Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés
Europe-Russie : évaluation des rapports de force
Les pays européens ne peuvent plus éluder la « question russe » car la Russie a choisi la guerre. Ils disposent du potentiel nécessaire, c’est-à-dire des moyens économiques, des compétences militaires et du savoir-faire technologique pour faire face à la Russie d’ici 2030 à condition de faire preuve de volonté politique.
« La Russie n’a aucune raison de réduire ses ambitions sur l’Ukraine et au-delà »
Si elle n’a pas fait cesser les combats, la séquence diplomatique ouverte par la rencontre Trump-Poutine a probablement créé quelques ouvertures, mais qui restent encore largement à confirmer, analyse Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la Russie, dans une tribune au « Monde ».
Sommet sur la guerre en Ukraine à Washington : "Le pire a été évité"
Après la réunion sur l'Ukraine à Washington, Grand entretien ce mardi avec Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France à Moscou, Élie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l’Ifri et Sylvie Kauffmann, éditorialiste au "Monde", spécialiste des questions internationales.
Pourquoi le faux réalisme trumpien a mené à un fiasco diplomatique à Anchorage ? [...] Poutine est néanmoins le premier et le seul responsable de cette « guerre coloniale à l’ombre du nucléaire », pour reprendre le mot du directeur de l’Ifri, Thomas Gomart, violant tous les principes de la charte de l’ONU et les traités dont Moscou était signataire.
cité par Marc SEMO dans Challenges
Après la rencontre avec Poutine : « Trump a surestimé ses capacités à influencer la Russie »
Le président Trump, qui exigeait un « cessez-le-feu immédiat » avant sa rencontre avec Vladimir Poutine, réclame désormais un « accord de paix » entre la Russie et l’Ukraine. Pour le chercheur Dimitri Minic, ce sommet est « un échec » pour Washington, qui a « surestimé ses capacités à influencer la Russie ».
Le clash Trump-Medvedev, un «affrontement de gangsters plus qu’un conflit diplomatique», selon un expert
Donald Trump a annoncé le déploiement de sous-marins nucléaires après des provocations de l’ex-président russe Dmitri Medvedev. Le chercheur Dimitri Minic analyse la montée des tensions auprès du « HuffPost ».
Le monde à l'ère des affrontements. Entretien inédit avec Thierry de Montbrial
Guerre en Ukraine, conflits ravivés au Moyen-Orient, affrontement sino-américain, ces dernières années semblent marquer la fin d'une époque et consacrer une nouvelle ère, celle des affrontements. Comment en est-on arrivé là ? Pour tenter de mieux comprendre ce qui se passe actuellement sous nos yeux, rencontre inédite avec l'un des plus éminents spécialistes des relations internationales, Thierry de Montbrial.
La détermination de Poutine à obtenir une "victoire russe" malgré une économie vacillante
Alors qu'à Kiev a eu lieu, le 4 juillet, l'attaque "la plus massive" depuis 2022, le président russe Vladimir Poutine affirme que "Moscou ne renonce pas à ses objectifs".
« Face à Vladimir Poutine, il n’y a plus de solution gagnante pour les Européens : soit ils laissent le dialogue avec Poutine entièrement aux Américains au risque de se marginaliser complètement et de faire les frais des aléas de la politique de Trump ; soit ils relancent le dialogue, comme Emmanuel Macron vient de le faire, en espérant peser », observe Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie Eurasie de l’Ifri. « Le problème, c’est que ce geste sera interprété à Moscou comme un geste de faiblesse et de désarroi ».
citée par Elsa Conesa, Philippe Ricard, Claire Gatinois et Benjamin Quénelle, dans Le Monde
Les nouvelles cibles du Kremlin
La volonté du président russe de reconstituer son « étranger proche » passe par la conquête ou la déstabilisation. Par peur d'être les prochains sur la liste, les voisins de la Russie cherchent encore le bon moyen de l'en dissuader.
La Russie sort-elle renforcée de la guerre israélo-iranienne ?
