Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

Les négociations États-Unis/Iran sur le nucléaire : les limites de la méthode Trump

Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, Israël a bombardé des cibles militaires et nucléaires en Iran, manifestant son impatience et son intransigeance devant la nucléarisation de la République islamique.
Afghanistan: tragique destins
Le retour des talibans en Afghanistan semble clore une période de 20 ans, ouverte par l’effondrement des tours du World Trade Center et consacrée sous l’influence des néoconservateurs américains à la démocratisation par la force du monde arabo-musulman. L’idée était que la démocratie devait chasser l’islamisme radical.
Adel Bakawan : « Les ressources du djihad international sont plus importantes qu’en 2001 »
Selon le sociologue Adel Bakawan, cette mouvance est en constante évolution depuis le 11-Septembre. Ses acteurs ont su adapter leur stratégie, leurs actions et même leur idéologie selon les situations.
L’Irak se meurt sous le joug des Nouveaux pharaons
L’Irak a cent ans, et c’est déjà un miracle. Franco-irakien, le sociologue Adel Bakawan fait le sombre état des lieux de cette nation artificielle, corrompue par des milliardaires, mais en ruines à tous les étages.
Adel Bakawan : « Depuis cent ans, l'Irak est un État sans nation »
Le 23 août 1921, le roi Fayçal était installé par les Britanniques à la tête d'un Irak composite, sans réelle identité commune. Cent ans plus tard, l'État irakien est toujours ravagé par un conflit entre nationalismes concurrents et incompatibles, juge l'auteur de « L'Irak, un siècle de faillite ».

France-Maroc : nouvelle crise bilatérale pour Rabat en Europe
Après l'Allemagne et l'Espagne, c'est maintenant la France qui traverse une crise avec le Maroc à la suite des révélations de la presse sur la surveillance de dirigeants politiques français.

Recep Tayyip Erdogan renforce son emprise sur la partie turque de Chypre
Le président turc, lors d’une visite de deux jours en République turque de Chypre du Nord, a réitéré son soutien à une solution à « deux Etats distincts ».
Éviction de Benjamin Netanyahu en Israël : et après ?
Une nouvelle page politique s'ouvre en Israël. Un nouveau gouvernement est entré en fonction hier (lundi 14 juin 2021), le premier sans Benyamin Netanyahu en 12 ans. L'ultra-droitier nationaliste Naftali Bennett lui succède au poste de Premier ministre pendant 2 ans. Il sera ensuite remplacé par le centriste Yaïr Lapid. Le nouveau gouvernement est issu de la « coalition du changement ».
Détroit d'Ormuz : la guerre des nerfs
En cas de conflit majeur, l'Iran pourrait décider de fermer le détroit d'Ormuz, ce qui provoquerait une crise énergétique mondiale.
Sahel: l’avenir de Barkhane en suspens
La France a annoncé la suspension « provisoire » des opérations conjointes avec les forces maliennes.
Joe Biden et le Moyen Orient : le changement dans la continuité
La politique américaine au Moyen-Orient semble placée sous le signe de la continuité, mais le ton et les méthodes ont changé. Ce changement affecte notamment les relations des Etats-Unis avec l’Arabie saoudite, la Turquie et Israël. La principale rupture concerne la volonté du président Biden de revenir à l’accord sur le nucléaire iranien. A cela s’ajoute le souci de promouvoir les droits de l’homme à travers le monde. Spécialiste du monde arabe, le diplomate Denis Bauchard, qui fut notamment ambassadeur en Jordanie et directeur pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient au Quai d’Orsay, dresse le bilan des cent premiers jours de l’administration Biden.
La Russie au Moyen-Orient
La position russe, mal comprise en Occident, devant le " printemps arabe " et les crises qui secouent le Moyen-Orient, doit être replacée dans le cadre des lignes de force qui sous-tendent la politique étrangère russe et qui, à bien des égards, prolongent celles de l’Union soviétique.

