Entreprises et universités russes : de la coopération au recrutement
Pendant la période de transition, les entreprises russes se sont massivement désintéressées des coopérations avec les universités. Déçues par le système éducatif traditionnel, les grandes compagnies ont préféré investir dans les formations internes ("universités corporatives").
L'université Goubkine : réservoir de cadres pour le secteur pétrolier et gazier
Cette monographie s'inscrit dans le cadre du projet de recherche "Zoom sur les universités russes" qui vise à analyser une série d'établissements d'enseignement supérieur russe (EES). Elle est consacrée à l'Université du pétrole et du gaz Goubkine, située à Moscou.
L'Université technique Bauman : un atout majeur de la politique industrielle russe
Cette monographie s'inscrit dans le cadre d'un projet de recherche, "Zoom sur les universités russes", qui vise à analyser une série d'établissements d'enseignement supérieur russe. L'Université technique d'État de Moscou Bauman - MGTU (18 000 étudiants à temps plein), établissement public créé en 1826, est à l'origine de l'école russe d'ingénieur. Aujourd'hui, la MGTU est un pilier du système de formation technique : elle forme des cadres pour des secteurs de pointe (aérospatiale, aviation, nanotechnologies, technologies de l'information, énergie et génie biomédical).
Un Venezuela du froid? La "malédiction des ressources" et la politique russe
La Russie semble menacée par la « malédiction des ressources » qui freine les réformes économiques de fond, rend le pays vulnérable aux à-coups des marchés, et structure le pouvoir autour de l’exploitation de la rente. Mais le cas russe est particulier : les éléments négatifs aujourd’hui décelables (corruption, autoritarisme...) doivent peu à la structure économique du pays, et tout compte fait, la Russie a jusqu’ici assez bien résisté aux pathologies d’ordinaire associées au développement économique fondé sur les ressources naturelles.
Le business russe entre l'Europe et l'Amérique
Moscou n’a pas de stratégie de long terme et manœuvre selon les intérêts de sa classe dirigeante, dans une sorte de géo-économie privatisée. Elle est donc résolument post-impériale, et ses relations avec l’Union européenne et les États-Unis dépendent au premier chef des accords financiers et économiques à conclure. Les relations avec l’Union pourront s’améliorer plus rapidement que les relations avec Washington, sans que l’on puisse prévoir une mue rapide de la Russie en démocratie « à l’européenne ».
Russie: la transition inachevée
La croissance économique russe est spectaculaire ; mais les échecs sociaux et politiques du pays sont tout aussi nets. Vladimir Poutine apparaît à la fois comme l’homme des réformes pragmatiques et comme l’initiateur d’une nouvelle glaciation politique qui s’illustre dans la brutalisation croissante des relations avec l’étranger proche. Les Occidentaux, divisés et largement impuissants, doivent redéfinir et unifier leurs choix politiques vis-à-vis d’une Russie pour le moins incertaine.
La Russie face à la mondialisation : la voie du trans-impérialisme
Grâce à ses ressources énergétiques, la Russie est de retour dans l’économie mondiale dans son voisinage proche, et dans le rapport global des puissances. Elle n’est ni post-impériale, ni néo-impériale. Elle peut plutôt être qualifiée de trans-impériale, en ce sens qu’elle tente de reproduire à l’échelle internationale le système des relations patrons-clientèle qui structurent l’actuel pouvoir à Moscou. Ce trans-impérialisme appelle une réponse coordonnée entre Europe et États-Unis.
Représenter les intérêts privés pour renforcer la confiance entre la Russie et l'UE
L’élargissement du cercle des acteurs de la coopération Union européenne-Russie, par exemple aux entreprises ou associations, pourrait aider à résoudre nombre de difficultés. Il pourrait produire un rapprochement progressif des comportements sociaux, économiques ou politiques, et aider à remédier au déficit de participation citoyenne dans la gestion des relations entre l’Union et Moscou. Cet élargissement servirait ainsi à la fois le partenariat euro-russe et la construction européenne elle-même.
