Golfe arabo-persique
Suivi de l’évolution des monarchies arabes du Golfe qui s’imposent comme pôle de puissance au Moyen-Orient et projettent leurs intérêts au-delà, comme en Afrique, tandis que l’Iran joue le rôle de perturbateur.
Arctique : une exploration stratégique
Deux espaces stratégiques sont à l’honneur dans le numéro de la rentrée de Politique étrangère. L’un, l’espace Arctique, aligne les enjeux : militaires, énergétiques, climatiques, économiques et commerciaux. Avec des revendications qui se croisent, s’opposent, mais essaient de dialoguer dans un multilatéralisme tempéré. L’Arctique serait-il la survivance d’un multilatéralisme mal en point, ou l’annonce d’une société internationale mieux gérée en commun ?
Dossier RAMSES 2017 : Moyen-Orient, monde arabe : de la division au chaos ?
Sous la direction de Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen- Orient à l'Ifri, et Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine de l'Ifri.
La relation diplomatique entre le Qatar et l'Afrique subsaharienne. Une histoire en construction
Sous l'impulsion de l'ancien émir, Hamad Ben Khalifa Al Thani, au pouvoir entre 1995 et 2013, le Qatar est devenu en l'espace d'une vingtaine d'années un pays qui compte, grâce à son statut, acquis en 2006, de premier producteur de gaz naturel liquéfié (GNL) au monde.
Les relations pétrolières et gazières après l’accord sur le nucléaire iranien
L’accord signé à Vienne le 14 juillet 2016 marque la fin prochaine des sanctions internationales après 20 ans d’embargo. Gorgé de ressources pétrolières et gazières, l’Iran va-t-il devenir un eldorado du Moyen Orient ? Cet accord va à coup sûr affecter les marchés mondiaux du pétrole et du gaz. Mais les modalités et le calendrier de retour de l’Iran sur la scène internationale seront différents pour le pétrole et le gaz. Les contraintes politiques internes et internationales, ainsi que l’ampleur des investissements à réaliser risquent de perturber ce retour.
Moyen-Orient, le nouveau «Grand Jeu»
Le Moyen-Orient décomposé redevient-il le centre d’un nouveau « Grand Jeu » ?... S’y réinscrivent les puissances globales : des États-Unis faussement tentés par l’éloignement, une Russie qui s’impose sur un échiquier inattendu, une France secouée par les contradictions de ses politiques… Et s’y affrontent les candidats à l’hégémonie régionale : Iran, Turquie, Arabie Saoudite.
RAMSES 2016. Iran : après l'accord nucléaire, quelles perspectives ?
Vers un nouvel empire perse au Moyen-Orient ? Entre mythe et réalité
Depuis quelques années, la montée en puissance de l'Iran s'impose comme une évidence pour de nombreux médias internationaux. On ne compte plus les articles et éditoriaux présentant les bénéfices que l'Iran tirerait du chaos au Moyen-Orient. Profitant de cette situation, il serait tranquillement en train de se constituer comme le "nouvel empire" de la région. Pour certains, il serait même devenu le "joueur stratégique le plus important en Asie occidentale", au détriment des États-Unis et de leurs alliés.
Les négociations nucléaires avec l’Iran : report ou échec ?
Alors que l’atmosphère était plutôt à l’optimisme, les négociations entre le P5+1 et l’Iran n’ont pu être bouclées avant l’échéance du 24 novembre 2014, et ont tourné court.
Iran : où en sont les négociations ?
Les négociations sur le programme nucléaire iranien doivent reprendre jeudi 18 septembre à New York, en marge de la conférence des Nations Unies. A l’heure où les Etats-Unis se voient obligés de s’impliquer à nouveau dans les affaires du monde, que ce soit en Ukraine ou au Moyen-Orient, un succès dans les négociations du groupe « P5+1 » (Russie, Etats-Unis, Chine, Royaume-Uni, France, Allemagne) avec la République Islamique serait précieux à de nombreux égards. Mais les points d’achoppements sont encore nombreux. Les négociateurs pourront-ils élaborer un document définitif garantissant la nature pacifique du programme nucléaire iranien avant la date-butoir du 24 novembre ?
John Kerry au Proche-Orient : de la diplomatie de la faiblesse à la diplomatie de l'espoir ?
