Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés

La dissuasion nucléaire russe à l'épreuve de la guerre en Ukraine

Dès le lancement de son « opération militaire spéciale » (SVO) contre l’Ukraine, le 24 février 2022, le Kremlin, qui dispose de l’un des plus vastes arsenaux nucléaires au monde, a adopté des mesures de dissuasion agressives et une rhétorique résolument menaçante.
Faut-il signer une trêve avec la Russie ?
Un cessez-le-feu de 30 jours, accepté par Kiev lors de la rencontre américano-ukrainienne à Jeddah, pourrait-il être conclu entre l’Ukraine et la Russie ? « À présent, la balle est dans le camp de Poutine » a déclaré Olaf Scholz. Après trois années de guerre, une victoire pour qui ?
Poutine : "La Russie soutient la trêve"
L’accord de cessez-le-feu conclu mardi entre l’Ukraine et les États-Unis attend toujours l’aval russe alors que sur le front, la trêve semble encore loin, notamment dans la région russe de Koursk, en partie envahie par l’armée ukrainiens depuis août 2024 et que les Russes sont en train de reprendre. C’est dans ce territoire frontalier de l’Ukraine que Vladimir Poutine a effectué une rare visite sur le terrain mercredi soir.

Cessez-le-feu en Ukraine : Poutine "n'acceptera pas sans conditions extrêmement drastiques"
Alors que l'Ukraine et les États-Unis ont signé un accord, Vladimir Poutine reste silencieux sur leur proposition de cessez-le-feu. Selon Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie, le président russe n'acceptera qu'à des conditions "drastiques".
Audition de Thomas Gomart sur l'actualisation de la Revue nationale stratégique 2022
Audition de Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, sur l'actualisation de la Revue nationale stratégique 2022, par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale.
Guerre en Ukraine: "Nous sommes entrés dans une nouvelle guerre froide", estime Thierry de Montbrial
Thierry de Montbrial, fondateur et président de l'Ifri, auteur de “L'ère des affrontements. Les grands tournants géopolitiques" est l'invité de Good Morning Business sur BFM Business le 12 mars 2025. Il a été interrogé sur les tensions géopolitiques depuis quelques semaines, avec l'intensification des combats en Ukraine et l'arrivée au pouvoir de Donald Trump.
Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron réunit les chefs d’état-major occidentaux favorables à un déploiement militaire
Le président de la République et les chefs d’état-major des pays désireux d’envoyer des troupes en Ukraine, tenteront, mardi, de préciser les contours d’une éventuelle force de maintien de la paix, y compris le nombre de soldats à déployer.

Effort de guerre : qui va payer ?
Face à la menace russe, la France doit trouver des milliards sans augmenter les impôts, retarder l’âge de la retraite ni compromettre la transition écologique. Un casse-tête budgétaire.

