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Russie - Eurasie

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L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.

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L'Union économique eurasienne
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Presse
Date de publication
juin 2025

La guerre comme ascenseur social. L'impact socio-économique du keynésianisme militaire russe

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La guerre comme ascenseur social. L'impact socio-économique du keynésianisme militaire russe, Marlène Laruelle
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Bannière publicitaire promouvant le recrutement dans l’armée russe
Credits : © Konstantin Lenkov/Shutterstock.com
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Pour financer l’effort de guerre, l’État russe a dépensé des sommes considérables et mis en place une forme de « keynésianisme militaire », qui transforme la société sur les plans socio-économique et culturel. Il rééquilibre partiellement les importants écarts de richesse, de niveau de consommation et de prestige social de la société russe en accordant des avantages financiers et symboliques importants à la Russie périphérique, longtemps oubliée par le pouvoir central.

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Biélorussie : "Les conséquences d'une intervention russe seraient désastreuses"

12 septembre 2020
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Voilà un peu plus d’un mois qu’une partie des Biélorusses battent le pavé à travers le pays pour contester la réélection du président au pouvoir depuis 26 ans, Alexandre Loukachenko.

Biélorussie, l’agonie de la dernière dictature d’Europe?

10 septembre 2020
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Depuis le 9 août dernier et la proclamation du résultat des élections qui auraient accordé à Alexandre Loukachenko 80% des suffrages, les Biélorusses sont dans la rue.

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Sur la scène politique russe, Navalny est incontournable

03 septembre 2020
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L'Allemagne a confirmé, hier, que l'opposant de Vladimir Poutine a bien été empoisonné. Qui est-il ? L'éclairage de Maxime Audinet.

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Les hackers sont-ils les nouveaux soldats de la guerre contre le Covid-19 ?

15 mai 2020
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Chaque pays se débat pour gérer au mieux la pandémie de coronavirus. Mais la bataille se joue aussi en ligne, dans une quête féroce de renseignements sanitaires afin d’avoir la primeur d’un remède.

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Moscou propose à Washington de prolonger un traité nucléaire menacé

28 novembre 2019
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Le traité New Start, ratifié en 2011 entre les deux superpuissances nucléaires, expire en 2021. Les Russes sont prêts à le prolonger, mais les Américains regardent, inquiets, vers la Chine.

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Futurapolis - Chine-Etats-Unis, une course aux armements sur l’intelligence artificielle

14 novembre 2019
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Selon l’expert en géostratégie Julien Nocetti, l’affrontement entre les deux géants sur les technologies de rupture pourrait dégénérer à long terme. Chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri), Julien Nocetti est également enseignant-chercheur en relations internationales et études stratégiques aux Ecoles de Saint-Cyr et Coëtquidan.

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Dossier RAMSES 2020 : Les mers dangereuses

Date de publication
04 septembre 2019
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Les mers sont l'espace même de la mondialisation, de ses flux, de ses dangers. Commerce, câbles, transits énergétiques, déploiements militaires des puissances anciennes ou neuves, menaces écologiques... Tous les acteurs de la planète mondialisée sont présents sur les mers, espaces essentiels de manoeuvre et de compétition pour demain.

Antoine FRÉMONT Camille MOREL Françoise GAILL Morgan PAGLIA Sébastien BENOTTI César DUCRUET Justin BERLI Corentin BRUSTLEIN Alice EKMAN Amin TARZI Pavel BAEV
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La Croix

Comment expliquer le durcissement de la répression en Russie ?

30 juillet 2019
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Plus de 1 300 personnes ont été arrêtées, samedi 27 juillet à Moscou, lors d’une manifestation d’opposants au président russe Vladimir Poutine. Par ailleurs, le leader de l’opposition Alexeï Navalny, condamné la semaine passée à trente jours de prison, a été hospitalisé en raison d’une « grave réaction allergique » selon les autorités, « empoisonné » par « une matière chimique inconnue » d’après son avocate. 

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En Russie, le retour de la politique par le bas

27 juillet 2019
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Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées ce samedi 27 juillet, lors d’une manifestation à Moscou. Et depuis plusieurs mois, diverses mobilisations citoyennes ont récemment secoué les autorités du pays, de la lointaine taïga à Ekaterinbourg en passant par la capitale. Pas de quoi parler d’un « printemps russe » pour autant, mais ces soubresauts pointent la résurgence d’une société civile engagée. Face à elle, le système veille au grain. 

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Les Echos

Le régime russe sur la défensive

25 juillet 2019
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L'opposition appelle à manifester samedi après la disqualification de ses candidats aux municipales de septembre à Moscou. Vladimir Poutine reste populaire mais, paradoxalement, n'a jamais aussi peu inspiré confiance.

