, la résolution 2254 des Nations unies, adoptée à l’unanimité, annonçait le début d’un processus de paix. On est bien loin du compte aujourd’hui.
Syrie : "Il y a à la fois une victoire et un affaiblissement de Bachar el-Assad"
Le régime de Bachar el-Assad est sur le point de reprendre la ville d'Alep, quelles en seront les conséquences ? Pour analyser la situation, Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l'Ifri était invité de l'émission "On va plus loin", présentée par Sonia Mabrouk sur Public Sénat.
Daech, Mossoul
Que va devenir Daech après Mossoul ? Que sait-on de sa stratégie une fois éventré le rêve d'un califat en terre sunnite ? Quelles retombées sur les autres fronts en Syrie, en Libye... ? Quels sont les risques de représailles sur notre sol, en France et en Europe où Daech nous menace de son terrorisme ?
La bataille de Mossoul
Alors que l'offensive sur Mossoul a débuté, de nombreuses questions se posent sur les combats visant à reprendre cette ville symbolique pour l'Etat islamique. La bataille sera-t-elle longue? Quelle part y prend la France? Y a-t-il un risque pour les populations civiles? Comment rétablir l'ordre et l'autorité de l'Etat irakien dans une ville restée aux mains de Daech pendant deux années?

Les ambitions de Vladimir Poutine (et son influence) vont bien au-delà de la Syrie
Finalement, il ne viendra pas. Alors que François Hollande déclarait il y a quelques jours se "poser la question" de recevoir Vladimir Poutine mercredi prochain, en raison des "crimes de guerre" commis par le régime de Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe, l'homme fort du Kremlin a mis fin au suspense.
Ce mardi 11 octobre, Vladimir Poutine a décidé d'annuler sa visite du 19 octobre, programmée de longue date dans le cadre de l'inauguration à Paris du "Centre spirituel et culturel orthodoxe russe". L'Elysée lui avait proposé une "réunion de travail" sur la Syrie avec François Hollande, qui devait lui dire des "vérités", mais sans l'accompagner à cette inauguration.
Un désaccord qui illustre le dialogue de sourds actuel entre la Russie et la France, et plus largement avec les Occidentaux, trois jours après que Moscou a opposé son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep au Conseil de sécurité de l'Onu. Et confirme que même isolé, Vladimir Poutine donne toujours le tempo.
Certains candidats veulent se rapprocher de Vladimir Poutine et de Bachar Al-Assad

Comment Vladimir Poutine est devenu le maître du jeu en Syrie
En un an d'interventions militaires aux côtés de Bachar el-Assad, la Russie a changé la donne en Syrie. Un engagement cynique, sans pitié, qui a profité de la passivité des Etats-Unis
Un an tout juste après leurs premiers bombardements aériens russes en Syrie, ce vendredi, les civils des quartiers est d'Alep mesurent au quotidien le soutien direct apporté par Vladimir Poutine à Bachar el-Assad. Aux innombrables barils artisanaux d'explosifs largués par les aéronefs du régime ont succédé des armes plus sophistiquées. Les missiles perforants capables de réduire un immeuble en tas de gravats pénètrent jusque dans les caves, où dorment les assiégés et où sont parfois installés des hôpitaux de fortune.
La première opération militaire d'envergure de la Russie, en dehors de sa périphérie, depuis le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989, a rebattu les cartes en Syrie. Avant le 30 septembre 2015, le régime de Bachar el-Assad accumulaient les revers militaires, notamment à Idlib et Palmyre et voyait les régions littorales menacées par un nouveau front.
"Assad avait lui-même reconnu qu'il manquait de ressources militaires, la Russie a sauvé le régime et permis d'en stabiliser les lignes. Toute la dynamique militaire du conflit a changé", rappelle le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie. Mieux: il lui a permis de repasser à l'offensive, même si les gains territoriaux, en comptant la reprise de Palmyre à Daech, restent minimes - 2% du territoire.
Alep, l'apocalypse
Que fait l'ONU, et quels sont les véritables buts de guerre de la Russie en Syrie?
Iran / Arabie Saoudite : une guerre froide
La rivalité séculaire entre l’Arabie Saoudite et l’Iran : une guerre froide, mais pas toujours. Depuis la conclusion d’un accord sur le nucléaire iranien, le 15 juillet 2016, l’Iran a effectué un retour en force sur la scène proche-orientale qui contrecarre les projets saoudiens. Les 2 grandes puissances régionales se font la guerre par alliés interposés en Syrie, en Irak et au Yémen, pour ne citer que ces pays.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
