Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

Ramses 2026. Un nouvel échiquier

Un échiquier mondial haché par les vertiges de puissance...
Sahel: l’avenir de Barkhane en suspens
La France a annoncé la suspension « provisoire » des opérations conjointes avec les forces maliennes.
Joe Biden et le Moyen Orient : le changement dans la continuité
La politique américaine au Moyen-Orient semble placée sous le signe de la continuité, mais le ton et les méthodes ont changé. Ce changement affecte notamment les relations des Etats-Unis avec l’Arabie saoudite, la Turquie et Israël. La principale rupture concerne la volonté du président Biden de revenir à l’accord sur le nucléaire iranien. A cela s’ajoute le souci de promouvoir les droits de l’homme à travers le monde. Spécialiste du monde arabe, le diplomate Denis Bauchard, qui fut notamment ambassadeur en Jordanie et directeur pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient au Quai d’Orsay, dresse le bilan des cent premiers jours de l’administration Biden.
Afrique du Nord et Moyen-Orient : Perspectives 2021. Vidéo de conférence
L’année 2020 a été géopolitiquement déterminante pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Relativement épargnée par la pandémie de COVID-19, la région s’achemine vers de nouveaux défis en 2021.
Comment avance la formation du gouvernement libanais ?
Dorothée Schmid, responsable du programme Moyen-Orient est intervenue lors d'une visioconférence du think tank italien ISPI et du Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center pour parler du gouvernement libanais actuel et des politique étrangères française et américaine dans le pays.
L'éviction de l'Europe du Moyen-Orient
Le Moyen-Orient est en ébullition. Cette agitation se traduit par des accès de colère populaire, en Irak et au Liban, à travers lesquels les manifestants appellent à la relève de leurs dirigeants jugés corrompus et incapables. Elle se manifeste par des conflits sans perspective de règlement, en Syrie et au Yémen, qui ont favorisé l'intervention de la Turquie, de la Russie et de l'Iran.
La Chine au Moyen-Orient : un engagement économique croissant, une neutralité politique sous pression
Acteur encore relativement discret et pourtant omniprésent dans la région, la Chine est au Moyen-Orient pour y rester. Fortement dépendante des importations de pétrole et de gaz, elle est le principal partenaire économique de la plupart des pays régionaux.
Accord Israël-Emirats : « C'est une façon de s'accrocher à la sécurité américaine alors que les Etats-Unis veulent se retirer du Moyen-Orient »
En se rapprochant du plus fidèle allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, les Emirats arabes unis tentent d'arrimer leur sécurité à Washington alors que le retrait américain de la région est en train de s'écrire, explique Denis Bauchard, conseiller à l'Ifri.

RAMSES 2021. Le grand basculement ?
Pour sa 38e édition, trois questions majeures sont abordées dans le RAMSES 2021. Santé/Climat : COVID-19, et maintenant ? : Le virus est emblématique de la mondialisation : nul ne contrôle ni ne maîtrise sa circulation. Qui gouverne ? Il n'y a pas de gouvernance spécifique du "transversal", des questions mondialisées : santé, environnement, techniques informationnelles... Europe : se refaire ou se défaire : Comme toujours, le bilan européen est en demi-teinte : pâle et décisif, inévitable. Se refaire ou se défaire, se penser comme projet politique ou vivoter comme simple filet de sécurité : voilà l’option qui est devant la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Monde arabe : 10 ans après le faux printemps : La décennie post-printemps et la crise du coronavirus vont dans le même sens : renforcement du contrôle sur les sociétés, aggravation du poids des régimes autoritaires, situation économique catastrophique, division profonde de sociétés en révolte.
DOSSIER RAMSES 2021 : Monde arabe : 10 ans après le faux printemps
La décennie post-printemps et la crise du coronavirus vont dans le même sens : renforcement du contrôle sur les sociétés, aggravation du poids des régimes autoritaires, situation économique catastrophique, division profonde de sociétés en révolte.
Football : Başakşehir ou Erdogan FC, l’histoire derrière une incroyable ascension
Champion de Turquie, dimanche, pour la première fois de son histoire, Başakşehir, a battu en brèche la suprématie des trois autres grands clubs stambouliotes. Il doit aussi, sa réussite à un personnage : le président Recep Tayyip Erdogan.
Les élections présidentielles en Iran : quels enjeux ?
Dire que la campagne n'a pas été à la hauteur des problèmes du pays est un euphémisme. Des questions essentielles comme les conditions de validation des candidatures aux élections, le respect des droits de l'homme ou tout simplement les programmes concrets de gouvernement, n'ont pas été discutées. Une fois de plus, les grands principes éthiques et les grands mots ont tenu le haut du pavé. De ce point de vue, le scrutin du 12 juin promet d'être un non-événement.
L'AKP face au tabou kurde
La question kurde a reçu un traitement particulier de la part de l'équipe au pouvoir en Turquie. Mais la stratégie kurde de l'AKP reflète comme d'autres dossiers les ambiguïtés doctrinales du parti.
La diplomatie algérienne à la recherche de son âge d'or
.'Dans le bilan sans concession que les Algériens dressent de leur pays sur les vingt dernières années, l'éclipse de la diplomatie algérienne est un sujet passionnel et récurrent.'
Les mutations du terrorisme algérien
Al-Qaida au Maghreb islamique reste fondamentalement une organisation algérienne (le GSPC) qui s’est donné un « projet maghrébin ». Mais elle incarne aussi un second âge du terrorisme qui tente de fondre la problématique algérienne dans une géopolitique globale centrée sur l’antagonisme Islam-Occident. Cette mutation a pris au dépourvu le régime algérien dont l’action reste fondée sur la répression et sur une offre d’amnistie qui semble avoir produit le maximum de ses effets.
Trentième anniversaire de la République islamique : les motifs de satisfaction du régime
Si la population n'a pas de raison de se réjouir, par contre, le régime a pour sa part quelques motifs de satisfaction. Parmi ces derniers, les plus importants sont au nombre de trois mais, comme nous le verrons, ils ont un coût politique et social très élevé et pèsent sur le devenir du pays et de la nation.
Guerre et Paix au Proche-Orient : nouvelles donnes ?
Compte rendu réalisé par Charlotte Teisseire, stagiaire, Ifri Bruxelles.


