Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés
Les Européens face à la « question russe »
Fin octobre 2025, le Kremlin a annoncé les tests du Bourevestnik, missile à propulsion nucléaire, et du Poséidon, torpille lourde autonome thermonucléaire. Comme à chaque fois, ils ont fait l’objet d’une intense couverture médiatique dans les pays occidentaux. De manière plus inattendue, Donald Trump a répondu en ordonnant la reprise des essais américains.
Bromance à l’anglaise
Le Premier ministre Keir Starmer accueille jeudi 27 mars à Paris, aux côtés d'Emmanuel Macron, une nouvelle « coalition des volontaires » réunissant une trentaine de pays et le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour évoquer la stratégie de défense en Ukraine face à l'agression russe.
Vladislav Sourkov et le "Nord Global" : "Poutine pense que l'Europe aurait intérêt à être proche de la Russie"
L’alliance Etats-Unis - Europe - Russie rêvée par le "cardinal gris" de Poutine paraît "incongrue" à court terme, explique la chercheuse Tatiana Kastouéva-Jean. Mais le rapprochement entre Moscou et Washington pourrait changer la donne.
« La désinformation, c'est une guerre sous le seuil de la conflictualité »
La chercheuse Amélie Férey a décrypté le vocabulaire des guerres hybrides actuelles, dont l'escalade verbale de Trump et Vance envers Zelensky le 18 février dernier est une illustration criante. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invitée expliquent comment les mots sont devenus une arme puissante.
Replay - Ukraine : quelles garanties de sécurité ?
(Conférence du 19 mars 2025) À l'occasion de la parution du nouveau numéro de Politique étrangère (n° 1/2025) et de son Contrechamps sur les garanties de sécurité pour l'Ukraine, l'Ifri et la Société de Géographie sont heureux de s'associer pour vous proposer une conférence avec les deux auteurs de ce Contrechamps.
L'ère des affrontements / "Entretiens géopo"
À l’occasion de la parution de son ouvrage "L'ère des affrontements : les grands tournants géopolitiques", Thierry de Montbrial, fondateur et président de l'Ifri, est l'invité de Pascal Boniface, directeur de l'IRIS, dans le cadre du podcast "Comprendre le monde - Les Entretiens Geopo". Thierry de Montbrial apporte un éclairage sur la position à adopter afin de mieux appréhender l’actualité internationale. Il revient sur les fondements de la réflexion qui a guidé l'écriture de son dernier ouvrage et met en garde sur le caractère répétitif des erreurs stratégiques commises au cours de l'Histoire.
Dimitri Minic : « Le Kremlin poursuit sa stratégie en prenant soin de l’ego de Trump »
L’appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine a abouti à des concessions surtout symboliques de la part de Moscou. Pour Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie de l’Ifri et docteur en histoire des relations internationales, le dirigeant russe entreprend « de flatter et de contenter Trump sans renoncer aux objectifs maximalistes ».
citée dans Le Monde
Les entreprises à l’épreuve du risque géopolitique
Les entreprises face à la doxa géopolitique – Comment les entreprises naviguent-elles dans un monde de plus en plus fragmenté ? Quels sont les impensés de la « doxa géopolitique » qui influence leurs décisions ? Thomas Gomart, directeur de l’Ifri, revient au micro du podcast "Le monde selon l’Ifri" pour répondre à ces questions essentielles.
La menace russe vue de l’est de l’Europe
Les pays baltes et la Pologne alertent de longue date sur les velléités expansionnistes de Vladimir Poutine. Comment s’y préparent-ils ? Comment sont-ils déjà concrètement touchés ? Et que font exactement les deux mille soldats français déjà engagés en Europe de l’Est ?
Trump : le grand chamboule-tout
« Tôt ou tard, Vladimir Poutine devra venir à la table des négociations ». C'est en ces termes que le premier ministre britannique, Keir Starmer, a démarré aujourd'hui son sommet par visioconférence avec vingt-cinq dirigeants alliés de l’Ukraine. Si Volodymyr Zelensky a accepté sans conditions un cessez-le-feu de trente jours, le maître du Kremlin semble en effet vouloir faire durer les choses. Poutine a prévenu qu’il restait des « questions importantes » avant un cessez-le-feu, au grand dam de Donald Trump qui veut que Moscou fasse taire les armes au plus vite. Sur le terrain, les troupes russes ont maintenant l'avantage après avoir repris des territoires contrôlés par l'Ukraine dans la région russe de Koursk.
