Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

Turquie 2050 - Inflation ; CHP et l’État-AKP ; Turquie-Qatar

Repères sur la Turquie n° 32 - Le programme « Turquie 2050 » développe une analyse prospective sur les thèmes de la diplomatie, de la politique intérieure et de l’économie turques afin d’y anticiper les dynamiques des trente prochaines années.
L'Iran et le monde extérieur après les présidentielles : continuité et ouvertures
Les élections présidentielles en Iran : quels enjeux ?
Dire que la campagne n'a pas été à la hauteur des problèmes du pays est un euphémisme. Des questions essentielles comme les conditions de validation des candidatures aux élections, le respect des droits de l'homme ou tout simplement les programmes concrets de gouvernement, n'ont pas été discutées. Une fois de plus, les grands principes éthiques et les grands mots ont tenu le haut du pavé. De ce point de vue, le scrutin du 12 juin promet d'être un non-événement.
L'AKP face au tabou kurde
La question kurde a reçu un traitement particulier de la part de l'équipe au pouvoir en Turquie. Mais la stratégie kurde de l'AKP reflète comme d'autres dossiers les ambiguïtés doctrinales du parti.
La diplomatie algérienne à la recherche de son âge d'or
.'Dans le bilan sans concession que les Algériens dressent de leur pays sur les vingt dernières années, l'éclipse de la diplomatie algérienne est un sujet passionnel et récurrent.'
Les mutations du terrorisme algérien
Al-Qaida au Maghreb islamique reste fondamentalement une organisation algérienne (le GSPC) qui s’est donné un « projet maghrébin ». Mais elle incarne aussi un second âge du terrorisme qui tente de fondre la problématique algérienne dans une géopolitique globale centrée sur l’antagonisme Islam-Occident. Cette mutation a pris au dépourvu le régime algérien dont l’action reste fondée sur la répression et sur une offre d’amnistie qui semble avoir produit le maximum de ses effets.
Trentième anniversaire de la République islamique : les motifs de satisfaction du régime
Si la population n'a pas de raison de se réjouir, par contre, le régime a pour sa part quelques motifs de satisfaction. Parmi ces derniers, les plus importants sont au nombre de trois mais, comme nous le verrons, ils ont un coût politique et social très élevé et pèsent sur le devenir du pays et de la nation.
Guerre et Paix au Proche-Orient : nouvelles donnes ?
Compte rendu réalisé par Charlotte Teisseire, stagiaire, Ifri Bruxelles.

Mahmoud Ahmadinejad à New Delhi : Le rapprochement indo-américain à l'épreuve du « test iranien »

Quel avenir pour les relations irano-européennes ?
Compte-rendu rédigé par Louis Denisty, stagiaire, Ifri Bruxelles
Dubai, the New Arab Dream
Pour la Russie, il faut frapper ceux qui menacent Bachar al-Assad
Thomas Gomart est l'invité de Thomas Sotto pour parler du rôle de chaque pays engagé en Syrie.

Quelle est la stratégie militaire de la Russie en Syrie ?
A l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, le président russe a annoncé que la Russie appelait l’ensemble de la communauté internationale à le rejoindre dans la lutte contre le terrorisme qu’il entend mener en Syrie. Alors que les avions russes ont déjà lancé leurs premières frappes - laissant planer un doute sur les cibles : des zones djihadistes ou des quartiers de l’armée syrienne libre ? Le colonel Michel Goya, stratégiste, professeur associé à Sciences-po et Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri) répondent à la question.

Syrie : la puissance russe en question
Alors que se tient la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, a proposé, dimanche 27 septembre, une nouvelle coalition pour combattre l’Etat islamique en Syrie, intégrant son allié le président Bachar al-Assad.
«L’Europe ne pouvait se faire à cette incongruité patente que la Russie fût une grande puissance», commentait la comtesse de Nesselrode dans les mémoires de son mari, chancelier du tsar au cœur du XIXe siècle. Tout mouvement diplomatique russe est encore vu comme une expansion, au Moyen-Orient surtout. Mais que nous dit vraiment l’engagement de Moscou dans le conflit syrien, réaffirmé ces dernières semaines ?

