Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés

Sécuriser l’économie maritime au XXIe siècle. Le défi des profondeurs

L’élargissement progressif du panel des activités économiques en mer concerne de plus en plus le volume sous-marin et les fonds marins, avec des enjeux majeurs pour les sociétés modernes, notamment dans les secteurs énergétiques ou numériques. Ces développements s’accompagnent de la mise au point accélérée de capacités autonomes sous-marines, capitalisant sur la maturité et l’accessibilité des technologies du segment dual des drones aériens.
Les illusions chinoises d’Emmanuel Macron
Russie-Chine : Pour Xi Jinping, le nouveau monde passe par Moscou
Le président chinois arrive ce lundi à Moscou pour une visite d’Etat de trois jours qui vise à renforcer les relations avec Vladimir Poutine. Un partenariat dominé par le régime de Pékin, qui entend refonder l’ordre international à son profit.

Guerre en Ukraine : le Kazakhstan se cherche un équilibre entre Moscou entre Kiev
Les électeurs kazakhs renouvellent leur Parlement ce dimanche alors que le pays tente en pleine guerre d’Ukraine de s’émanciper de Moscou.

Xi Jinping, médiateur No 1 du conflit en Ukraine? Diplomatie chinoiseXi Jinping, médiateur No 1 du conflit en Ukraine?

Dimitri Minic - Pensée et culture stratégiques russes
Interview de Dimitri Minic, dans le cadre de la sortie de son ouvrage Pensée et culture stratégiques russes : du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine, en librairie le 20 avril 2023.

Ukraine : « On nous envoie à l’abattoir »… Ces soldats russes qui en appellent à Poutine
Dans des vidéos, des groupes de Russes mobilisés interpellent le chef de l’État. Ils se plaignent d’avoir été envoyés à l’offensive sans préparation, d’avoir été trompés sur leurs missions, ou de manquer de matériel.
Les États-Unis en Asie centrale : un retour éphémère ?
Le retrait chaotique des États-Unis d'Afghanistan en août 2021 pouvait laisser présager une perte d'influence durable en Asie centrale.
(Replay) Forum France-Ukraine 2023
Replay vidéo de la conférence coorganisée par l’Ifri (France) et le New Europe Center (Ukraine) le vendredi 10 mars 2023 à l'Ifri coorganisé par l’Ifri et le New Europe Center (Ukraine).
Comment la guerre en Ukraine rebat les cartes en Asie centrale
Traditionnellement, ils sont alliés de la Russie. Le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan, le Turkménistan et le Tadjikistan adoptent une position d’équilibriste depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, entre prises de position pro-Kiev et neutralité diplomatique affichée. Une chose semble certaine : le conflit a de nombreuses répercutions dans la région qu’elles soient politiques, économiques voire sociales. Que se joue-t-il en Asie centrale ?
Guerre en Ukraine : le double-jeu de Pékin
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Pékin refuse de prendre clairement parti dans le conflit. Tout l’enjeu pour la Chine est de sauvegarder ses bonnes relations avec la Russie, mais sans aller trop loin, au risque d’être frappée par de nouvelles sanctions occidentales.
Le Pape François au Kazakhstan, périphérie stratégique
François se rend en Asie centrale du 13 au 15 septembre. Malgré l’absence du patriarche de Moscou, Kirill, qu’il comptait y rencontrer, le pape devrait adresser un message de paix dans ce pays situé dans une région stratégique du monde.Ce devait être l’occasion d’une rencontre historique et décisive. La capitale du Kazakhstan, Noursoultan, aurait dû être le lieu d’un entretien entre le pape François et le patriarche de Moscou, Kirill. Mais, six mois après le début de la guerre, le primat de l’Église orthodoxe russe a finalement décidé d’annuler sa présence au sommet qui devait réunir les deux hommes. Le pape François a, quant à lui, décidé de maintenir la sienne en Asie centrale. Il s’y envolera mardi 13 septembre, pour un déplacement de trois jours.
Poutine, sous la pression de l'Ukraine et des faucons à Moscou
Les récentes avancées militaires de l'armée ukrainienne ont bousculé les certitudes de la propagande au service du chef du Kremlin, contraint à reprendre l'initiative. Au lendemain des succès de l'armée de Kiev , Vladimir Poutine se retrouve dans la situation qu'il déteste le plus : décider sous la pression.

