Terrorisme et sécurité intérieure
Alors que la porosité entre les théâtres d’opérations et les sociétés ne cesse de croître, la frontière entre défense et sécurité intérieure évolue au gré des menaces, qu’il s’agisse du terrorisme, de la guerre de l’information ou du crime organisé.
Sujets liés


Philippines : des violences policières cautionnées par l’Etat
Le 1er avril 2020, Rodrigo Duterte, président des Philippines, ordonnait à ses policiers d'abattre ceux qui "perturberaient" le couvre-feu sanitaire, après que la population d’un bidonville a manifesté, n’ayant pas reçu d’aide alimentaire pendant plus de deux semaines.

La France et l'Allemagne, face au dilemme des expulsions des « immigrants dangereux »
La France et l'Allemagne montrent leur volonté d'expulser les immigrés considérés comme « dangereux » au profit de la lutte contre les islamistes violents. Mais de telles expulsions ne sont pas toujours possibles.

Le duo Macron-Kurz et Merkel, deux façons d'appréhender "l'Islam politique"
Marc Hecker : « La plupart des pays d'Europe peuvent être visés par les djihadistes »
L'attentat de Vienne illustre la diversité des pays européens que peuvent frapper les djihadistes désormais, de tout type de société, rapport à la laïcité ou passé historique, souligne le chercheur Marc Hecker, du Centre d'études de sécurité de l'Institut français des relations internationales. Ces attentats s'insèrent sans doute dans la stratégie dite des mille entailles théorisée en 2006 par Al Qaida.
« La doctrine des forces de l'ordre américaines est très brutale »
La mort de George Floyd, étouffé par un policier à Minneapolis, a suscité une émotion planétaire. Municipalités, Congrès et jusqu'à la Maison Blanche envisagent désormais des réformes de la police. En pleine campagne présidentielle, l'empathie du candidat démocrate Joe Biden a conforté l'électorat afro-américain.

Pourquoi tant de violences policières aux États-Unis?
Lundi 25 mai, une nouvelle bavure policière a mis le feu aux États-Unis. Cette bavure, c’est celle qui a conduit à la mort de George Floyd, citoyen afro-américain de 46 ans, tué lors de son interpellation à Minneapolis. On a tous et toutes vu les images insoutenables de cet homme noir, plaqué au sol et étouffé par le policier Derek Chauvin, depuis inculpé pour «meurtre au 3e degré» et «acte cruel et dangereux ayant causé la mort».
Trump : la loi, l'ordre ... et l'armée
Aux États-Unis, alors que deux autopsies ont confirmé le décès par asphyxie de George Floyd, les tensions ne retombent pas. Des milliers de personnes ont décidé de braver le couvre-feu imposé par les autorités dans plusieurs grandes villes des États-Unis et les critiques se multiplient contre la ligne dure adoptée par Donald Trump qui entend réprimer ce qu'il qualifie de "terrorisme intérieur" par la force.
Racisme : les États-Unis s'embrasent
Qualifiée de crime raciste, la mort de George Floyd, un homme noir tué par un policier à Minneapolis, a embrasé les grandes villes des États-Unis.
Violences, émeutes... la grande fracture américaine
Cette semaine, les États-Unis se sont embrasés. Lundi, George Floyd, un afro-américain de 46 ans est mort suite à son arrestation par la police, qui le soupçonnait de vouloir écouler un faux billet de 20 dollars.
Une vidéo de son arrestation montre un des policiers, Derek Chauvin, le maintenir au sol en appuyant son genou sur son cou. “Je ne peux pas respirer”, répète George Floyd dans cette position, en vain.
L’Iran et ses “proxys” au Moyen-Orient. Les défis de la guerre par procuration
Si l’Iran occupe aujourd’hui une place aussi centrale au Moyen-Orient c’est en partie du fait de l’action d’un réseau de groupes armés qu’il utilise comme « proxys ».

Non, nous n’avons pas laissé Internet aux djihadistes
"Soyons clairs : Internet n'est pas le seul responsable de la radicalisation. La radicalisation est un phénomène complexe : de nombreux facteurs (sociaux, culturels, religieux, etc.) doivent être pris en compte dans les processus d'évolution vers le djihadisme."
"La France aurait été attaquée de toute façon", Interview de Marc Hecker pour les Echos.fr
"La France figure depuis bien longtemps parmi les pays les plus honnis des djihadistes. Ceci est notamment lié à notre passé colonial mais aussi à notre pratique de la laïcité perçue par les djihadistes comme une forme d’islamophobie institutionnalisée."
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