En 2013, Barack Obama et John Kerry ont difficilement réussi à pousser les dirigeants israéliens et palestiniens à reprendre les négociations de paix. Dans le même temps, Washington a renoué le dialogue avec Téhéran pour tenter de trouver une solution au problème du nucléaire iranien.
RAMSES 2016. Iran : après l'accord nucléaire, quelles perspectives ?
Vers un nouvel empire perse au Moyen-Orient ? Entre mythe et réalité
Depuis quelques années, la montée en puissance de l'Iran s'impose comme une évidence pour de nombreux médias internationaux. On ne compte plus les articles et éditoriaux présentant les bénéfices que l'Iran tirerait du chaos au Moyen-Orient. Profitant de cette situation, il serait tranquillement en train de se constituer comme le "nouvel empire" de la région. Pour certains, il serait même devenu le "joueur stratégique le plus important en Asie occidentale", au détriment des États-Unis et de leurs alliés.
Les négociations nucléaires avec l’Iran : report ou échec ?
Alors que l’atmosphère était plutôt à l’optimisme, les négociations entre le P5+1 et l’Iran n’ont pu être bouclées avant l’échéance du 24 novembre 2014, et ont tourné court.
Iran : où en sont les négociations ?
Les négociations sur le programme nucléaire iranien doivent reprendre jeudi 18 septembre à New York, en marge de la conférence des Nations Unies. A l’heure où les Etats-Unis se voient obligés de s’impliquer à nouveau dans les affaires du monde, que ce soit en Ukraine ou au Moyen-Orient, un succès dans les négociations du groupe « P5+1 » (Russie, Etats-Unis, Chine, Royaume-Uni, France, Allemagne) avec la République Islamique serait précieux à de nombreux égards. Mais les points d’achoppements sont encore nombreux. Les négociateurs pourront-ils élaborer un document définitif garantissant la nature pacifique du programme nucléaire iranien avant la date-butoir du 24 novembre ?
John Kerry au Proche-Orient : de la diplomatie de la faiblesse à la diplomatie de l'espoir ?
En 2013, Barack Obama et John Kerry ont difficilement réussi à pousser les dirigeants israéliens et palestiniens à reprendre les négociations de paix. Dans le même temps, Washington a renoué le dialogue avec Téhéran pour tenter de trouver une solution au problème du nucléaire iranien.
Labor Migration in the State of Qatar: Policy Making and Governance
La découverte de ressources pétrolières au Qatar au milieu du siècle dernier a entièrement reconfiguré l'économie politique du pays.
L'accord de Genève entre Iran et 5+1 : au delà des questions nucléaires
La conclusion de l’accord intérimaire de Genève du 24 novembre 2013 constitue une victoire des partisans d’une approche réaliste des relations internationales sur les idéologues, en Iran comme en Occident. En effet, depuis dix ans, les obstacles de politique interne ont joué un rôle majeur dans l’échec des négociations nucléaires entre l’Iran et la « communauté internationale ».
Les guerres de demain. Stratégie, technologie, éthique
Oubliée, omniprésente : la guerre. Oubliée, ou presque, chez nous. Au nom d’une période de paix inédite dans l’histoire des hommes, depuis le second conflit mondial. Du fait d’un déséquilibre des forces, et d’une supériorité industrielle et technique qui semblent renvoyer nos adversaires potentiels à leur impuissance.
Iran, l'épreuve de vérité
Sans surprise, la dernière rencontre à Moscou entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne conduits par Catherine Ashton d’une part et l’Iran d’autre part n’a débouché sur aucun accord. Il était clair que le « paquet » présenté par les « P5 +1 » comme première étape d’un processus appelé à déboucher sur un accord définitif n’avait aucune chance de convaincre.
Quand le vent du " printemps arabe " souffle sur le Golfe Persique
À l'exception notable des cas de Bahreïn et du Yémen, les zones du golfe Persique et de la péninsule Arabique ont été relativement épargnées par la vague de protestation qui a balayé le monde arabe.
Femme, vie, liberté : révolution à l’iranienne
480 morts et 16 800 arrestations en deux mois. Tandis que le slogan "Femmes, Vie, Liberté" résonne dans l'hémicycle à quelques jours de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, Téhéran passe un nouveau cap vers l’arme nucléaire annonçant produire de l’uranium enrichi à 60 %.
