Europe
L'Europe est entendue ici dans son acception géographique. Elle ne se limite pas à l'Union européenne, et inclut par exemple le Royaume-Uni ou les Balkans. Elle reste centrale dans les relations internationales.
Sujets liés

Trump II et le monde / Politique étrangère, vol. 90, n° 3, 2025

Le trumpisme existe-t-il ? Comment le caractériser idéologiquement, entre les multiples groupes qui l’animent : populisme, droite chrétienne, paléo-libertarisme, techno-libertarisme ? Est-il porteur d’une véritable vision du monde soutenant sa diplomatie ? L’obsession de la remise en cause de l’héritage, d’alliances et d’engagements vus comme « défavorables » à l’Amérique, l’obsession du deal ponctuel, semblent tenir lieu de ligne générale. D’où un relâchement général des liens alliés. En matière économique, on hésite tout autant à caractériser une stratégie, et surtout à identifier les résultats possibles de manœuvres contradictoires.

Elections européennes : de Paris à Berlin, vent de face pour les listes écolos
Les écologistes français ne sont pas les seuls à la peine dans la campagne. Après la vague verte de 2019, les candidats d’autres pays sont en difficulté. La faute, notamment, à un rejet dans l’opinion de normes environnementales jugées trop contraignantes.
Sébastien Lecornu : « Se préparer à la guerre, mais pas à celles d’hier »
Dans un grand entretien accordé à Ouest-France, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Thomas Gomart, directeur de l’Ifri, échangent sur les risques de guerre, les nouvelles menaces et les grands enjeux stratégiques. À l’heure où la relation avec Moscou se tend, le ministre des Armées demande aux industriels de la défense de « prendre des risques sur les stocks ».
Balkanisation d'Internet : vers la fin du web global ?
Dans un monde hyperconnecté, la stabilité d'Internet est prise pour acquise. Mais qu'arrive-t-il lorsque les fondements même de ce réseau des réseaux commencent à se fissurer ?
Les nouvelles ambitions spatiales de l’OTAN
Avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, une cyberattaque dévastatrice cible les communications de l’armée ukrainienne, exposant la dépendance et la vulnérabilité occidentales aux technologies spatiales, et remettant en question la posture défensive de l'Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
France-Allemagne : Analyse croisée des cultures contestataires
Les divers courants de contestation qui s’expriment en France et en Allemagne exercent une influence complexe sur la démocratie. La contestation revêt différentes formes. Elle assure une représentation politique et contribue à la formation de la volonté politique. Les courants de contestation suivent des modèles différents en France et en Allemagne, ce qui rend difficile leur comparaison.
Élections européennes [Série 1/9] : l'Allemagne se repositionne dans l'UE
Depuis les dernières élections européennes Berlin a vu sa position au sein de l’Union européenne bouleversée sur le plan sécuritaire, énergétique mais aussi économique et commercial.
Transition énergétique en Europe : le Green Deal face aux chocs géopolitiques
Découvrez les implications géopolitiques du Green Deal européen et son rôle dans la transition énergétique avec le podcast « Le monde selon l’Ifri ».
Spécialiste de la relation franco allemande, Marie Krpata nous éclaire sur les rapports actuels des deux pays
L’occasion de revenir sur les défis que l’Allemagne a à surmonter dans un contexte de guerre en Ukraine. Trois jours après le déclenchement de la guerre, le 27 février 2022, le chancelier annonçait une « Zeitenwende » (changement d’époque).
Attentat près de Moscou : « La population russe semble condamnée à subir la chasse aux menaces imaginaires du Kremlin »
En laissant entendre que l’Ukraine serait impliquée dans le massacre du Crocus City Hall, pourtant revendiqué par l’organisation État islamique, Vladimir Poutine perpétue la logique d’une élite politico-militaire qui accuse l’Occident de tous les maux, analyse Dimitri Minic, spécialiste de la pensée stratégique russe, dans une tribune au « Monde ».
« Moscou ne veut avoir qu’un réel ennemi : l’Occident »
Au lendemain de l’attentat dans la banlieue de Moscou, revendiqué par l’État islamique, le président russe a pointé la responsabilité de l’Ukraine. Pour le chercheur Dimitri Minic, de l’Ifri, Poutine pourrait en profiter pour « durcir encore la guerre contre l’Occident ».
Dans sa première intervention depuis le tragique attentat qui a fait 133 morts vendredi soir dans la banlieue de Moscou, le président russe, Vladimir Poutine, a insisté sur le fait que quatre auteurs de l’attaque ont été arrêtés alors qu’« ils se dirigeaient vers l’Ukraine où, selon des données préliminaires (des enquêteurs), une “fenêtre” avait été préparée pour qu’ils franchissent la frontière ».
Paris, Berlin et Londres : vers l'émergence d'un directoire européen ?
La France, l'OTAN et la sécurité européenne : statu quo ingérable, renouveau introuvable
La France, l'Europe et la Méditerranée : un espace à construire
Le commerce mondial au 21e siècle. Scénarios pour l'Union européenne
La place de l'Europe dans le commerce mondial au 21e siècle peut être envisagée à travers deux scénarios extrêmes: ou bien l'Europe laisse les tendances actuelles se poursuivre et celle-ci connaîtra un déclin prononcé de sa puissance économique et par conséquent de sa position dans le commerce mondial; ou bien l'Europe adopte une démarche volontariste pour réinventer sa puissance économique et commerciale et celle-ci demeurera au premier rang des puissances mondiales...
L'influence normative internationale de l'Union européenne : une ambition entravée
Pour une évaluation des forces et des faiblesses de l'influence normative de l'Union européenne au niveau international.
Nouvelles citoyennetés : réfugiés et sans-papiers dans l'espace européen
La coopération Europe-Asie au-delà de la crise financière : Rapport du Conseil pour la Coopération Europe-Asie (CAEC)
Sécurité européenne et sécurité des Etats baltes : les vertus de l'ambiguïté stratégique

