Terrorisme et sécurité intérieure
Alors que la porosité entre les théâtres d’opérations et les sociétés ne cesse de croître, la frontière entre défense et sécurité intérieure évolue au gré des menaces, qu’il s’agisse du terrorisme, de la guerre de l’information ou du crime organisé.
Sujets liés
Vers la fin de la projection de forces ? II. Parades opérationnelles et perspectives politiques
L'émergence de capacités permettant de perturber ou d'empêcher les opérations de projection de forces est soulignée par un nombre croissant d'experts de défense et de publications officielles, en particulier aux Etats-Unis. Tandis que la plupart des textes publiés à ce sujet se focalisent sur les aspects militaires de la menace, cet article s'efforce de replacer celle-ci dans une double perspective.
Quelle orientation future pour l'OTAN ?
L’orientation future de l’Alliance dépend de la réponse à deux questions : quels sont aujourd’hui les défis de sécurité pour les États-membres ; et quels sont ceux que peut traiter l’Alliance ? On examine ici quatre hypothèses, qui pourraient organiser le débat sur le futur concept stratégique : la focalisation sur le Grand Moyen-Orient, une attention centrale portée aux États fragiles, la focalisation sur les menaces non gouvernementales, ou un recentrage sur l’Europe.
Les mutations du terrorisme algérien
Al-Qaida au Maghreb islamique reste fondamentalement une organisation algérienne (le GSPC) qui s’est donné un « projet maghrébin ». Mais elle incarne aussi un second âge du terrorisme qui tente de fondre la problématique algérienne dans une géopolitique globale centrée sur l’antagonisme Islam-Occident. Cette mutation a pris au dépourvu le régime algérien dont l’action reste fondée sur la répression et sur une offre d’amnistie qui semble avoir produit le maximum de ses effets.
Vers la fin de la guerre?
Longtemps considérée non seulement comme légitime mais de surcroît comme souhaitable, la guerre a connu une perte sensible de légitimité après la Première et la Seconde Guerre mondiale. Le regain relatif de légitimité qui a suivi la fin de la guerre froide –avec la multiplication des opérations militaires à vocation humanitaire– ne suffira pas à inverser la tendance. Il se pourrait même que la forme de conflits aujourd’hui dominante, la guerre civile, connaisse à son tour un réel déclin.
Le terrorisme en perspective
Les attentats du 11 septembre 2001 marquent l’entrée dans l’ère du terrorisme catastrophique. Depuis lors, le terrorisme a évolué. De nouvelles catégories de djihadistes ont émergé, en raison notamment de la dégradation de la situation en Irak. Le djihadisme finira sans doute par s’épuiser mais le terrorisme risque quant à lui de perdurer. Et la diffusion toujours plus large des technologies amènera des groupes de plus en plus limités à se doter de capacités de plus en plus destructrices.
Afrique de l'Ouest : coups d'État et jihadisme rebattent les cartes du pouvoir
Après le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, le Niger et fin novembre la Guinée-Bissau, le Bénin a bien failli dimanche dernier (7 décembre 2025) être le théâtre d’un coup d’État militaire... Un groupe de mutins emmené par le lieutenant colonel Pascal Tigri a tenté de prendre le pouvoir en lançant à 2h du matin une série d’attaques contre les domiciles de plusieurs hauts gradés, la résidence du chef de l’État, le Palais présidentiel et le siège de la TV nationale.
Un an après la chute de Bachar al-Assad : "Les Syriens respirent mais la vie quotidienne reste très difficile"
Les Syriens marquent ce lundi le premier anniversaire du renversement du régime de Bachar al-Assad, le 8 décembre 2024. Après près de 14 ans de guerre, la transition reste fragile dans un pays sinistré et en proie aux violences entre communautés. A la tête d’une mosaïque ethnique et religieuse, Ahmed al-Chareh, le président par intérim, s’est engagé à instaurer un régime inclusif avec pour priorité le rétablissement économique du pays.
Un an après Bachar-el-Assad, une Syrie encore fragile
Sens Public revient sur la situation en Syrie. Il y a un an, le 8 décembre 2024, tombait le régime du dictateur syrien Bachar El Assad. Douze mois plus tard, l’heure est au bilan pour les Syriens...
Guerre contre les cartels : jusqu'où peuvent aller les États-Unis ?
Des révélations concernant les agissements du secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, posent question quant au cadre légal des opérations américaines menées dans les Caraïbes.
L'État islamique contre le monde
Comment Daech a-t-il émergé et réussi à proclamer un califat en plein XXIe siècle ? Cet épisode du podcast "Sur les Chemins de l'Orient" accueille Marc Hecker, directeur exécutif de l'Ifri et spécialiste du terrorisme, pour retracer l'histoire de l'État Islamique.
