Sécurité - Défense
Sous l’effet de la compétition stratégique mondiale, les enjeux de sécurité et de défense sont marqués par le retour des guerres majeures et de la dissuasion nucléaire, la transformation du terrorisme et la course aux technologies militaires.
Sujets liés
Char de combat : obsolescence ou renaissance ?
Depuis février 2022, les forces russes et ukrainiennes ont perdu plus de 5 000 chars de combat, un volume très supérieur à l’ensemble du parc européen actuel. Fer de lance de la doctrine soviétique dont sont issus les deux belligérants, le char a été déployé en grand nombre et s’est avéré être une cible de choix pour des drones devenus de plus en plus nombreux et efficaces au fil des mois. Le grand nombre de vidéos de frappes de drone contre des chars a d’ailleurs poussé un certain nombre d’observateurs à conclure, une fois de plus, à l’obsolescence de ceux-ci sur un champ de bataille moderne. Cette approche doit être nuancée par une étude plus fine des pertes, les drones n’étant que rarement à l’origine de la perte elle-même causée par la conjugaison de plusieurs facteurs comme les mines, l’artillerie ou d’autres armes antichar.
Reprise des essais nucléaires américains : « On ne fait pas de rodomontade avec des armes nucléaires »
Alors qu’il s’apprêtait à rencontrer son homologue chinois Xi Jinping en Corée du Sud, Donald Trump a ordonné de recommencer les essais nucléaires. Cette déclaration, qui s’inscrit dans le durcissement de ton de Washington face à Moscou, « est hasardeuse de la part d’un président américain », estime Jean-Louis Lozier, spécialiste de la dissuasion nucléaire.
La reprise des essais nucléaires, annoncée par Donald Trump, est-elle crédible ?
Donald Trump a annoncé la reprise des essais nucléaires américains. Une annonce qui intervient après des démonstrations russes. Quel est l'enjeu de cette déclaration ?
Modernisation, puis désescalade… et nouveaux essais : la volte-face permanente de Trump sur les armes nucléaires
Le président américain a annoncé sa volonté de reprise des essais nucléaires, suspendus depuis 1992. Ce revirement inattendu, annoncé quelques jours après un appel à la « désescalade », risque de relancer une dangereuse course aux armements avec Moscou et Pékin.
« L’Europe a les moyens militaires de faire face à la Russie mais cela suppose une autre cohérence stratégique »
« 20 Minutes » a interrogé Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales, qui vient de publier une étude sur « l’autonomie capacitaire de l’Europe », notamment face à la menace de la Russie
Qu’entend Trump en parlant de tester ses armes nucléaires ?
Le président américain a demandé jeudi au Pentagone de «commencer à tester» les armes nucléaires des États-Unis. Ses déclarations sèment la confusion.
États-Unis : pourquoi Trump ordonne la reprise des essais nucléaires américains
Est-ce une provocation diplomatique ? Juste avant cette poignée de main avec Xi Jinping, le président chinois, Donald Trump fait monter la pression avec ce message posté sur son réseau social : "En raison des programmes d'essais menés par d'autres pays, j'ai demandé au ministère de la guerre de commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d'égalité." Et alors qu'il rentre aux États-Unis, ce jeudi 30 octobre, il fait cette deuxième déclaration depuis son avion : "On ne fait plus d'essais. On les a arrêtés il y a des années. Je pense qu'il faudrait qu'on en fasse de nouveau."
Reprise des essais, nouveaux missiles, drones... Assiste-t-on à une escalade nucléaire entre les États-Unis et la Russie ?
Le président américain a ordonné jeudi la relance des essais d’armes nucléaires des États-Unis, sans en détailler les modalités. Pour la chercheuse à l’Ifri Héloïse Fayet, le républicain s’inscrit dans la lignée d’une rhétorique nucléaire « de plus en plus animée et affirmée, mais jusqu’à présent plutôt du côté russe ».