Poutine et le nucléaire : les raisons de ne pas paniquer
Pour la première fois, un pays, la Russie, brandit la menace nucléaire non pour défendre son existence mais pour appuyer l'annexion d'un territoire. Vladimir Poutine prend ainsi des libertés avec des règles en vigueur depuis trois quarts de siècle. Bluffe-t-il ? C'est sans doute le scénario le plus terrifiant qu'on puisse concevoir actuellement.Acculé, Vladimir Poutine lancerait des missiles nucléaires sur l'Ukraine. Ouvrant la boîte de Pandore d'une utilisation de ces armes apocalyptiques verrouillée depuis soixante-dix-sept ans. Avec un risque réel de riposte, conventionnelle, de l'Otan, et ensuite d'escalade nucléaire de part et d'autre.
Vladimir Poutine: face aux défections
La mobilisation décidée en date du mercredi 21 septembre 2022 a provoqué une fuite massive des russes mobilisables aux frontières géorgiennes et kazakhstanaises notamment. Ces scènes, surréalistes, interrogent sur la pérennité du régime du Kremlin, et sur la crise de confiance que traverse actuellement l’armée russe. Car si le début de "l'opération militaire spéciale" en Ukraine a laissé la majeur partie de la population russe dans l'indifférence, la mobilisation semble être annonciatrice d'une toute autre réaction.
À quel point Poutine est-il fragilisé?
Sept mois après le début de la guerre en Ukraine, la Russie traverse une mauvaise passe. Sur le terrain, l’Ukraine ne cesse de reconquérir des territoires, et sur le plan diplomatique, le mouvement d’opposition se consolide particulièrement après l’appel à la mobilisation partielle, lancé la semaine dernière par le président russe.
Jusqu’où ira Poutine ?
Avec la mobilisation des réservistes et les référendums dans les régions occupées par la Russie, la guerre en Ukraine prend une nouvelle dimension. Tatiana Kastouéva-Jean revient sur l'escalade et la fuite en avant de Vladimir Poutine.
Poutine, la nostalgie de l'empire
En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’Otan de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie et en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec le conflit ukrainien.
En Russie, l’espoir d’une « forte résistance passive »
Deux jours après l’annonce de la mobilisation partielle de la population russe par le président Vladimir Poutine, la campagne de recrutement bat son plein, notamment dans les régions les plus pauvres de la Fédération.
Dans le Caucase et l'Asie centrale, la Russie en perte d'influence
Les tensions se sont multipliées ces derniers jours dans le Caucase et en Asie centrale, où la puissance tutélaire de Moscou apparaît affaiblie par les difficultés militaires qu'elle rencontre en Ukraine. ors du récent sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai à Samarcande, en Ouzbékistan, le président russe Vladimir Poutine s'est retrouvé sous la pression de ses partenaires, notamment chinois et indien, qui ont fait part de leurs inquiétudes ou de leurs doutes sur la guerre en Ukraine. Plusieurs pays d'Asie centrale ont du reste autorisé des manifestations de soutien à l'Ukraine.
Guerre en Ukraine : Quelle stratégie militaire derrière les référendums dans les régions occupées par la Russie ?
- Le Kremlin a annoncé la tenue de référendums d’annexion des territoires ukrainiens occupés par les Russes du 23 au 27 septembre.
- Alors qu’ils étaient prévus pour le mois de novembre, ces scrutins qualifiés de « parodie » par Emmanuel Macron et organisés dans l’urgence marquent un tournant dans le conflit qui oppose Moscou à Kiev.
- Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/NEI à l’Ifri, Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine, historien et stratégiste et Cédric Mas, historien militaire, observateur du conflit et président de l’institut Action Résilience, décryptent pour « 20 Minutes » la stratégie militaire qui se cache derrière ces scrutins.
Mobilisation partielle par Poutine : "Le Kremlin est en situation de panique totale"
Face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, Vladimir Poutine a choisi l'escalade. Le président russe a annoncé ce mercredi 21 septembre la "mobilisation partielle" des réservistes de son armée, au lendemain de l'annonce de "référendums" d'annexion dans les régions contrôlées par Moscou en Ukraine, du 23 au 27 septembre. Il a également procédé à un nouveau chantage nucléaire, en précisant être prêt à utiliser "tous les moyens". Décryptage avec Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Poutine défie le monde
Le président russe a annoncé ce mercredi matin la mobilisation de centaines de milliers de réservistes, tout en essayant d’intimider l’Occident par le chantage nucléaire.
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