Europe
L'Europe est entendue ici dans son acception géographique. Elle ne se limite pas à l'Union européenne, et inclut par exemple le Royaume-Uni ou les Balkans. Elle reste centrale dans les relations internationales.
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Dossier Ramses 2026 – Le monde en questions

Un panorama des crises mondiales : acteurs, stratégies, moyens, perspectives...

Relations entre la France et l’Allemagne : « Le traité d’Aix-la-Chapelle risque d’être dépassé par l’évolution de la politique mondiale »
Le 22 janvier 2019, le président français, Emmanuel Macron, et la chancelière allemande d’alors, Angela Merkel, signent le traité d’Aix-la-Chapelle en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Défense Européenne : les 27 au pied du mur ?
100 milliards d’euros pour réarmer l’Europe. C’est la proposition faite ces jours-ci par Thierry Breton, commissaire européen au portefeuille bien garni puisqu’il a en charge le numérique, l’industrie, le marché intérieur, l’espace et la défense.
Thomas Gomart : « On peut imaginer des scénarios où la dissuasion nucléaire ne fonctionnerait pas »
Géopoliticien et directeur du principal think tank français, l’Institut français des relations internationales (Ifri), Thomas Gomart prend le temps d’analyser les bouleversements stratégiques mondiaux. En Europe, le chercheur préconise une approche lucide pour relever les défis qui s’imposent, tout en « soignant son pessimisme ».
Alternative für Deutschland : l'extrême droite allemande entre popularité et polémique
En Allemagne, l’extrême droite a le vent en poupe. Le parti Alternative für Deutschland représente actuellement 23% des intentions de vote au niveau national selon Europe Elects, contre 10% en 2022.
En République serbe de Bosnie, une "fête nationale" au parfum de sécessionnisme
Plus de trente ans après la proclamation de leur "République", les Serbes de Bosnie célèbrent mardi leur "fête nationale", une commémoration jugée illégale par le reste du pays, Bruxelles et Washington. Leur dirigeant nationaliste et pro-russe, Milorad Dodik, a choisi de décorer le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, de la plus haute distinction de la République serbe.
L’espace postsoviétique sous l’œil de Moscou
Depuis l’invasion de l’Ukraine, les affirmations nationales d’ex-républiques soviétiques s’intensifient et des rapprochements avec l’Europe s’accélèrent. La Russie conserve cependant un fort pouvoir de nuisance dans ces pays, considérés comme son « étranger proche ».
Adhésion de l'Ukraine à l'UE : à quel jeu joue la Hongrie de Viktor Orbán ?
Jeudi 14 décembre, l'Union européenne a annoncé l'ouverture de négociations, en vue d'une intégration de l'Ukraine. Alors que la Hongrie menaçait d'utiliser son droit de véto, Budapest s'est finalement abstenue. Une stratégie réfléchie par Viktor Orbán, qui disposera d'autres opportunités pour faire capoter un projet auquel il est opposé.
L’Occident est-il prêt à aider l’Ukraine face à Poutine ?
"On ne peut pas gagner sans aide." En déplacement à Oslo, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté ses alliés européens et américains à poursuivre leur aide, au moment où de nouvelles enveloppes sont bloquées par des dissensions tant à Bruxelles qu'à Washington.
Épis et alliances. La politique agricole allemande, française et européenne entre sécurité alimentaire et respect de l’environnement
Ces soixante-dix dernières années l’orientation de la politique agricole allemande a considérablement évolué. Elle a été façonnée notamment par les relations franco-allemandes et l’implication des deux États dans la conception de la politique agricole commune (PAC) européenne.

La difficile intégration économique des Balkans occidentaux
Outre les questions politiques et sécuritaires, le sommet entre l’Union européenne et ces six pays, mercredi 13 décembre, abordera le soutien à leur croissance et au marché régional.

L'Europe en 2015 : Vivien Pertusot invité de "La Semaine de l'Europe"
Invité de "La Semaine de l'Europe", Vivien Pertusot revient sur les principaux dossiers qui ont animé la vie politique européenne en 2015 : crise de la zone euro, Grèce, crise des réfugiés, crise ukrainienne...

Turquie : Erdogan tout-puissant ou fragile ?
Angela Merkel s'est rendue mi-octobre à Ankara, pour y discuter de plusieurs sujets urgents avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Crise des réfugiés, terrorisme, montée des tensions au Moyen-Orient: autant de questions brûlantes et partagées entre la Turquie et ses alliés occidentaux. Pourtant, la confiance est nettement ébranlée et le dialogue tout sauf fluide. Si la chancelière appelle à resserrer les rangs dans l'adversité et à travailler davantage avec les Turcs, elle a aussi redit clairement que la Turquie n'a pas vocation à faire partie de l'Union européenne. Erdogan ne se prive pas de son côté de critiquer ses alliés européens, moquant régulièrement leur légendaire faiblesse face aux difficultés et aux crises.

