Europe
L'Europe est entendue ici dans son acception géographique. Elle ne se limite pas à l'Union européenne, et inclut par exemple le Royaume-Uni ou les Balkans. Elle reste centrale dans les relations internationales.
Sujets liés
Les Européens face à la « question russe »
Fin octobre 2025, le Kremlin a annoncé les tests du Bourevestnik, missile à propulsion nucléaire, et du Poséidon, torpille lourde autonome thermonucléaire. Comme à chaque fois, ils ont fait l’objet d’une intense couverture médiatique dans les pays occidentaux. De manière plus inattendue, Donald Trump a répondu en ordonnant la reprise des essais américains.
La France, l'Europe et la Méditerranée : un espace à construire
Le commerce mondial au 21e siècle. Scénarios pour l'Union européenne
La place de l'Europe dans le commerce mondial au 21e siècle peut être envisagée à travers deux scénarios extrêmes: ou bien l'Europe laisse les tendances actuelles se poursuivre et celle-ci connaîtra un déclin prononcé de sa puissance économique et par conséquent de sa position dans le commerce mondial; ou bien l'Europe adopte une démarche volontariste pour réinventer sa puissance économique et commerciale et celle-ci demeurera au premier rang des puissances mondiales...
L'influence normative internationale de l'Union européenne : une ambition entravée
Pour une évaluation des forces et des faiblesses de l'influence normative de l'Union européenne au niveau international.
Nouvelles citoyennetés : réfugiés et sans-papiers dans l'espace européen
1900-2000 : Cent ans de relations internationales
Ce numéro spécial de Politique étrangère célèbre 100 ans de relations internationales, de 1900 à 2000.
Les questions allemandes au XXe siècle : identité, démocratie, équilibre européen
Ce que nous appelons « la question allemande » regroupe en réalité un ensemble de problèmes de politique intérieure et extérieure dont toutes les solutions proposées sont interdépendantes. Ces problèmes peuvent être ramenés à trois notions clefs : l’identité nationale, la démocratie libérale et l’équilibre européen. Au cours du XXe siècle, la question allemande a tenu en haleine l’Europe et la planète, les précipitant même dans des abîmes et façonnant pour un siècle la carte du monde. Elles ont fini par trouver une réponse durable avec la réunification pacifique de l’Allemagne, le 3 octobre 1990, et l’intégration réussie de la République fédérale dans une Europe occidentale enfin pacifiée.
Nation et Europe au XXe siècle : de la sacralisation négative à la sécularisation positive
Le XXe siècle restera peut-être celui du divorce entre la nation et l’Europe. Après avoir façonné le Vieux Continent au XIXe siècle, le nationalisme l’entraîna en effet à sa perte, poussant par deux fois les vieilles nations européennes dans une guerre civile et mondiale qui les relégua au rang de puissances secondaires. Dès lors, le divorce entre l’Europe et la nation semblait consommé, favorisant l’émergence d’une Communauté puis d’une Union européenne aux desseins supranationaux. Mais la dévaluation de la nation n’a pas manqué de produire en retour quelques effets pervers, que le triomphe de la globalisation sous égide américaine n’a fait qu’amplifier. Et si la nation n’est plus sacralisée, comme elle le fut par le passé, elle paraît seule en mesure de redonner à l’Europe les fondations qui lui font encore défaut pour devenir une véritable Union.
La Première Guerre mondiale : une rupture dans l'évolution de l'ordre européen
Parce qu'elle entraîna une rupture profonde avec l'ordre ancien, la Première Guerre mondiale apparaît encore aujourd'hui comme la véritable « matrice du XXe siècle ». Rompant avec le concert européen, qui reposait largement sur la défense concertée des intérêts des grandes puissances et sur la volonté de préserver l'équilibre des forces en Europe, la guerre de 1914-1918 et les traités qui en découlèrent prirent une tournure idéologique et prétendirent imposer un ordre international nouveau. Celui-ci se fondit sur des principes novateurs : sécurité collective, droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, souveraineté de tous les Etats, y compris des « petits », exigence libérale et démocratique, enfin, dans le domaine économique et politique. L'échec flagrant de ce système, dont la Seconde Guerre mondiale sonna le glas, n'a pourtant pas cessé depuis de traverser l'histoire du siècle qui s'achève.
La victoire de David Cameron inquiète-t-elle vraiment l'Europe ?
Vivien Pertusot, directeur de l’IFRI à Bruxelles (Institut français des relations internationales), et Sophie Loussouarn, spécialiste de la Grande-Bretagne et auteure de "David Cameron, un conservateur du XXIe siècle" (Éd. Seguier), étaient les invités de BFM Story, ce vendredi 8 mai 2015. Ils sont revenus sur les conséquences économiques de la victoire des conservateurs aux élections britanniques. Le parti du Premier ministre sortant a remporté les législatives en frôlant la majorité absolue des sièges avec 325 voix contre 232 pour les travaillistes. David Cameron, réélu en tant que chef d'État, promet d'organiser d'ici à 2017 un référendum sur le maintien ou pas de la Grande-Bretagne dans la zone euro. Un éventuel "Brexit" serait envisageable.
Elections en Grande-Bretagne
Les électeurs britanniques sont appelés aux urnes. Le scrutin est annoncé comme le plus serré depuis les 40 dernières années, les sondages prédisent conservateurs et travaillistes au coude-à-coude. Mais au-delà de la politique nationale, ces élections ont une importance directe pour l’Union européenne. Le Premier ministre britannique s’était engagé en janvier 2013 à organiser un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni au sein de l’Union s’il était réélu. L’éventualité d’un « Brexit », la contraction de British exit, semble désormais possible, mais une sortie du Royaume-Uni serait très coûteuse.
A Bruxelles, l'influence britannique rétrécit à vue d'oeil
Avec un Cameron isolé, la Grande-Bretagne est en net retrait dans le grand jeu européen depuis quelques années. « Il ne faut toutefois pas mettre ce déclin uniquement sur le dos de Cameron, nuance Vivien Pertusot, de l’Ifri. Depuis 2008, la zone euro est au centre des débats, ce qui ne peut que marginaliser l’avis britannique.»
Élections britanniques : le front du Brexit est calme, pour le moment
L’appartenance ou non du pays à l’Union européenne est cruciale pour l’avenir du Royaume-Uni, mais ne constitue en rien le coeur de la campagne. À Bruxelles, les institutions attendent toujours du concret sur ce que veut vraiment Londres.
Good Morning Weekend
Avec Éric Chol, directeur de la rédaction de Courrier International, Nicolas Hénin, auteur de "Jihad Academy" et Louis Keumayou, président du Club de l'Information Africaine.
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En Ukraine, le Kremlin a-t-il réellement les moyens militaires de ses ambitions?
"Ce devrait être du grand spectacle militaire : si l'on en croit le ministère russe de la Défense, pas moins de 1500 parachutistes devraient être largués samedi dans la région de Pskov, frontalière de l'Estonie et de la Lettonie."
Ukraine : guerre ou paix?
Tatiana Kastoueva-Jean sur Europe 1 jeudi 19 février à propos des accords de Minsk II et de la situation en Ukraine.
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