Un équilibre fragile : les relations sino-russes
Russie et Chine partagent des approches similaires sur plusieurs questions régionales et internationales, et la Chine est le principal client de Moscou en matière d’armements et d’énergie. Pourtant, Moscou s’inquiète d’une Chine en passe de devenir une nouvelle puissance globale, avec les conséquences imaginables sur la sécurité de la Russie et sa place dans le monde. L’avenir du partenariat Pékin-Moscou, qui dépend d’un équilibre fragile entre méfiances et convergences, reste incertain.
En Inde, la tournée de Vladimir Poutine qui bouscule l’idée d’une Russie isolée
Pour la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine, le président russe est attendu en Inde à partir du 4 décembre. Il lui faut notamment sécuriser les achats de pétrole par New Delhi.
Un Venezuela du froid? La "malédiction des ressources" et la politique russe
La Russie semble menacée par la « malédiction des ressources » qui freine les réformes économiques de fond, rend le pays vulnérable aux à-coups des marchés, et structure le pouvoir autour de l’exploitation de la rente. Mais le cas russe est particulier : les éléments négatifs aujourd’hui décelables (corruption, autoritarisme...) doivent peu à la structure économique du pays, et tout compte fait, la Russie a jusqu’ici assez bien résisté aux pathologies d’ordinaire associées au développement économique fondé sur les ressources naturelles.
La Russie face à la mondialisation : la voie du trans-impérialisme
Grâce à ses ressources énergétiques, la Russie est de retour dans l’économie mondiale dans son voisinage proche, et dans le rapport global des puissances. Elle n’est ni post-impériale, ni néo-impériale. Elle peut plutôt être qualifiée de trans-impériale, en ce sens qu’elle tente de reproduire à l’échelle internationale le système des relations patrons-clientèle qui structurent l’actuel pouvoir à Moscou. Ce trans-impérialisme appelle une réponse coordonnée entre Europe et États-Unis.
Russie: la transition inachevée
La croissance économique russe est spectaculaire ; mais les échecs sociaux et politiques du pays sont tout aussi nets. Vladimir Poutine apparaît à la fois comme l’homme des réformes pragmatiques et comme l’initiateur d’une nouvelle glaciation politique qui s’illustre dans la brutalisation croissante des relations avec l’étranger proche. Les Occidentaux, divisés et largement impuissants, doivent redéfinir et unifier leurs choix politiques vis-à-vis d’une Russie pour le moins incertaine.
Un équilibre fragile : les relations sino-russes
Russie et Chine partagent des approches similaires sur plusieurs questions régionales et internationales, et la Chine est le principal client de Moscou en matière d’armements et d’énergie. Pourtant, Moscou s’inquiète d’une Chine en passe de devenir une nouvelle puissance globale, avec les conséquences imaginables sur la sécurité de la Russie et sa place dans le monde. L’avenir du partenariat Pékin-Moscou, qui dépend d’un équilibre fragile entre méfiances et convergences, reste incertain.
Une cinquième investiture pour Vladimir Poutine
Après l’élection, l’investiture ! Vladimir Poutine sera investi, ou réinvesti, président aujourd’hui pour un cinquième mandat à la tête de la Russie. Il avait été réélu en mars par plus de 87% des voix dans un scrutin jugé ni juste ni équitable par nombre de pays occidentaux.
Gazprom, un "État dans l'État" au cœur du régime installé par le président de la Russie dès son arrivée au pouvoir
Le gaz, ou plus exactement Gazprom, groupe tentaculaire employant plus de 400 000 personnes et qui, au-delà de son "coeur de métier" étend ses activités protéiformes de l'industrie au sport, du pétrole à la banque et aux médias. Un véritable "État dans l'État", dont Vladimir Poutine, sitôt nommé premier ministre par Boris Eltsine, en aôut 1999, a entrepris de faire la clé de voûte de son pouvoir.