Où va l'Iran ? – L'Europe centrale est-elle à l'ouest ?
L’Iran reste pour beaucoup le Grand Étranger. À l’image d’une Perse modernisée et occidentalisée par le shah s’est substituée celle d’un pays fermé, arc-bouté sur la réaction religieuse, marginalisé internationalement et pris à la gorge économiquement. L’image qui ressort du dossier que lui consacre ce numéro de Politique étrangère est autre.
La perception israélienne du non-printemps palestinien
Alors que traditionnellement la question israélo-palestinienne fait la une des médias et se trouve régulièrement à l’agenda des institutions de la communauté internationale, la transformation globale de la région et le raz de-marée révolutionnaire qui ont ébranlé le Maghreb et le Machrek ont curieusement relégué celle-ci en marge des débats politiques.
Crise syrienne : quelles répercussions sur le Liban ?
Si l’impact régional de la crise de pouvoir en Syrie est indéniable et se fait de plus en plus alarmant, force est de reconnaître qu’en dépit de moult pressions, le Liban est parvenu jusqu’à présent à en limiter remarquablement les déstabilisantes retombées.
Sahara de tous les dangers. Le Maghreb dans la tourmente ?
Alors qu’à la fin de l’année 2011 les groupes djihadistes étaient relativement circonscrits dans l’espace maghrébin, considérés avant tout comme une nuisance plus qu’une réelle menace, en un an, la situation sécuritaire s’est considérablement dégradée.
L'Iran et l'Amérique latine : des convergences solides et circonstancielles
Le positionnement anti-occidental du régime iranien et les intentions nucléaires militaires qui lui sont prêtées préoccupent d’autant plus certains milieux en Europe et aux États-Unis que Téhéran semble privilégier un partenariat avec les autorités du Venezuela, et des alliés tout aussi polémiques à l’égard de Washington.
Le Brésil et le monde arabe: Les limites d'un rapprochement Sud-Sud
Historiquement, le Moyen-Orient n’a pas été une zone prioritaire pour la diplomatie brésilienne, bien que des rapprochements ponctuels se soient opérés dans les années 1970 et 1980. Avec l’arrivée au pouvoir du président Luiz Inácio Lula da Silva, cette partie du monde a bénéficié d’un intérêt certain de la part des autorités brésiliennes.
Les Frères Musulmans face au défi de l'exercice du pouvoir
Moins d’un mois après l’élection présidentielle remportée par le candidat islamiste Mohamed Morsi, le duel est engagé au sommet de l’État égyptien entre les deux institutions les plus anciennes et les plus puissantes du pays, l’armée et la confrérie des Frères musulmans.
Désir de puissance : Le Qatar a-t-il les moyens de ses ambitions diplomatiques dans le monde arabe ?
Le déclenchement du « printemps arabe » à la fin de l’année 2010 en Tunisie a relancé, de manière inédite, la diplomatie qatarie sur la scène arabe. Sa participation militaire à l’opération de l’OTAN en Libye a remis en selle une diplomatie audacieuse, qui s’était spécialisée depuis une quinzaine d’années dans des médiations tous azimuts plus ou moins réussies (Darfour, Palestine, Corne de l’Afrique, Yémen, Liban, aujourd’hui Syrie…). Cependant, l’ambition nouvelle du Qatar, qui consiste à saisir les soulèvements arabes en s’en faisant le porte-voix par le biais de sa chaîne satellitaire Al-Jazira, renvoie l’émirat à ses propres contradictions, notamment à la nature autoritaire de son pouvoir.
Iran, l'épreuve de vérité
Sans surprise, la dernière rencontre à Moscou entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne conduits par Catherine Ashton d’une part et l’Iran d’autre part n’a débouché sur aucun accord. Il était clair que le « paquet » présenté par les « P5 +1 » comme première étape d’un processus appelé à déboucher sur un accord définitif n’avait aucune chance de convaincre.
Daech, Mossoul
Que va devenir Daech après Mossoul ? Que sait-on de sa stratégie une fois éventré le rêve d'un califat en terre sunnite ? Quelles retombées sur les autres fronts en Syrie, en Libye... ? Quels sont les risques de représailles sur notre sol, en France et en Europe où Daech nous menace de son terrorisme ?
La bataille de Mossoul
Alors que l'offensive sur Mossoul a débuté, de nombreuses questions se posent sur les combats visant à reprendre cette ville symbolique pour l'Etat islamique. La bataille sera-t-elle longue? Quelle part y prend la France? Y a-t-il un risque pour les populations civiles? Comment rétablir l'ordre et l'autorité de l'Etat irakien dans une ville restée aux mains de Daech pendant deux années?
Certains candidats veulent se rapprocher de Vladimir Poutine et de Bachar Al-Assad