Le missile russe Bourevestnik, arme psychologique de Poutine destinée à effrayer les Occidentaux — Le président russe a présenté l’engin à propulsion nucléaire comme une arme « unique au monde ». Mercredi, le Kremlin a annoncé le test d’un drone sous-marin capable d’emporter une charge atomique. « En l’état, on a du mal à comprendre l’intérêt militaire d’un tel missile pour les Russes. C’est avant tout une arme psychologique, destinée à montrer que Moscou maintient ses capacités d’ingénierie », commente Héloïse Fayet.
citée par Claire Gatinois et Chloé Hoorman dans Le Monde
Milices, exactions, « fragmentation du pays » : que se passe-t-il au Soudan ?
La prise de la ville d’el-Facher par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), dimanche, est un tournant dans la guerre qui ravage le Soudan depuis plus de deux ans. Le pays est divisé et les experts alertent sur un nettoyage ethnique. On fait le point sur la situation avec Thierry Vircoulon, chercheur associé au Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri.
Dans quelles conditions la Russie pourrait-elle mener une frappe nucléaire ?
La pratique russe de la dissuasion nucléaire a souffert d'un fort décalage entre une rhétorique très agressive et des actions beaucoup plus modérées, voire prudentes. Pour rendre plus crédible sa stratégie, Moscou, qui a abaissé son seuil d'emploi de l'arme atomique, accompagne désormais ses menaces de mesures concrètes. Interviewé par La Libre Belgique, Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie de l'Ifri, a consacré une étude à l'évolution de la stratégie de dissuasion nucléaire russe au regard de la guerre en Ukraine.
Après le Brexit, le Royaume-Uni veut renforcer sa dissuasion nucléaire
Londres veut relever le nombre de ses têtes nucléaires, afin de rappeler qu'il appartient au petit club des grandes puissances nucléaires même s'il a quitté l'Union européenne.
La France lance la conception de sa nouvelle génération de sous-marins lanceurs d’engins
La France a lancé vendredi la conception de ses sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) de troisième génération, appelés à incarner à partir de 2035 la composante océanique de sa force de dissuasion nucléaire.
Barkhane: quels résultats concrets sur le terrain militaire?
Le sommet du G5 Sahel s'est achevé aujourd'hui à Ndjamena. De Paris où il a participé au sommet en visioconférence, Emmanuel Macron a annoncé le maintien en l'état, au moins jusqu'à l'été, des effectifs de l'opération Barkhane soit 5100 soldats français.
Un tigre de papier, le traité d'interdiction des armes nucléaires?
Le 22 janvier 2021, entrait en vigueur le Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires élaboré sous l’égide de l’ONU.
Déradicalisation des terroristes : « Le constat est rassurant, mais il ne faut pas crier victoire trop vite »
INTERVIEW - Dans une étude, le chercheur à l'Ifri Marc Hecker souligne que sur les 64 personnes condamnées pour des faits de terrorisme suivies par le programme de déradicalisation depuis 2018, aucune n'a récidivé.
Le difficile suivi des radicalisés en milieu ouvert
Deux ans après le lancement d’un programme spécialisé par l’administration pénitentiaire, une étude de l’IFRI, à paraître lundi 1er février, incite à pérenniser le dispositif de prise en charge.
Jihadisme : la déradicalisation efficace ?
« Jihadiste un jour, jihadiste toujours ? » Telle est la question sur laquelle s’est penchée l’Ifri, l’Institut français des relations internationales, pour élaborer un rapport concernant les programmes de déradicalisation en France.
Les résultats encourageants du programme de déradicalisation Pairs
Le chercheur Marc Hecker salue le « résultat rassurant » du programme Pairs. Sur 64 personnes condamnées pour terrorisme et accompagnées, aucune n’est retournée en prison pour de tels faits. Parmi les dizaines de condamnés pour des faits de terrorisme qui ont suivi un programme d’accompagnement à leur sortie de prison, aucun n’a récidivé.
Djihasdiste un jour, djihasdiste toujours ?
Ce sont des résultats encourageants. Parmi les dizaines de condamnés pour des faits de terrorisme qui ont suivi un programme d’accompagnement à leur sortie de prison, aucun n’a récidivé.
Terrorisme : le bilan "encourageant" du programme de suivi des individus radicalisés
Sur les 120 personnes suivies depuis 2018 par le programme d’accompagnement des individus radicalisés, aucune n’a récidivé en matière de terrorisme, selon un rapport de l’Ifri (Institut français des relations internationales) que franceinfo révèle dimanche 31 janvier.
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