Spoutnik V : l'outil efficace de la Russie pour scinder l'Union européenne ?
Le 22 mars 2021, un affrontement verbal a éclaté entre la Russie et l'Union européenne à propos de l'utilisation du vaccin russe contre le Covid-19.
Modernisation de l'économie russe : les quatre causes d'un échec
Des conditions de privatisation empêchant l'arrivée de nouveaux acteurs, une vision rétrograde, des entreprises publiques peu efficaces, et peu de soutien aux technologies de pointe : voilà les quatre causes majeures du retard de l'économie russe. Par Vladislav Inozemtsev, docteur ès sciences économiques, directeur du Centre de recherches des sociétés postindustrielles (Moscou).
Forces et faiblesses du "système Poutine"
Depuis un an et demi, la Russie est entrée dans une récession. Pourtant, lors des élections de septembre la majorité gouvernementale a été réélue sans surprise. Mais la Russie n’est peut-être pas aussi forte qu’il n’y parait. Avec une chute de 3.7% du PIB en 2015 et des sanctions économiques qui pèsent, l’économie russe est en crise. Comment le parti Russie Unie parvient-il à garder le pouvoir malgré les difficultés économiques que traverse le pays ?
Le secteur pétrolier en Russie : une dégradation de la situation uniquement due à la baisse des cours du pétrole ?
Les cours mondiaux du pétrole, relativement stables depuis 2010, s'écroulèrent à compter de juin 2014. Le prix du Brent passa de 107,88 dollars par baril en mai 2014 à 48,42 dollars en janvier 2015, avant d'atteindre 33,2 dollars en février 2016. Cette situation est de fait négative pour la Fédération de Russie. toutefois, la baisse du prix du baril n'est pas l'unique raison des turpitudes économiques russes.
Prix du pétrole : une chute historique... et des conséquences
Julien Nocetti analyse les conséquences pour la Russie de la baisse des cours des hydrocarbures.
La Russie a-t-elle les moyens de ses ambitions ?
Crispé sur sa sécurité et encore trop dépendant de la rente énergétique, le pays pourrait se tourner vers l'Asie. Au risque de se couper de l'Europe, son partenaire en politique et en affaires. Les avis divergents de Jacques Sapir et de Thomas Gomart.
La guerre économique aura-t-elle lieu?
Après le bruit des bottes, le cliquetis des calculettes. Souvenez-vous: il y a une semaine encore, c'était le retour de la guerre froide ! Vladimir Poutine était éjecté du G8. Barack Obama et les présidents du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et de la Commission, Jose Manuel Barroso, martelaient leur détermination à punir la Russie pour s'être rattaché la Crimée. On allait voir ce qu'on allait voir, sanctions économiques a l'appui. Aucun secteur ne serait épargné, juraient-ils tandis que Vladimir Poutine affichait une totale indifférence face à ces menaces. Alors ? Alors, après cette démonstration de force, les uns et les autres ont fait leurs comptes, et décidé qu'il était temps de calmer le jeu. Barack Obama a appelé Vladimir Poutine. Dimanche dernier à Paris, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov se retrouvaient à l'ambassade de Russie pour tenter de trouver une issue a la crise.
Russie. Un parent pauvre de l'espace russe : l'Extrême-Orient
Depuis des années, la Russie déclare qu’elle veut rééquilibrer ses échanges au profit de l’Asie (l’Europe occupe la moitié de son commerce extérieur). Dans cette perspective, et qu’elle y parvienne ou non, elle a tout intérêt à renforcer son propre Extrême-Orient, dont les principales caractéristiques sont durables. De fait, il s’agit d’un espace lointain, peu peuplé, longtemps déshérité, poreux (économie informelle transfrontalière avec la Chine), etc., qui nécessite la mise en œuvre de moyens importants et qui doit être inclus dans une coopération régionale avec les voisins (Corée du Sud, Japon).
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