Juncker, l'optimiste
Sécurité, investissement, aide à l'Afrique: des annonces ont été faites par le président de la Commission européenne. Pour Hans Stark : Jean-Claude Juncker ne pratique pas la langue de bois et " plutôt que d'aller trop loin dans l'autoflagellation, Juncker a voulu donner de l'espoir aux Européens".
Discours sur l'état de l'union: "une tonalité assez grave"
Pour réagir au discours sur l‘état de l’Union de Jean-Claude Juncker, Euronews a interrogé Vivien Pertusot, responsable du bureau de Bruxelles de l’Ifri.
Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
"Après le Brexit, rien de nouveau sous le soleil en Europe"
Interview sur RCF - Rapprocher les Européens. C’était l’objectif du mini-sommet réunissant les chefs d’Etat français, allemand, et italien. Ils ont tenté de trouver une solution pour l'Europe en crise.
Au-delà du cas Boris Johnson
Comment « amadouer » des partenaires que l'on a insultés pendant des mois et dont on recherche désormais la compréhension et la bonne volonté ? Tel est le défi auquel se trouvent confrontés le nouveau ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson et son collègue David Davis, ministre directement en charge du Brexit.
Brexit : plus d'Allemagne en Europe
« Quand je veux parler à l'Euro-pe, qui dois-je appeler ? » se demandait l'ancien secrétaire d'État des États-Unis Henry Kissinger. « La question est désormais résolue, répondait après le référendum britannique, Nicholas Burns, un ancien diplomate américain de haut rang. Il faut appeler la Chancellerie d'Allemagne. ». Les conséquences du Brexit sont à terme plus importantes sans doute sur un plan géopolitique que strictement économique. Pour aller à l'essentiel, depuis le 23 juin 2016, il y a bien sûr moins de Grande-Bretagne en Europe, et probablement moins d'Europe dans le monde.

Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».

Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.

La nouvelle géographie des pouvoirs en Europe
« Le changement de l’équilibre des forces au sein du Conseil et plus généralement dans les institutions européennes dépendra beaucoup des sujets et du degré d’activisme passé des Britanniques sur chacun d’entre eux. Ils ont été très actifs sur certains thèmes, sur d’autres beaucoup moins », explique Vivien Pertusot, responsable de l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.

"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.
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