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France – Russie. La détérioration actuelle de la relation bilatérale

13 octobre 2016
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La détérioration actuelle de la relation franco-russe (notamment, l’annulation par Moscou de la visite privée du président Poutine en France) ne peut se comprendre sans qu’on prenne un peu de champ et qu’on mette en perspective les dossiers clés qui ont rapproché ou séparé les deux capitales.

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La France devait-elle recevoir Poutine comme si de rien n'était?

12 octobre 2016
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François Hollande a hésité avant de trancher. "Je me pose encore la question" de savoir s'il faut recevoir M. Poutine. "Est-ce que c'est utile?", s'interrogeait le président français lundi soir, sur la chaîne de télévision TMC. 

Le patron du Kremlin devait en effet inaugurer, le 19 octobre, dans le cadre d'un visite privée, un "centre spirituel et culturel orthodoxe russe" abritant une église, une école et les services culturels de l'ambassade, ainsi qu'une exposition organisée par la Fondation Vuitton sur la collection du mécène russe Sergueï Chtouchkine.

Le report de cette visite résulte du télescopage de deux agendas incompatibles. "D'un côté, explique Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du Centre Russie à l'IFRI. La construction, décidée en 2007, dans un contexte complètement différent, d'une cathédrale orthodoxe à Paris qui devait être un couronnement du soft power [diplomatie d'influence, ndlr] russe, du rayonnement du 'monde russe' au-delà des frontières. De l'autre, la crise diplomatique actuelle marquée par un pic du hard power russe, avec les bombardements d'Alep." 

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Retour sur l’annulation de la visite à Paris de Vladimir Poutine

12 octobre 2016
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Tatiana Kastoueva-Jean revient sur l’annulation de la visite de Vladimir Poutine à Paris, dans un contexte international particulièrement tendu : « le Kremlin n’a pas jugé utile de perdre son temps dans une conversation pénible. Pour Poutine, le problème de la Syrie ne se règlera pas avec Paris, mais avec Washington ».

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Vladimir Poutine est-il plus fort que jamais?

12 septembre 2016
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A quelques jours d'élections législatives présentées comme jouées d'avance, comment le président russe est-il redevenu incontournable, en Russie et dans le monde ?

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Que va changer l’installation d’une base russe en Iran ?

18 août 2016
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La Russie a bombardé pour le deuxième jour consécutif mercredi 17 août des positions djihadistes en Syrie en faisant décoller ses avions de l’aérodrome d'Hamedan, en Iran.

D’après Julien Nocetti, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri), la coopération militaire grandissante entre la Russie et l’Iran est une « mesure de confiance » entre les deux pays.

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« Il faut retrouver de la stabilité dans les relations avec la Russie »

20 avril 2016
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"Il faut s’efforcer de retrouver une forme de stabilité des relations avec la Russie, tout en restant lucide sur le régime russe, ses intentions et ses capacités de nuisance. La Russie est isolée en Europe à la suite de l’annexion de la Crimée, de la déstabilisation de l’est de l’Ukraine et de son agressivité à l’égard d’un certain nombre de pays membres de l’Otan. En parallèle, l’intervention russe en Syrie a rebattu les cartes diplomatiques avec un corolaire : la marginalisation de la France dans le conflit syrien. Paris cherche donc à reprendre le fil du dialogue pour tenter de progresser sur plusieurs dossiers sensibles..."

 

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"La Russie veut incarner la désoccidentalisation du monde"

22 mars 2016
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Pour Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, la Russie se referme sur elle-même, le nationalisme servant à renforcer la cohésion d'un pays dont le modèle économique est en crise depuis 2009.

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« La Russie est en train de se livrer à une démonstration de force globale »

16 février 2016
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Thomas Gomart (Directeur de l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI).) Historien et spécialiste de la Russie, Thomas Gomart vient de publier un rapport pour l’Institut de l’Entreprise sur « Le retour du risque géopolitique : le triangle stratégique Russie, Chine, Etats-Unis ».


Que cherche à démontrer la Russie en Syrie ?

La Russie cherche à transformer le plus rapidement possible son intervention militaire en bénéfice diplomatique. Elle est intervenue depuis le mois de septembre, créant un effet de surprise, et modifie le rapport de force sur le terrain en remettant en selle le régime alaouite. Elle a réussi à relancer un processus diplomatique à Vienne à l’automne pour le Moyen-Orient et voudra reproduire cela dans les relations euro-atlantiques. Du point de vue russe, Syrie et Ukraine sont correllés de manière très étroite. Dans les deux cas, il s’agit d’un recours à la guerre limitée pour façonner l’ordre international. La diplomatie russe veut montrer que les Occidentaux se sont trompés.


Tous les moyens sont bons ?