Nucléaire iranien : Avec un uranium enrichi à 60 %, l'accord pourrait « être mort »
Le gendarme du nucléaire sermonne, l’Iran riposte. Ces derniers jours, la tension est montée d’un cran entre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et Téhéran. Face aux critiques sur « son manque de coopération », cette dernière a annoncé avoir commencé, ce mardi, la production d’uranium à 60 % et qu’elle allait limiter les visites des inspecteurs de l’agence onusienne sur son territoire. La décision del a République islamique inquiète la communauté internationale, qui n’a pas manqué de réagir. Mais alors qu’il fait face aux révoltes internes dues aux manifestations liées à la mort de Mahsa Amini, l’Iran semble déterminé à avancer sur le nucléaire. 20 Minutes fait le point avec Héloïse Fayet, chercheuse spécialiste des doctrines de prolifération nucléaire.
Les milices chiites en Syrie, des proxy de l’Iran, vraiment ?
A la fin du mois d’août, une série d’affrontements opposant l’armée américaine et des milices chiites ont fait au moins 4 morts dans le Nord-Est de la Syrie. La cible : un camp de la milice des Fatimiyoun, des combattants afghans de l’ethnie hazara, chiites, qui ont rejoint la Syrie, d’abord entraînés par l’Iran.
Le nord de la Syrie, théâtre de la lutte d’influence entre l’Iran et les États-Unis
Après avoir procédé à un bombardement aérien, mardi 23 août, sur des bases de milices pro-iraniennes dans le nord-est de la Syrie, les États-Unis ont indiqué jeudi 25 août avoir répliqué à des tirs de roquette ciblant des sites américains.
Iran : Téhéran exige de nouvelles concessions des Etats-Unis concernant l'accord nucléaire
Après d'intenses négociations à Vienne début août, une proposition de texte a été effectuée par l'Union européenne, mais l'Iran souhaite des garanties supplémentaires de la part des Etats-Unis.
Iran : où en sont les négociations de l'accord sur le nucléaire ?
Depuis 2021, l'Iran et les grandes puissances négocient à Vienne afin de ressusciter l'accord international de 2015. Après s'en être retiré en 2018 avec Donald Trump, Washington souhaite réintégrer l'accord. Un compromis «final» est en cours d’étude mais certains éléments font l'objet de vives négociations.
Les enjeux de la visite de Mohammed Ben Salman en Europe
Jeudi 28 juillet 2022, le président Macron recevait Mohammed Ben Salman Bin Abdulaziz Al-Saoud, prince héritier d’Arabie saoudite à l’Elysée pour un dîner de travail.
Une visite qui suscite la colère des associations de défense des droits de l’homme, qui estiment que cette visite est une manière de blanchir « MBS » de ses crimes. La chercheuse (IFRI) et spécialiste des questions de défense au Moyen-Orient, Héloïse Fayet, analyse les enjeux de cette première visite en Europe du prince saoudien depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018. Entretien.
Un rapprochement stratégique entre la Turquie et l'Arabie Saoudite
La deuxième étape de la réconciliation entre la Turquie et l'Arabie Saoudite est en cours, avec la visite du prince héritier Mohammed Ben Salmane à Ankara cette semaine, quelques mois après celle du président turc Recep Tayyip Erdogan à Jeddah.
Nucléaire iranien: vers le scénario du pire?
Les négociations sur le nucléaire iranien semblaient sur le point d'aboutir quand, soudainement, est réapparu le scénario du pire. Téhéran dispose de 40 kilos d'uranium enrichi à 60% et pourrait être en mesure de bricoler une bombe nucléaire rudimentaire, en attendant d'atteindre le seuil des 90% nécessaire à une éventuelle utilisation militaire.
Nucléaire iranien: ce que change la guerre en Ukraine
Cela fait plusieurs semaines que l’accord sur le nucléaire iranien n’est plus…qu’une affaire de jours. Discuté depuis un an à Vienne, et présenté comme imminent, le retour au JCPOA (Plan d’action global commun sur le programme nucléaire iranien) de 2015 se fait attendre et semble être passé, comme d’autres dossiers régionaux, au second plan des préoccupations diplomatiques depuis la guerre en Ukraine.
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