Que négocie-t-on avec Vladimir Poutine ?
Suite à la conférence de presse du 28 février entre D. Trump et V. Zelensky, le Collimateur tente de comprendre avec Dimitri Minic (Ifri) la nature et les perspectives des négociations russo-américaines sur l’Ukraine.
Guerre en Ukraine : « Pour la Russie, l’Europe est devenue la principale menace »
INTERVIEW. En pleine crise ukrainienne, Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie de l’Ifri (Institut français des relations internationales), analyse les relations entre l'Union européenne et la Russie.
Interruption des cyberopérations américaines contre la Russie : un revirement qui inquiète des deux côtés de l’Atlantique
Avec la suspension des offensives du « Cyber Command » dirigées contre Moscou, révélé par la presse américaine, l’administration Trump pousse un cran plus loin sa volonté de ne plus considérer le Kremlin comme son principal adversaire dans la sphère numérique.
« Le projet impérial russe s’est construit au fil des échecs de Moscou à imposer sa vision du monde »
Alors que la Russie entérine vendredi l’annexion de territoires ukrainiens, la professeure Marlène Laruelle, spécialiste du monde slave, analyse comment le projet impérial russe – et sa vision historique sur le long terme – s’est imposé peu à peu dans l’esprit de Vladimir Poutine. L’invasion russe en Ukraine a relancé les débats sur la nature impériale de la Russie. Mais les discussions sont souvent teintées de « présentisme » (relire les événements du passé à la lumière du présent) et mettent sous le tapis des nuances qui sont pourtant fondamentales pour comprendre ce que le Kremlin espère atteindre avec la guerre en Ukraine.
Poutine et le nucléaire : les raisons de ne pas paniquer
Pour la première fois, un pays, la Russie, brandit la menace nucléaire non pour défendre son existence mais pour appuyer l'annexion d'un territoire. Vladimir Poutine prend ainsi des libertés avec des règles en vigueur depuis trois quarts de siècle. Bluffe-t-il ? C'est sans doute le scénario le plus terrifiant qu'on puisse concevoir actuellement.Acculé, Vladimir Poutine lancerait des missiles nucléaires sur l'Ukraine. Ouvrant la boîte de Pandore d'une utilisation de ces armes apocalyptiques verrouillée depuis soixante-dix-sept ans. Avec un risque réel de riposte, conventionnelle, de l'Otan, et ensuite d'escalade nucléaire de part et d'autre.
Vladimir Poutine: face aux défections
La mobilisation décidée en date du mercredi 21 septembre 2022 a provoqué une fuite massive des russes mobilisables aux frontières géorgiennes et kazakhstanaises notamment. Ces scènes, surréalistes, interrogent sur la pérennité du régime du Kremlin, et sur la crise de confiance que traverse actuellement l’armée russe. Car si le début de "l'opération militaire spéciale" en Ukraine a laissé la majeur partie de la population russe dans l'indifférence, la mobilisation semble être annonciatrice d'une toute autre réaction.
À quel point Poutine est-il fragilisé?
Sept mois après le début de la guerre en Ukraine, la Russie traverse une mauvaise passe. Sur le terrain, l’Ukraine ne cesse de reconquérir des territoires, et sur le plan diplomatique, le mouvement d’opposition se consolide particulièrement après l’appel à la mobilisation partielle, lancé la semaine dernière par le président russe.
Jusqu’où ira Poutine ?
Avec la mobilisation des réservistes et les référendums dans les régions occupées par la Russie, la guerre en Ukraine prend une nouvelle dimension. Tatiana Kastouéva-Jean revient sur l'escalade et la fuite en avant de Vladimir Poutine.
Poutine, la nostalgie de l'empire
En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’Otan de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie et en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec le conflit ukrainien.
En Russie, l’espoir d’une « forte résistance passive »
Deux jours après l’annonce de la mobilisation partielle de la population russe par le président Vladimir Poutine, la campagne de recrutement bat son plein, notamment dans les régions les plus pauvres de la Fédération.
Dans le Caucase et l'Asie centrale, la Russie en perte d'influence
Les tensions se sont multipliées ces derniers jours dans le Caucase et en Asie centrale, où la puissance tutélaire de Moscou apparaît affaiblie par les difficultés militaires qu'elle rencontre en Ukraine. ors du récent sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai à Samarcande, en Ouzbékistan, le président russe Vladimir Poutine s'est retrouvé sous la pression de ses partenaires, notamment chinois et indien, qui ont fait part de leurs inquiétudes ou de leurs doutes sur la guerre en Ukraine. Plusieurs pays d'Asie centrale ont du reste autorisé des manifestations de soutien à l'Ukraine.

Guerre en Ukraine : Quelle stratégie militaire derrière les référendums dans les régions occupées par la Russie ?
- Le Kremlin a annoncé la tenue de référendums d’annexion des territoires ukrainiens occupés par les Russes du 23 au 27 septembre.
- Alors qu’ils étaient prévus pour le mois de novembre, ces scrutins qualifiés de « parodie » par Emmanuel Macron et organisés dans l’urgence marquent un tournant dans le conflit qui oppose Moscou à Kiev.
- Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/NEI à l’Ifri, Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine, historien et stratégiste et Cédric Mas, historien militaire, observateur du conflit et président de l’institut Action Résilience, décryptent pour « 20 Minutes » la stratégie militaire qui se cache derrière ces scrutins.
Mobilisation partielle par Poutine : "Le Kremlin est en situation de panique totale"
Face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, Vladimir Poutine a choisi l'escalade. Le président russe a annoncé ce mercredi 21 septembre la "mobilisation partielle" des réservistes de son armée, au lendemain de l'annonce de "référendums" d'annexion dans les régions contrôlées par Moscou en Ukraine, du 23 au 27 septembre. Il a également procédé à un nouveau chantage nucléaire, en précisant être prêt à utiliser "tous les moyens". Décryptage avec Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
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