A Paris, après les attentats du 13 novembre, on a pensé pouvoir s’entendre avec les Russes. Le problème est que la Russie est en train de se livrer à une démonstration de force globale qui s’observe en Syrie, en Ukraine, mais aussi dans le déploiement de forces navales et aériennes pour tester la solidité de l’Otan. La Russie veut exploiter le vide produit par le retrait américain d’Europe et du Moyen-Orient. Elle accentue le désarroi européen en soutenant des partis anti-establishment, comme le Front National en France, ou en renforçant les flux migratoires avec ses interventions. Un phénomène dont elle se sent elle-même victime, car elle a accueilli un million de personnes après les événements en Ukraine. Les Russes sont contre le multiculturalisme. Il pensent plus en termes de coexistence de civilisations qu’en termes de métissage.


La montée des tensions entre Ankara et Moscou devient très dangereuse ?

La situation est explosive entre la Russie et la Turquie et par voie de conséquence entre la Russie et l’Otan. La cohésion de l’Otan peut être en effet plus facilement testée avec la Turquie qu’avec les pays Baltes. Les leaderships d’Erdogan et de Poutine sont comparables et les deux régimes ont aussi leurs similitudes en termes d’organisation civilo-militaire. La Russie pointe les contradictions fondamentales de la Turquie, c’est à dire l’ambivalence du soutien d’Erdogan aux Frères musulmans comme le fait qu’il combat les Kurdes avant de combattre l’Etat Islamique. Les Russes sentent l’embarras très fort des capitales européennes et américaine vis-à-vis d'Erdogan.


Risque-t-on un conflit beaucoup plus étendu ?

L’histoire montre que les logiques d’alliances peuvent être un facteur déclenchant. C’est une situation très dangereuse. Nous sommes dans une fin de mandat américain, avec des leaders européens très en retrait, dont Angela Merkel affaiblie par la question des réfugiés. La crise en Syrie a permis à Moscou de se remettre dans un dialogue direct avec Washington, ce qui est l’obsession de Vladimir Poutine. La question est de faire redescendre la tension.


Dimitri Medvedev a reparlé de guerre froide. Est-ce approprié ?

La Russie renoue avec un travail d’influence et de propagande très systématique, qui est couplé à sa démonstration de force. Elle veut forger sa propre narration sur les affaires internationales. Ce n’est pas une nouvelle guerre froide dans le sens où il y a une volonté russe de s’intégrer dans l’économie mondiale et que la capacité d’entraînement de la Russie sur un bloc reste faible. Mais il y a des éléments de confrontation idéologique avec, par exemple, le rapprochement avec la Chine sur le concept de capitalisme d’Etat. Il y a une volonté d’accélérer la « désoccidentalisation » du monde. L’utilisation de cette formule par Medvedev traduit le durcissement idéologique de Moscou. Poutine fait le choix de la guerre limitée, quand son économie est en pleine récession. C’est un choix très russe de donner plus d’importance à sa dépense militaire que ne l’autorise son potentiel économique. L’empreinte de la Russie n’a cessé de se rétrécir sur la scène internationale depuis 40 ans, et c’est sans doute pourquoi elle est si démonstrative.

Virginie Robert

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"Cessation des hostilités" en Syrie : espoir ou leurre?

12 février 2016
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La "cessation des hostilités" en Syrie sur laquelle sont tombés d'accord les Etats-Unis et la Russie cette nuit est-elle crédible ? Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, estime qu'avec l'accord entre les États-Unis et la Russie concernant la Syrie, "la Russie parvient indiscutablement à ses buts et arrive à obtenir quelque chose en termes diplomatiques"... "Le conflit est polymorphe. Ce que permet la Syrie à la Russie, c'est de rétablir une relation presque spéciale avec Washington, alors même qu'elle a été isolée après l'annexion de la Crimée" poursuit Thomas Gomart. "On est à un moment très particulier où la Russie fait preuve d'une démonstration de force, non seulement en Syrie mais au delà"...

 

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La francophonie, une mine d’or ?

29 janvier 2016
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Face au « marché en devenir » qu’est la francophonie, les chaînes d’informations étrangères commencent à placer leurs pions. La Russie, l'Israël, et la Chine se sont déjà lancés dans la course à l’information. Julien Nocetti décrypte la stratégie de la chaîne russe Russia Today.

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Fondé en 2005 au sein de l’Ifri, le Centre Russie/Eurasie produit de la recherche et organise des débats sur la Russie, l’Europe orientale, l’Asie centrale et le Caucase du Sud. Il a pour objectif de comprendre et d'anticiper l'évolution de cette zone géographique complexe en pleine mutation pour enrichir le débat public en France et en Europe, et pour aider à la décision stratégique, politique et économique.

Crédits image de la page
L'Union économique eurasienne
© justit/Shutterstock