Les ambitions de Vladimir Poutine (et son influence) vont bien au-delà de la Syrie
Finalement, il ne viendra pas. Alors que François Hollande déclarait il y a quelques jours se "poser la question" de recevoir Vladimir Poutine mercredi prochain, en raison des "crimes de guerre" commis par le régime de Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe, l'homme fort du Kremlin a mis fin au suspense.
Ce mardi 11 octobre, Vladimir Poutine a décidé d'annuler sa visite du 19 octobre, programmée de longue date dans le cadre de l'inauguration à Paris du "Centre spirituel et culturel orthodoxe russe". L'Elysée lui avait proposé une "réunion de travail" sur la Syrie avec François Hollande, qui devait lui dire des "vérités", mais sans l'accompagner à cette inauguration.
Un désaccord qui illustre le dialogue de sourds actuel entre la Russie et la France, et plus largement avec les Occidentaux, trois jours après que Moscou a opposé son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep au Conseil de sécurité de l'Onu. Et confirme que même isolé, Vladimir Poutine donne toujours le tempo.

Comment Vladimir Poutine est devenu le maître du jeu en Syrie
En un an d'interventions militaires aux côtés de Bachar el-Assad, la Russie a changé la donne en Syrie. Un engagement cynique, sans pitié, qui a profité de la passivité des Etats-Unis
Un an tout juste après leurs premiers bombardements aériens russes en Syrie, ce vendredi, les civils des quartiers est d'Alep mesurent au quotidien le soutien direct apporté par Vladimir Poutine à Bachar el-Assad. Aux innombrables barils artisanaux d'explosifs largués par les aéronefs du régime ont succédé des armes plus sophistiquées. Les missiles perforants capables de réduire un immeuble en tas de gravats pénètrent jusque dans les caves, où dorment les assiégés et où sont parfois installés des hôpitaux de fortune.
La première opération militaire d'envergure de la Russie, en dehors de sa périphérie, depuis le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989, a rebattu les cartes en Syrie. Avant le 30 septembre 2015, le régime de Bachar el-Assad accumulaient les revers militaires, notamment à Idlib et Palmyre et voyait les régions littorales menacées par un nouveau front.
"Assad avait lui-même reconnu qu'il manquait de ressources militaires, la Russie a sauvé le régime et permis d'en stabiliser les lignes. Toute la dynamique militaire du conflit a changé", rappelle le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie. Mieux: il lui a permis de repasser à l'offensive, même si les gains territoriaux, en comptant la reprise de Palmyre à Daech, restent minimes - 2% du territoire.
Alep, l'apocalypse
Que fait l'ONU, et quels sont les véritables buts de guerre de la Russie en Syrie?
Iran / Arabie Saoudite : une guerre froide
La rivalité séculaire entre l’Arabie Saoudite et l’Iran : une guerre froide, mais pas toujours. Depuis la conclusion d’un accord sur le nucléaire iranien, le 15 juillet 2016, l’Iran a effectué un retour en force sur la scène proche-orientale qui contrecarre les projets saoudiens. Les 2 grandes puissances régionales se font la guerre par alliés interposés en Syrie, en Irak et au Yémen, pour ne citer que ces pays.

A Fallouja, l’armée irakienne face à la résistance du groupe EI
L’armée irakienne est partie lundi 30 mai à l’assaut de Fallouja, tenue depuis plus de deux ans par l’organisation Etat islamique. Les forces irakiennes poursuivent leur progression vers le centre-ville, mais se heurtent à une forte résistance jihadiste.

La relation franco-égyptienne, un symbole fort
Visite du Premier ministre algérien en Russie : « L’Algérie cherche à réaffirmer la primauté de ses relations avec la Russie »
La visite du Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, en Russie, les 27 et 28 avril, s'inscrit dans une longue histoire de coopération entre les deux pays. Mais au delà de l'Algérie, le pays de Vladimir Poutine cherche à multiplier ses soutiens dans tout le Maghreb. Ses dernières semaines, Moscou aura reçu les représentants des trois pays du Maghreb: le roi du Maroc, du 13 au 15 mars, et le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, le 14 mars. Quelle lecture pour ce rapprochement entre l’empire de l’Est et le Maghreb ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