Sommes-nous trop proches de l'Arabie Saoudite ?
L'Arabie saoudite prévoit d'exécuter un opposant chiite de 21 ans, dont le corps devrait être crucifié et «exposé publiquement jusqu'au pourrissement de ses chairs». Le royaume vient pourtant de prendre ses fonctions au sein du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Alors que la France a conclu en juin un accord économique avec l'Arabie saoudite, jusqu'où les réalités économiques peuvent-elles prendre le pas sur la défense des droits de l'Homme ?
Pour en débattre, nous donnons la parole à Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire du Ministère de la Défense, Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe et Mansouria Mokhefi, conseillère spéciale pour le monde arabe à l'Institut français des relations internationales.
L'engagement russe en Syrie : Comme un air de déjà vu ?
L'engagement russe en Syrie ne fait plus aucun doute, à la fois pour sauver le régime d'Assad en difficulté, mais aussi pour asseoir un leadership sur la région au moment où les Etats-unis multiplient les signes de faiblesses et d'errements.

En Algérie, une mutation politique qui prépare l’« après-Bouteflika »
Après vingt-cinq ans passés à la tête des services de renseignements algériens, le général Toufik a été remplacé dimanche 13 septembre par son numéro deux, Athmane Tartag. Le président Abdelaziz Bouteflika assure ainsi son pouvoir.
Turquie : Jusqu’où ira l’offensive d’Ankara contre les kurdes ?
Tensions politiques et sécuritaires, difficultés du parti du Président Erdogan, attentats, militants kurdes en Turquie, guerre en Syrie aux frontières turques, réfugiés - retour sur l'actualité en Turquie.
Invités :
Doan Bui
Ahmet Insel, économiste, politologue, professeur à l'Université de Galatasaray et maître de conférence à Paris I
Dorothée Schmid, docteur en science politique et directrice de recherche à l’Institut français des relations internationales (IFRI), responsable du programme «Turquie contemporaine»
Marc Semo, journaliste, spécialiste des pages "Monde" à Libération

« Au Liban et en Irak, à l'opposé du printemps arabe, on réclame un État fort »
Au Liban, la crise des ordures traîne depuis le mois de juillet et exaspère les habitants de Beyrouth et des environs. Depuis le milieu de l'été, dans les grandes villes irakiennes, la population a commencé à manifester contre les coupures de courant la privant de ventilateurs et de climatiseurs alors que sévissaient des températures de 50 degrés. Ces aspects matériels cristallisent la contestation mais derrière eux, c'est l'immobilisme de la classe politique et le système en place qui sont visés. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans la capitale libanaise et un ministère a été occupé. En Irak, le premier ministre a dû mettre en œuvre une réforme constitutionnelle sous pression de la rue. Le point avec Mansouria Mokhefi, conseiller Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Terrorisme. Les responsabilités internationales dans l’essor du djihadisme radical
Les apprentis-sorciers extérieurs au monde musulman non arabe et arabe, en ce qu’ils ont pu flatter ou aider le radicalisme djihadiste, ne sont pas rares. Dans le monde musulman non plus.
Invité : Denis Bauchard, ancien diplomate, conseiller pour le Moyen-Orient à l'IFRI
Damas, épicentre du désordre mondial ?
Plus de 4 ans de guerre en Syrie. Un conflit qui bouleverse désormais la stabilité régionale, voire mondiale à travers la crise des migrants et la hausse de la menace terroriste islamiste. La résolution du conflit est-elle un préalable à un ‘’retour à la normale’’ ?
Invités :
Christophe Ayad, rédacteur en chef au Monde, chef du service international
Denis Bauchard, ancien diplomate, conseiller pour le Moyen-Orient à l'IFRI
Pierre Razoux, chargé d’enseignement à Sciences Po et à l’Ecole de Guerre
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