David Cameron va poser ses exigences pour l’Europe
Depuis juin, David Cameron s’est déplacé dans toutes les capitales européennes pour rencontrer ses homologues et préparer le terrain. Un « groupe de travail » a été constitué sous l’égide de la Commission européenne pour mener des « discussions techniques » avec Londres.
« Il s’agit de mieux cadrer les négociations, de réfléchir aux modalités juridiques envisageables pour accommoder les demandes britanniques, explique Vivien Pertusot. Qu’est-ce qui nécessite une révision des traités ? Tout ça est très confidentiel ». L’exercice a en tout cas « atteint ses limites », selon plusieurs sources européennes.

Le TPP et ses implications pour la Chine et l’Europe
John Seaman répond aux questions du China Daily sur la conclusion des négociations du Partenariat trans-pacifique (TPP) et ses conséquences pour la Chine et pour l’Europe.

Réforme de l'UE, TTIP, séparatisme : Vivien Pertusot invité de "La Semaine de l'Europe"
Vivien Pertusot est l'invité de "La semaine de l'Europe" pour parler de la réforme de l'Union européenne, du traité transatlantique d'investissement et de commerce (TTIP) et des mouvements séparatistes en Europe à la suite des élections catalanes.
Brexit : «Les Britanniques tournent autour du pot»
François Hollande effectue jusqu’à ce mercredi matin, un court déplacement en Grande-Bretagne. A quelques mois du référendum sur l'adhésion du Royaume-Uni à l'UE, les questions européennes sont au centre des discussions entre François Hollande et David Cameron.
France-Allemagne, ce couple vieillissant sans ambition pour l’intégration européenne
Mais, rappelle un observateur avisé, «pour s’affirmer vis-à-vis de Berlin, la France doit être crédible, et pour être crédible elle doit prouver sa capacité à réformer». Elle devra aussi montrer qu’elle peut être force de proposition et marquer sa différence quand il le faut. «Tous les Etats membres estiment que sa place doit être au cœur de l’Europe. Mais tant qu’elle n’aura pas clarifié ses intentions en matière de politique européenne et que ce message ne sera pas porté au-delà des frontières, elle ne pourra pas être proactive sur un projet de long terme», explique Vivien Pertusot, responsable d’IFRI Bruxelles.

Paris, Europe assistance d’Athènes
«Il y a eu deux phases dans l’implication de la France, explique Vivien Pertusot de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Avant le référendum, la France essayait de jouer ce rôle de trait d’union, mais sans l’assumer publiquement. Après le référendum, la France a été beaucoup plus claire.»

Que vont changer les nouvelles propositions grecques ?
Fariba Mavaddat :
“ Il y a une école de pensée en Europe, principalement conduite par l’Allemagne, qui estime que, quoi qu’il arrive, la Grèce va se plier à toutes les réformes, à toutes les règles et régulations de la zone euro. Et une autre école de pensée, conduite principalement par la France, qui juge que nous devons être flexible. Comment cela peut-il jouer sur les négociations futures ? “
Vivien Pertusot :
“ Eh bien nous avons dejà vu comment cela pouvait se passer. La proposition que le gouvernement grec a mise sur la table avait été apparemment largement négociée avec la Commission et le gouvernement français, alors vous voyez ce que ça peut donner.
La position la plus positive est d’essayer d’aider la Grèce à comprendre comment elle peut rendre la proposition acceptable aux plus refractaires et c’est peut-être la seule façon de faire pour que cela fonctionne. C’est assez nouveau qu’un pays admette presque publiquement qu’il aide un autre pays en lui trouvant une sortie de crise. Dans ce cas s’il y a bien un pays qui peut le faire, c’est la France “.

Grèce : aucun traité européen ne prévoit la sortie de l'euro de l'un de ses membres
Car l'éventualité d'une sortie de la monnaie unique n'avait été prévue depuis sa création. "Cela fait partie de la philosophie d’intégration de l’UE. Quand on adopte la monnaie commune, c’est pour de bon. La possibilité de retrait n’avait jamais été envisagée", explique Vivien Pertusot, interrogé par "l’Obs". Le traité de Lisbonne, signé en 2007, envisage bien la possibilité de quitter l’Union européenne mais uniquement à la demande du pays qui souhaite renoncer à son statut d’Etat membre.
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