Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés

La dissuasion nucléaire russe à l'épreuve de la guerre en Ukraine

Dès le lancement de son « opération militaire spéciale » (SVO) contre l’Ukraine, le 24 février 2022, le Kremlin, qui dispose de l’un des plus vastes arsenaux nucléaires au monde, a adopté des mesures de dissuasion agressives et une rhétorique résolument menaçante.
« Nous sommes dans l'ère des affrontements » - Thierry de Montbrial sur LCI
Thierry de Montbrial, fondateur et président de l'Ifri, est l'invité de David Doukhan sur LCI. Il décrypte l'actualité internationale à l'occasion de la sortie de son nouveau livre "L'ère des affrontements", paru aux Éditions Dunod.

Les États-Unis de Trump renouent avec la Russie de Poutine et rejettent leurs alliés européens
Avec Trump II, l'Europe se trouve-t-elle face à un chef mafieux?
L'Union européenne est sous le choc: son pire cauchemar sécuritaire semble se produire. Mardi 18 février, les États-Unis ont tenu des discussions avec les Russes sur l'Ukraine en Arabie saoudite –sans les Ukrainiens et sans nous, les Européens.
Guerre en Ukraine : l'inflexible et maximaliste Vladimir Poutine
Vladimir Poutine se dit "prêt" à discuter avec Volodymyr Zelensky. Malgré ce signe d'ouverture, le président russe reste inflexible sur ses exigences afin de mettre fin à la guerre en Ukraine. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie, analyse les faux-semblants du Kremlin.
Guerre en Ukraine : le grand rapprochement entre Américains et Russes glace les Européens
Après quatre heures de discussion à Riyad, les Russes ont affirmé se sentir « entendus » par les émissaires de l'administration Trump qui voient, eux, « des opportunités extraordinaires ». Volodymyr Zelensky a reporté au 10 mars son voyage à Riyad pour éviter les « coïncidences ». Une deuxième réunion prévue à Paris ce mercredi 19 février.
Dimitri Minic : "Donald Trump est indifférent au sort de l'Ukraine et de l'Europe"
L'appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine a fait surgir la peur d'un "deal" qui céderait aux exigences du Kremlin. Certains objectifs russes seraient déjà atteints. Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de cet appel : autant pour les Ukrainiens que pour Donald Trump et Vladimir Poutine.
Qui décide de l'avenir de l'Ukraine ?
Suite aux déclarations de l'administration Trump et en pleine conférence de Munich, le sort de l'Ukraine semble incertain. Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de ces évènements.
« La perspective d'une troisième guerre mondiale ne peut plus être écartée »
Trois semaines après l'avènement d'une administration Trump qui brise tous les codes, le spécialiste des questions internationales, Thierry de Montbrial, explique comment nous sommes entrés dans une seconde guerre froide, très différente de la précédente. Et pourquoi un nouveau conflit mondial est possible dans les prochaines années, voire déjà latent avec la multiplication de guerres hybrides.
Guerre en Ukraine : les cinq enjeux clés de la négociation entre Trump et Poutine
Donald Trump, en cadrant la discussion des négociations sur la fin de la guerre en Ukraine entre Washington et Moscou, a de fait mis de côté les Ukrainiens comme les Européens. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de cette situation.
Les États-Unis viennent régler la guerre "rapidement"
L'administration Trump souhaite régler la guerre en Ukraine "rapidement", au risque de céder aux demandes russes. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences des déclarations de Donald Trump au sujet d'un arrêt rapide de la guerre.
En Russie, vers une militarisation de l'intelligence artificielle ?
« Celui qui maîtrisera l'intelligence artificielle sera le leader du monde ». Cette phrase de Vladimir Poutine a beaucoup fait parler. Pourtant, la Russie semble avoir manqué le train de l'IA, et avoir tourné tout entier son économie vers sa guerre avec l'Ukraine, y compris dans ce secteur.