« Les attentats d’Ankara vont sans doute désenclaver la question kurde »
Deux jours après le double attentat qui a tué quatre-vingt-dix-sept personnes, samedi 10 octobre à Ankara, les autorités turques ont désigné l’organisation Etat islamique comme « suspect numéro un » de cette attaque et ont démenti toute défaillance des services de sécurité. Elles ont également confirmé la tenue des élections législatives le 1er novembre.
Dorothée Schmid, chercheuse et directrice du programme Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (IFRI), revient sur les conséquences de cet attentat pour la Turquie.

Attentats en Turquie : un but politique intérieur derrière cette attaque
Quatre-vingt-six morts et plus de deux-cents blessés, le bilan des deux explosions survenues à Ankara est lourd. À trois semaines d'élections législatives cruciales dans le pays, cet attentat semble clairement avoir un but politique intérieur. Pour Dorothée Schmid, responsable du programme "Turquie contemporaine" à l'IFRI, "on est en train de revenir aux moments les plus opaques de la politique turque".

Le plan secret de Poutine en Syrie
"Malgré les tonnes d'armement livré par les Russes, la Syrie de Hafez el-Assad a continué à mener sa propre partition dans la région", selon Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie-NEI de l'Ifri. "De la même manière, depuis le début de la guerre civile syrienne, les Russes étaient frustrés quant à leur influence limitée sur Bachar el-Assad. Ils cherchaient à avoir une emprise plus forte sur lui."
Pour la Russie, il faut frapper ceux qui menacent Bachar al-Assad
Thomas Gomart est l'invité de Thomas Sotto pour parler du rôle de chaque pays engagé en Syrie.

Quelle est la stratégie militaire de la Russie en Syrie ?
A l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, le président russe a annoncé que la Russie appelait l’ensemble de la communauté internationale à le rejoindre dans la lutte contre le terrorisme qu’il entend mener en Syrie. Alors que les avions russes ont déjà lancé leurs premières frappes - laissant planer un doute sur les cibles : des zones djihadistes ou des quartiers de l’armée syrienne libre ? Le colonel Michel Goya, stratégiste, professeur associé à Sciences-po et Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri) répondent à la question.

Syrie : la puissance russe en question
Alors que se tient la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, a proposé, dimanche 27 septembre, une nouvelle coalition pour combattre l’Etat islamique en Syrie, intégrant son allié le président Bachar al-Assad.
«L’Europe ne pouvait se faire à cette incongruité patente que la Russie fût une grande puissance», commentait la comtesse de Nesselrode dans les mémoires de son mari, chancelier du tsar au cœur du XIXe siècle. Tout mouvement diplomatique russe est encore vu comme une expansion, au Moyen-Orient surtout. Mais que nous dit vraiment l’engagement de Moscou dans le conflit syrien, réaffirmé ces dernières semaines ?

Sommes-nous trop proches de l'Arabie Saoudite ?
L'Arabie saoudite prévoit d'exécuter un opposant chiite de 21 ans, dont le corps devrait être crucifié et «exposé publiquement jusqu'au pourrissement de ses chairs». Le royaume vient pourtant de prendre ses fonctions au sein du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Alors que la France a conclu en juin un accord économique avec l'Arabie saoudite, jusqu'où les réalités économiques peuvent-elles prendre le pas sur la défense des droits de l'Homme ?
Pour en débattre, nous donnons la parole à Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire du Ministère de la Défense, Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe et Mansouria Mokhefi, conseillère spéciale pour le monde arabe à l'Institut français des relations internationales.
L'engagement russe en Syrie : Comme un air de déjà vu ?
L'engagement russe en Syrie ne fait plus aucun doute, à la fois pour sauver le régime d'Assad en difficulté, mais aussi pour asseoir un leadership sur la région au moment où les Etats-unis multiplient les signes de faiblesses et d'errements.

En Algérie, une mutation politique qui prépare l’« après-Bouteflika »
Après vingt-cinq ans passés à la tête des services de renseignements algériens, le général Toufik a été remplacé dimanche 13 septembre par son numéro deux, Athmane Tartag. Le président Abdelaziz Bouteflika assure ainsi son pouvoir.
Turquie : Jusqu’où ira l’offensive d’Ankara contre les kurdes ?
Tensions politiques et sécuritaires, difficultés du parti du Président Erdogan, attentats, militants kurdes en Turquie, guerre en Syrie aux frontières turques, réfugiés - retour sur l'actualité en Turquie.
Invités :
Doan Bui
Ahmet Insel, économiste, politologue, professeur à l'Université de Galatasaray et maître de conférence à Paris I
Dorothée Schmid, docteur en science politique et directrice de recherche à l’Institut français des relations internationales (IFRI), responsable du programme «Turquie contemporaine»
Marc Semo, journaliste, spécialiste des pages "Monde" à Libération
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