Vers la fin de la guerre?
Longtemps considérée non seulement comme légitime mais de surcroît comme souhaitable, la guerre a connu une perte sensible de légitimité après la Première et la Seconde Guerre mondiale. Le regain relatif de légitimité qui a suivi la fin de la guerre froide –avec la multiplication des opérations militaires à vocation humanitaire– ne suffira pas à inverser la tendance. Il se pourrait même que la forme de conflits aujourd’hui dominante, la guerre civile, connaisse à son tour un réel déclin.
Le terrorisme en perspective
Les attentats du 11 septembre 2001 marquent l’entrée dans l’ère du terrorisme catastrophique. Depuis lors, le terrorisme a évolué. De nouvelles catégories de djihadistes ont émergé, en raison notamment de la dégradation de la situation en Irak. Le djihadisme finira sans doute par s’épuiser mais le terrorisme risque quant à lui de perdurer. Et la diffusion toujours plus large des technologies amènera des groupes de plus en plus limités à se doter de capacités de plus en plus destructrices.
Les résultats encourageants du programme de déradicalisation Pairs
Le chercheur Marc Hecker salue le « résultat rassurant » du programme Pairs. Sur 64 personnes condamnées pour terrorisme et accompagnées, aucune n’est retournée en prison pour de tels faits. Parmi les dizaines de condamnés pour des faits de terrorisme qui ont suivi un programme d’accompagnement à leur sortie de prison, aucun n’a récidivé.
Philippines : des violences policières cautionnées par l’Etat
Le 1er avril 2020, Rodrigo Duterte, président des Philippines, ordonnait à ses policiers d'abattre ceux qui "perturberaient" le couvre-feu sanitaire, après que la population d’un bidonville a manifesté, n’ayant pas reçu d’aide alimentaire pendant plus de deux semaines.
La France et l'Allemagne, face au dilemme des expulsions des « immigrants dangereux »
La France et l'Allemagne montrent leur volonté d'expulser les immigrés considérés comme « dangereux » au profit de la lutte contre les islamistes violents. Mais de telles expulsions ne sont pas toujours possibles.
Le duo Macron-Kurz et Merkel, deux façons d'appréhender "l'Islam politique"
Marc Hecker : « La plupart des pays d'Europe peuvent être visés par les djihadistes »
L'attentat de Vienne illustre la diversité des pays européens que peuvent frapper les djihadistes désormais, de tout type de société, rapport à la laïcité ou passé historique, souligne le chercheur Marc Hecker, du Centre d'études de sécurité de l'Institut français des relations internationales. Ces attentats s'insèrent sans doute dans la stratégie dite des mille entailles théorisée en 2006 par Al Qaida.
« La doctrine des forces de l'ordre américaines est très brutale »
La mort de George Floyd, étouffé par un policier à Minneapolis, a suscité une émotion planétaire. Municipalités, Congrès et jusqu'à la Maison Blanche envisagent désormais des réformes de la police. En pleine campagne présidentielle, l'empathie du candidat démocrate Joe Biden a conforté l'électorat afro-américain.
Trump : la loi, l'ordre ... et l'armée
Aux États-Unis, alors que deux autopsies ont confirmé le décès par asphyxie de George Floyd, les tensions ne retombent pas. Des milliers de personnes ont décidé de braver le couvre-feu imposé par les autorités dans plusieurs grandes villes des États-Unis et les critiques se multiplient contre la ligne dure adoptée par Donald Trump qui entend réprimer ce qu'il qualifie de "terrorisme intérieur" par la force.
Racisme : les États-Unis s'embrasent
Qualifiée de crime raciste, la mort de George Floyd, un homme noir tué par un policier à Minneapolis, a embrasé les grandes villes des États-Unis.
Pourquoi tant de violences policières aux États-Unis?
Lundi 25 mai, une nouvelle bavure policière a mis le feu aux États-Unis. Cette bavure, c’est celle qui a conduit à la mort de George Floyd, citoyen afro-américain de 46 ans, tué lors de son interpellation à Minneapolis. On a tous et toutes vu les images insoutenables de cet homme noir, plaqué au sol et étouffé par le policier Derek Chauvin, depuis inculpé pour «meurtre au 3e degré» et «acte cruel et dangereux ayant causé la mort».
Violences, émeutes... la grande fracture américaine
Cette semaine, les États-Unis se sont embrasés. Lundi, George Floyd, un afro-américain de 46 ans est mort suite à son arrestation par la police, qui le soupçonnait de vouloir écouler un faux billet de 20 dollars.
Une vidéo de son arrestation montre un des policiers, Derek Chauvin, le maintenir au sol en appuyant son genou sur son cou. “Je ne peux pas respirer”, répète George Floyd dans cette position, en vain.
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