Sécurité - Défense
Sous l’effet de la compétition stratégique mondiale, les enjeux de sécurité et de défense sont marqués par le retour des guerres majeures et de la dissuasion nucléaire, la transformation du terrorisme et la course aux technologies militaires.
Sujets liés
La politique russe de recrutement de combattants et d’ouvrières en Afrique subsaharienne
La guerre russo-ukrainienne, déclenchée le 24 février 2022, s’est rapidement internationalisée. La Russie et l’Ukraine se sont très vite efforcées de mobiliser leurs alliés afin d’obtenir un soutien politique et diplomatique, ainsi que des ressources militaires et économiques. Mais les deux belligérants ont aussi cherché à recruter des étrangers à titre privé pour soutenir leurs efforts de guerre respectifs. Cette politique est globale et s’étend de l’Amérique latine à l’Extrême-Orient. L’Afrique subsaharienne, dans ce panorama, présente un intérêt particulier car elle constitue un vivier de recrutement vaste et facilement accessible, en raison de taux de pauvreté élevés dans la plupart des pays de la zone conjugués à un important désir d’émigration.
Retour de l’idée de guerre en Europe : « Les Européens sont en train de redécouvrir que leur sécurité a un prix »
L’historien Thomas Gomart analyse le mouvement de « réarmement » engagé ces dernières années par les Européens, sur fond d’invasion russe de l’Ukraine et de désengagement des Etats-Unis de Donald Trump.
Maîtriser les airs : la supériorité aérienne occidentale en question
Quelques mois après la parution d’un très remarqué et débattu Focus stratégique de l’Ifri sur les perspectives pour la supériorité aérienne occidentale, le Collimateur revient sur le sujet et les conclusions de l’étude avec l’un de ses auteurs, Jean-Christophe Noël.
Quand la Chine convoite Taïwan
Une vidéo diffusée sur X révèle pour la première fois des embarcations de combat menaçant Taïwan.
Heloïse Fayet : « La dissuasion nucléaire fonctionne toujours »
Heloïse Fayet responsable du programme de recherche « Dissuasion et prolifération » au Centre des études de sécurité de l’Ifri, décrypte pour WARM by 2050NOW les grands enjeux du nucléaire militaire dans un contexte géopolitique bouleversé.
L’Inde sur le pied de guerre après l’attentat revendiqué au Cachemire par des islamistes
Le groupe Kashmir Resistance, émanation d’un réseau islamiste pakistanais, a revendiqué l’attaque armée de mardi 22 avril dans la vallée himalayenne, qui a fait au moins 26 morts civils. Delhi annonce une « réponse forte ».
Les trois raisons qui font de l’Arctique un enjeu stratégique
Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, explique comment la région polaire est devenue un des nœuds géostratégiques du monde.
Vers un accord Trump-Iran sur le nucléaire ?
Donald Trump a entamé avec les mollahs des négociations au sujet du nucléaire iranien. Un revirement inattendu, alors que les deux pays n’entretiennent plus de relations diplomatiques officielles depuis 1980.
Nucléaire iranien : Donald Trump peut-il négocier un nouvel accord ?
On connaît l'amour du président des États-Unis pour « The Art of the Deal », l'art de la négociation.
Sécurité européenne : planifier l’après-guerre ou anticiper la prochaine guerre ?
Aujourd'hui, Marie Krpata s'intéresse aux tentatives de l’Europe de jouer un rôle dans la redéfinition de la sécurité européenne dont les jalons sont en train d’être posés par Washington et Moscou.
La dissuasion nucléaire française peut-elle protéger l'Europe ?
La France est la seule puissance nucléaire souveraine d'Europe, alors que les bombes atomiques américaines sont soumises à l'accord de Trump et que la dissuasion britannique semble plus fragile que jamais. De nombreux pays d'Europe souhaiteraient donc bénéficier de ce « parapluie nucléaire ».
"Pourquoi remplacer le Famas par un fusil d’assaut étranger ?"
Le Famas, fusil d’assaut Made in France, devrait être remplacé par un modèle de fabrication étrangère d’ici à 2017. Deux députés (Les Républicains et PCF) ont demandé au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de revenir sur cette décision.Replacer le Famas, le symbole est fort. Y avait-il une autre solution ?