Alors que Téhéran vient d’annoncer la fin de la « guerre des douze jours » qui l’a opposé à Israël et aux États-Unis, nous vous proposons un entretien avec le politologue Clément Therme, chercheur associé au programme Turquie/Moyen-Orient de l'Ifri et spécialiste de l’Iran et, notamment, de ses relations avec la Russie, afin de comprendre l’impact que la déflagration que vient de subir le Moyen-Orient a eu sur Moscou, allié « stratégique » de la République islamique.
La Russie, hégémon indétrônable de l’Asie centrale ?
En 1991, l’effondrement de l’Union soviétique donne naissance en Asie centrale à cinq États indépendants : le Kirghizstan (31 août), l’Ouzbékistan (1er septembre), le Tadjikistan (9 septembre), le Turkménistan (27 octobre), et le Kazakhstan (16 décembre). Certains tentent de s’émanciper de la Russie, qui demeure la puissance incontournable dans la région. Sur quoi repose cette suprématie russe ? Est-elle concurrencée ?
Prudentes émancipations en Asie centrale
Si aucun des pays d’Asie centrale ne l’a officiellement condamnée, l’agression russe contre l’Ukraine fait grincer des dents dans la région. Jusqu’alors garant de la sécurité, Moscou voit son monopole contesté par d’autres, comme les États-Unis, qui reviennent après leur débâcle afghane.
À quoi ressemble la vie quotidienne en Russie ?
Comment vit la société russe depuis le début de la guerre en Ukraine ? On en parle avec l'écrivain Boris Akounine qui a quitté la Russie depuis l'invasion de la Crimée, il raconte ce qu'il pense de Poutine et comment il arrive à entrer en contact avec ses compatriotes.
Zelensky nargue Poutine
Vladimir Poutine a été filmé lundi au volant d'une voiture sur le pont de Crimée, partiellement détruit en octobre. Il s'agit de sa première visite dans la péninsule annexée depuis le début de l'offensive contre l'Ukraine.
Zelensky dans le viseur de la télé russe
L'une des images du jour, Volodymyr Zelensky auprès de ses troupes dans le Donbass, comme pour mieux défier Poutine. Le président ukrainien se voit déjà en Crimée. Les attaques ukrainiennes se poursuivent sur les bases russes. À la télévision de Poutine, Volodymyr Zelensky est traité d'Antéchrist avec l'appui de son église.
L’innovation, une arme fatale
Alors que la guerre en Ukraine a évolué en conflit ouvert depuis février 2022, les récents événements militaires ont été l’occasion de repenser la nécessité de modernisation des armées françaises et européennes, non seulement afin de venir en aide aux Ukrainiens mais aussi et surtout face à la recomposition des enjeux géostratégiques et à la montée, de plus en plus tangible, du danger russe.
Opération séduction en Asie centrale
Ouzbékistan, Kazakhstan, deux pays de l'Asie Centrale, anciennes républiques soviétiques qui intéressent beaucoup Paris et pas seulement ! Moscou, Pékin, Ankara ou Bruxelles sont sur les rangs… mais pourquoi donc ?
La Russie a-t-elle encore les moyens de sa guerre ?
Tandis que le Président Biden réaffirmait ces jours-ci son soutien indéfectible à l'Ukraine, Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan s’exprimait lui en début de semaine pour dénoncer la nouvelle stratégie russe consistant à bombarder les infrastructures civiles vitales des ukrainiens. 40% du système énergétique ukrainien est en effet actuellement hors d’état de servir selon les opérateurs locaux.
Après Kherson, la Crimée ?
Après la reprise de Kherson à la mi-novembre, l’armée ukrainienne se rapproche de la Crimée annexée. La péninsule servira-t-elle de monnaie d’échange entre l’Ukraine et la Russie ? Ou provoquera-t-elle une montée aux extrêmes ? La reprise de Kherson par l’armée ukrainienne a soulevé un espoir : la perspective de la paix après neuf mois de conflit. Volodymyr Zelensky a affirmé que cette victoire marquait « le début de la fin de la guerre », tandis que Vladimir Poutine paraît plus isolé que jamais.
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