
Peut-on partager l'arme nucléaire ?
Face au risque de désengagement américain, Emmanuel Macron a indiqué mercredi 5 mars vouloir « ouvrir le débat » sur la protection de l’Europe par le parapluie nucléaire français. La France possède environ 300 têtes nucléaires pouvant être lancées par l’aviation ou les sous-marins nucléaires.

Dissuasion nucléaire européenne : est-ce que la France peut partager sa bombe ?
Au lendemain de l’entretien houleux entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron remet sur la table la question de la dissuasion nucléaire et d’une défense européenne. Une proposition qui divise et qui questionne les capacités de la France en matière de défense.

La France est pleinement autonome dans la fabrication des armes nucléaires - à la différence du Royaume-Uni qui dépend des Etats-Unis pour le corps des missiles porteurs d'une ogive - et dans la décision de tirer. Et le restera.
citée par Charles Plantade dans Les Echos.
Héloïse Fayet : « L’arsenal nucléaire français est dissuasif, mais nous devons aussi être crédibles politiquement aux yeux de nos alliés européens »
Après la volte-face de Donald Trump, Emmanuel Macron s’est dit prêt, vendredi 28 février 2025, « à ouvrir la discussion » sur la dissuasion nucléaire en Europe. Une meilleure complémentarité entre les forces conventionnelles et nucléaires pourrait être envisagée selon la chercheuse Héloïse Fayet.

La France va-t-elle partager son parapluie nucléaire ?
La tension entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky marque davantage la distance entre l'Europe et les États-Unis. Pour se défendre alors, le Vieux Continent réfléchit à son autonomie de défense, dont celle de son parapluie nucléaire qui pourrait être partagé par la France.

Il faudrait avoir des déclarations bilatérales fortes, au moins avec les Allemands, éventuellement les Polonais, peut-être les Suédois, comme celle faite avec les Britanniques à l'époque de Jacques Chirac.
citée par Clément Machecourt dans Le Point.

La crédibilité de la dissuasion est à considérer de plusieurs façons : vis-à-vis de la Russie, pour dissuader une attaque, et vis-à-vis de nos partenaires européens, pour les convaincre qu’ils peuvent être protégés.
citée par Nicolas Barotte dans Le Figaro.
La prolifération nucléaire face aux incertitudes américaines
Alors que l’attitude récente de la diplomatie trumpienne avec les alliés des États-Unis laisse planer des doutes sur les garanties de sécurité américaines, le Collimateur fait le point sur les risques de prolifération nucléaire, avec Héloïse Fayet (Ifri) et Camille Grand (ECFR).

L'arme nucléaire en grave crise de prolifération
Depuis 10 ans, le nombre d’armes nucléaires dans le monde est en augmentation. Selon le SIPRI, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, on recense plus de 12.000 têtes dans les arsenaux des neuf États possédant des armes nucléaires, dont près de 4.000 déployées et 2.100 en alerte c’est-à-dire prêtes à l’emploi.
L’évolution de la dissuasion élargie américaine en Asie du Nord-Est : vers une perte de crédibilité ?
Partenaires de longue date des États-Unis en Asie, le Japon et la Corée du Sud bénéficient tous les deux de la dissuasion élargie américaine : en cas d’attaque de grande ampleur sur l’un de ces États, Washington s’engage à leur venir en aide et à répliquer contre l’adversaire.

Demain la guerre nucléaire ?
La menace nucléaire revient dans le débat diplomatique, notamment brandie par Vladimir Poutine. Faut-il avoir peur de guerre nucléaire ? Qu'est-ce que la dissuasion ? Quelles sont les puissances nucléaires ? Nous en discutons avec Héloïse Fayet, chercheuse à l'IFRI, spécialiste de la question du nucléaire militaire.

Que fait l'Union européenne pour défendre l'Europe ?
Que fait l’Union européenne pour défendre l’Europe dans ce contexte stratégique qui se durcit ? Lors du Paris Defence and Strategy Forum début mars, Philippe Perchoc, Pierre Haroche et Héloïse Fayet, ont débattu de cette question au micro de Daniel Desesquelles pour #PensezStratégique, le podcast de la DiCOD et de l’ACADEM.
Menace nucléaire : les discours et les actes
Depuis l’invasion russe de l’Ukraine début 2022, l’arme nucléaire est revenue un sujet d’inquiétude. La Russie menace-t-elle vraiment de s’en servir ? La France pourrait-elle partager son arme avec le reste de l’Union européenne ? « Retex » fait le point avec la chercheuse Héloïse Fayet.
La dissuasion nucléaire française
Emmanuel Macron l'a redit la semaine dernière : c'est notre capacité nucléaire qui donne une sécurité aux Français. L'armée dispose de 290 ogives et de quatre sous-marins lanceurs d'engins. Un arsenal qui coûtera 54 milliards d'euros pour les six prochaines années. Un budget redevenu stratégique, y compris pour l'Europe.
À quoi ressemblerait le monde en cas de conflit nucléaire ?
Les menaces sont répétées, et l'hypothèse est soulevée : et si l'humanité devait faire face à une attaque nucléaire, sur fond de guerre ukrainienne ? Pour examiner la potentialité d'une telle catastrophe, et son impact, GEO a interrogé Héloïse Fayet, chercheuse à l’Ifri, coordinatrice du programme de recherche "Dissuasion et prolifération".

Guerre en Ukraine: la menace nucléaire a-t-elle augmenté ?
Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri et responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération, était l’invitée de Vincent Roux dans «Points de Vue».
Un risque géopolitique global multiforme
Ce lundi 4 mars, Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri, parle du nucléaire, notamment de l'avertissement de Vladimir Poutine vis à vis des Occidentaux contre une menace réelle de guerre, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier et Christophe Jakubyszyn.
Finlande/Russie, la dissuasion nucléaire de retour
Héloïse Fayet, invitée dans le 20h de Darius Rochebin, revient sur la possibilité du stockage d'armes nucléaires en Finlande.
Poutine : "nous avons des armes capables de vous atteindre"
Elie Tenenbaum était l'invité de l'émission C dans l'air pour débattre de la situation en Transnistrie et des discordes entre l'Allemagne et la France sur les stratégies nucléaires envisagées autour de la guerre en Ukraine.

La menace nucléaire de Poutine vise à dissuader mais le risque n'a pas augmenté
En brandissant encore jeudi la menace nucléaire, le président russe Vladimir Poutine espère dissuader les Occidentaux d'aider l'Ukraine mais "il n'y a pas de signe plus important de risque d'emploi de l'arme nucléaire", souligne à l'AFP Héloïse Fayet, experte à l'Institut français des relations internationales.
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