Frappes en Syrie : Au nom de la légitime défense
Thomas Gomart est l'invité de Sonia Mabrouk dans l'émission "On va plus loin", en partie consacrée à l'intervention de la France en Syrie.
L'engagement russe en Syrie : Comme un air de déjà vu ?
L'engagement russe en Syrie ne fait plus aucun doute, à la fois pour sauver le régime d'Assad en difficulté, mais aussi pour asseoir un leadership sur la région au moment où les Etats-unis multiplient les signes de faiblesses et d'errements.
Les hackers mercenaires, une ruse de Poutine pour espionner l'Occident ?
La société de sécurité F-Secure met en lumière les agissements d'un groupuscule de hackers russes, surnommé "Dukes", qui a infecté des milliers d'ordinateurs dans le monde, surtout en Occident, et qui officierait pour Vladimir Poutine depuis sept ans.
Changement stratégique et diplomatique de la France en Syrie
Emission consacrée à l'annonce du Président François Hollande d'une intervention de la France en Syrie.
Invités:
Thomas Gomart, directeur de l'Ifri
Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération
Guillaume Tabard, rédacteur en chef, éditorialiste politique au Figaro
Bruno Roger-Petit, éditorialiste sur Challenges.fr
La bataille médiatique face à l'organisation Etat islamique
L'organisation Etat islamique utilise Internet et les réseaux sociaux de manière très habile. Face à la propagande de Daech, les Etats occidentaux cherchent à la fois à bloquer les contenus radicaux et à produire des contre-discours susceptibles de décrédibiliser la rhétorique djihadiste.
Nigeria: selon Benjamin Augé, «Buhari a relancé l’espoir de la diplomatie américaine»
Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, achève une visite de quelques jours aux Etats-Unis, signe de rapprochement entre les deux pays, qui sont préoccupés par les nombreuses attaques du groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Boko Haram) au Nigeria, au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Benjamin Augé, chercheur associé à l'Ifri, revient sur les conditions d'une relation apaisée entre les deux pays. Il répond aux questions de Bineta Diagne.
Science et guerre : « Le champ de bataille classique disparaît »
Interview parue dans Sciences et Avenir, le hors-série 182 ( juillet/août). Propos recueillis par Aline Kiner, Dominique Leglu et Vincent Rea. photos : Eric Garault/Pasco & CO pour Sciences et Avenir.
Drones, Big Data, satellites .. Face à l'éclatement des formes traditionnelles de conflit, des armes toujours plus sophistiquées bouleversent les règles de la guerre.
Les guerres actuelles sont-elles conditionnées par la science ?
Oui et non. En fait, il y a interaction. Bien entendu, l'évolution des moyens techniques influe sur la forme des conflits à venir comme cela a toujours été le cas. Mais d un autre côté, cette évolution dépend elle aussi de la nature des conflits dont la grande caractéristique, aujourd hui, est I'éclatement. Pendant Ia guerre froide, il n y en avait en gros que deux grandes formes imaginables. La guerre qu'on préparait en permanence avec un million de soldats soviétiques contre un million de soldats de I'Otan, c'est-à-dire une répétition des guerres mondiales. Et la guerre néo-coloniale, avec des affrontements de type guérilla contre des armees classiques - une forme, par parenthèse, que nous ne maîtrisions pas du tout. Restait enfin I'hypothèse « On envoie 150 parachutistes en Afrique pour remettre de I'ordre », et à I'époque, 150 parachutistes suffisaient, parce qu'ils se trouvaient face à des combattants désarmés...
Lire l'interview ci-attaché
La France a-t-elle les moyens de ses ambitions militaires?
La France est-elle capable de lutter contre le terrorisme dans ses frontières et à l'étranger par ses propres moyens ? Le retour dans le commandement interallié de l'OTAN, voulu par Nicolas Sarkozy, devait amorcer la création d'une Europe de la défense. Que reste-t-il de cette idée ? Est-elle adaptée aux enjeux militaires modernes ? Les missions de l'armée française en Afrique doivent-elles être maintenues ? Et est-ce le trop faible nombre de soldats qui est en cause, ou un matériel inadapté aux combats d'aujourd'hui ?
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