Mobilisation générale : un test grandeur nature pour Moscou
Les victoires ukrainiennes se multiplient sur le front est ukrainien, occasionnant une retraite désorganisée des troupes d'occupation russes. Face à une telle retraite, des critiques commencent à se faire entendre dans le paysage politique et médiatique russe. Ces dernières portent notamment sur l'absence de mobilisation générale, vue comme une solution pour beaucoup de personnalités favorables à la guerre.

Défaillance du renseignement russe : Responsable du succès de la contre offensive ukrainien
Les victoires ukrainiennes se multiplient sur le front est ukrainien, occasionnant une retraite désorganisée des troupes d'occupation russes. À l'orée d'un tel contexte, il est nécessaire d'interroger et ainsi de comprendre les raisons de ces défaites russes. Pour Diminitri Minic, chercheur au centre Russie / NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des forces armées russes, le facteur humain du renseignement russe semble être le principal responsable, s'appuyant notamment sur l'histoire des renseignements russe et soviétique pour étailler son propos.
Guerre en Ukraine : "La Russie n'a plus la force de mener une grande offensive"
Balakliia, Koupiansk, Izioum… Depuis quelques jours, l’armée ukrainienne engrange les succès face aux forces russes sur le front nord-est. L’armée de Kiev assure avoir repris environ 3 000 kilomètres carré depuis début septembre, essentiellement à la faveur d’une contre-offensive surprise dans les régions de Kharkiv et de Donetsk. Lundi, les autorités ont affirmé avoir « réussi à chasser l’ennemi de plus de vingt localités » en 24 heures, face à des adversaires qui « abandonnent leurs positions hâtivement et s’enfuient ». Dans le sud, la contre-attaque lancée fin août autour de Kherson est moins spectaculaire mais progresse, avec 500 km2 reconquis en deux semaines.
Quelles conséquences aura cette déroute sur la Russie, qui bombarde les secteurs perdus ? Jusqu’où pourra aller la rapide avancée ukrainienne ? Pour Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des forces armées russes, « la Russie a perdu l’initiative ».

"Poutine regarde le compromis comme l'apanage des faibles et des vaincus"
Dans une interview accordée en marge de la 6e Conférence internationale de Tbilissi, coorganisée par l’European Center for economic policy, le John Mc Cain Institute et le George W Bush institute, le spécialiste de politique étrangère Bobo Lo revient sur les grands désordres d’un monde qui s’est « désuniversalisé ».
Nucléaire : la Russie met en danger l’architecture de non-prolifération et de maîtrise des armements
Alors que Moscou a rejeté vendredi le document final rédigé lors de la 10e conférence de réexamen du Traité de non-prolifération, l’invasion de l’Ukraine fragilise les efforts pour le désarmement nucléaire international.
Guerre en Ukraine : la centrale nucléaire de Zaporijia, une arme de chantage pour Poutine
Contrôler la plus grande centrale nucléaire d'Europe offre au chef du Kremlin, prêt à prendre tous les risques, un moyen de pression sur Kiev. Et sur les Occidentaux.

Vladimir Poutine signe un décret visant à agrandir l’armée russe
Le président russe a signé, jeudi 25 août, un décret visant à augmenter l’effectif de son armée de 137 000 militaires, soit plus de 10 % de la force de combat actuelle. Cette mesure devra entrer en vigueur le 1er janvier 2023.

Ukraine : pourquoi l'augmentation des effectifs de l'armée russe ne changera pas le cours de la guerre
Vladimir Poutine a signé un décret ordonnant l'augmentation de la force de combat actuelle de 137.000 hommes, soit une hausse de plus de 10%. Mais cette politique paraît difficile à mettre en œuvre.

La chasse aux « volontaires », enjeu prioritaire de l’armée russe pour tenir en Ukraine
Moscou ne lésine pas sur la paie et les avantages promis aux engagés et se tourne également vers les sociétés privées de mercenaires, comme Wagner.
« La Russie pense toujours qu’elle peut faire plier l’Ukraine », cinq mois après l’invasion
La guerre s’enlise depuis le début de l’invasion russe en Ukraine. Pour la chercheuse de l’Ifri Tatiana Kastouéva-Jean, l’issue politique du conflit « prendra des années, voire des décennies ».
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