Défaillance du renseignement russe : Responsable du succès de la contre offensive ukrainien
Les victoires ukrainiennes se multiplient sur le front est ukrainien, occasionnant une retraite désorganisée des troupes d'occupation russes. À l'orée d'un tel contexte, il est nécessaire d'interroger et ainsi de comprendre les raisons de ces défaites russes. Pour Diminitri Minic, chercheur au centre Russie / NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des forces armées russes, le facteur humain du renseignement russe semble être le principal responsable, s'appuyant notamment sur l'histoire des renseignements russe et soviétique pour étailler son propos.

Mobilisation générale : un test grandeur nature pour Moscou
Les victoires ukrainiennes se multiplient sur le front est ukrainien, occasionnant une retraite désorganisée des troupes d'occupation russes. Face à une telle retraite, des critiques commencent à se faire entendre dans le paysage politique et médiatique russe. Ces dernières portent notamment sur l'absence de mobilisation générale, vue comme une solution pour beaucoup de personnalités favorables à la guerre.
Guerre en Ukraine : "La Russie n'a plus la force de mener une grande offensive"
Balakliia, Koupiansk, Izioum… Depuis quelques jours, l’armée ukrainienne engrange les succès face aux forces russes sur le front nord-est. L’armée de Kiev assure avoir repris environ 3 000 kilomètres carré depuis début septembre, essentiellement à la faveur d’une contre-offensive surprise dans les régions de Kharkiv et de Donetsk. Lundi, les autorités ont affirmé avoir « réussi à chasser l’ennemi de plus de vingt localités » en 24 heures, face à des adversaires qui « abandonnent leurs positions hâtivement et s’enfuient ». Dans le sud, la contre-attaque lancée fin août autour de Kherson est moins spectaculaire mais progresse, avec 500 km2 reconquis en deux semaines.
Quelles conséquences aura cette déroute sur la Russie, qui bombarde les secteurs perdus ? Jusqu’où pourra aller la rapide avancée ukrainienne ? Pour Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des forces armées russes, « la Russie a perdu l’initiative ».

"Poutine regarde le compromis comme l'apanage des faibles et des vaincus"
Dans une interview accordée en marge de la 6e Conférence internationale de Tbilissi, coorganisée par l’European Center for economic policy, le John Mc Cain Institute et le George W Bush institute, le spécialiste de politique étrangère Bobo Lo revient sur les grands désordres d’un monde qui s’est « désuniversalisé ».
Nucléaire : la Russie met en danger l’architecture de non-prolifération et de maîtrise des armements
Alors que Moscou a rejeté vendredi le document final rédigé lors de la 10e conférence de réexamen du Traité de non-prolifération, l’invasion de l’Ukraine fragilise les efforts pour le désarmement nucléaire international.
Guerre en Ukraine : la centrale nucléaire de Zaporijia, une arme de chantage pour Poutine
Contrôler la plus grande centrale nucléaire d'Europe offre au chef du Kremlin, prêt à prendre tous les risques, un moyen de pression sur Kiev. Et sur les Occidentaux.

Vladimir Poutine signe un décret visant à agrandir l’armée russe
Le président russe a signé, jeudi 25 août, un décret visant à augmenter l’effectif de son armée de 137 000 militaires, soit plus de 10 % de la force de combat actuelle. Cette mesure devra entrer en vigueur le 1er janvier 2023.

Ukraine : pourquoi l'augmentation des effectifs de l'armée russe ne changera pas le cours de la guerre
Vladimir Poutine a signé un décret ordonnant l'augmentation de la force de combat actuelle de 137.000 hommes, soit une hausse de plus de 10%. Mais cette politique paraît difficile à mettre en œuvre.
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