Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés
La politique russe de recrutement de combattants et d’ouvrières en Afrique subsaharienne
La guerre russo-ukrainienne, déclenchée le 24 février 2022, s’est rapidement internationalisée. La Russie et l’Ukraine se sont très vite efforcées de mobiliser leurs alliés afin d’obtenir un soutien politique et diplomatique, ainsi que des ressources militaires et économiques. Mais les deux belligérants ont aussi cherché à recruter des étrangers à titre privé pour soutenir leurs efforts de guerre respectifs. Cette politique est globale et s’étend de l’Amérique latine à l’Extrême-Orient. L’Afrique subsaharienne, dans ce panorama, présente un intérêt particulier car elle constitue un vivier de recrutement vaste et facilement accessible, en raison de taux de pauvreté élevés dans la plupart des pays de la zone conjugués à un important désir d’émigration.
Après le vol de drones russes dans son ciel, la Pologne dénonce un « acte d’agression »
Près d’une vingtaine de drones auraient violé l’espace aérien polonais, sans que l’on sache s’il s’agit d’une attaque délibérée, d’une manœuvre d’intimidation ou d’une incursion accidentelle. L’armée polonaise en a neutralisé certains, aidée d’avions néerlandais. Une première depuis 2022.
Entre Xi Jinping et Vladimir Poutine, les ressorts d’une amitié stratégique
Le président russe a été reçu mardi à Pékin avant d’assister à un grand défilé militaire, le lendemain. Ce sera au moins leur 45ᵉ rencontre depuis qu’ils sont au pouvoir. Cette proximité est le reflet de l’alliance que les deux pays ont nouée contre l’Occident.
Poutine et la guerre des cinq mers
De la guerre de 2008 en Géorgie à l'invasion de l'Ukraine, cette enquête géopolitique rigoureuse dévoile les ambitions maritimes à l'origine des conflits déclenchés par Moscou depuis deux décennies.
Face à Vladimir Poutine, il faut « retourner le facteur temps à l’avantage de l’Ukraine »
Les forces de garanties de sécurité que les Européens proposent d’engager sur le front ukrainien doivent être déployées avant et non après un cessez-le-feu pour forcer le Kremlin à signer un accord de paix, analyse Elie Tenenbaum, chercheur à l’Institut français des relations internationales, dans une tribune au « Monde ».
Quelles « garanties de sécurité » pour l’Ukraine ? Les scénarios européens
Depuis la rencontre, lundi 18 août à Washington, entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens, les assurances que pourrait obtenir Kyiv contre une nouvelle agression russe sont au cœur des négociations. Leur solidité renvoie à l’engagement des puissances concernées.
« La Russie n’a aucune raison de réduire ses ambitions sur l’Ukraine et au-delà »
Si elle n’a pas fait cesser les combats, la séquence diplomatique ouverte par la rencontre Trump-Poutine a probablement créé quelques ouvertures, mais qui restent encore largement à confirmer, analyse Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la Russie, dans une tribune au « Monde ».
Sommet sur la guerre en Ukraine à Washington : "Le pire a été évité"
Après la réunion sur l'Ukraine à Washington, Grand entretien ce mardi avec Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France à Moscou, Élie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l’Ifri et Sylvie Kauffmann, éditorialiste au "Monde", spécialiste des questions internationales.
Pourquoi le faux réalisme trumpien a mené à un fiasco diplomatique à Anchorage ? [...] Poutine est néanmoins le premier et le seul responsable de cette « guerre coloniale à l’ombre du nucléaire », pour reprendre le mot du directeur de l’Ifri, Thomas Gomart, violant tous les principes de la charte de l’ONU et les traités dont Moscou était signataire.
cité par Marc SEMO dans Challenges
Après la rencontre avec Poutine : « Trump a surestimé ses capacités à influencer la Russie »
Le président Trump, qui exigeait un « cessez-le-feu immédiat » avant sa rencontre avec Vladimir Poutine, réclame désormais un « accord de paix » entre la Russie et l’Ukraine. Pour le chercheur Dimitri Minic, ce sommet est « un échec » pour Washington, qui a « surestimé ses capacités à influencer la Russie ».
Le clash Trump-Medvedev, un «affrontement de gangsters plus qu’un conflit diplomatique», selon un expert
Donald Trump a annoncé le déploiement de sous-marins nucléaires après des provocations de l’ex-président russe Dmitri Medvedev. Le chercheur Dimitri Minic analyse la montée des tensions auprès du « HuffPost ».
La Russie, hégémon indétrônable de l’Asie centrale ?
En 1991, l’effondrement de l’Union soviétique donne naissance en Asie centrale à cinq États indépendants : le Kirghizstan (31 août), l’Ouzbékistan (1er septembre), le Tadjikistan (9 septembre), le Turkménistan (27 octobre), et le Kazakhstan (16 décembre). Certains tentent de s’émanciper de la Russie, qui demeure la puissance incontournable dans la région. Sur quoi repose cette suprématie russe ? Est-elle concurrencée ?
Prudentes émancipations en Asie centrale
Si aucun des pays d’Asie centrale ne l’a officiellement condamnée, l’agression russe contre l’Ukraine fait grincer des dents dans la région. Jusqu’alors garant de la sécurité, Moscou voit son monopole contesté par d’autres, comme les États-Unis, qui reviennent après leur débâcle afghane.
À quoi ressemble la vie quotidienne en Russie ?
Comment vit la société russe depuis le début de la guerre en Ukraine ? On en parle avec l'écrivain Boris Akounine qui a quitté la Russie depuis l'invasion de la Crimée, il raconte ce qu'il pense de Poutine et comment il arrive à entrer en contact avec ses compatriotes.
Zelensky nargue Poutine
Vladimir Poutine a été filmé lundi au volant d'une voiture sur le pont de Crimée, partiellement détruit en octobre. Il s'agit de sa première visite dans la péninsule annexée depuis le début de l'offensive contre l'Ukraine.
Zelensky dans le viseur de la télé russe
L'une des images du jour, Volodymyr Zelensky auprès de ses troupes dans le Donbass, comme pour mieux défier Poutine. Le président ukrainien se voit déjà en Crimée. Les attaques ukrainiennes se poursuivent sur les bases russes. À la télévision de Poutine, Volodymyr Zelensky est traité d'Antéchrist avec l'appui de son église.
L’innovation, une arme fatale
Alors que la guerre en Ukraine a évolué en conflit ouvert depuis février 2022, les récents événements militaires ont été l’occasion de repenser la nécessité de modernisation des armées françaises et européennes, non seulement afin de venir en aide aux Ukrainiens mais aussi et surtout face à la recomposition des enjeux géostratégiques et à la montée, de plus en plus tangible, du danger russe.
Opération séduction en Asie centrale
Ouzbékistan, Kazakhstan, deux pays de l'Asie Centrale, anciennes républiques soviétiques qui intéressent beaucoup Paris et pas seulement ! Moscou, Pékin, Ankara ou Bruxelles sont sur les rangs… mais pourquoi donc ?
La Russie a-t-elle encore les moyens de sa guerre ?
Tandis que le Président Biden réaffirmait ces jours-ci son soutien indéfectible à l'Ukraine, Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan s’exprimait lui en début de semaine pour dénoncer la nouvelle stratégie russe consistant à bombarder les infrastructures civiles vitales des ukrainiens. 40% du système énergétique ukrainien est en effet actuellement hors d’état de servir selon les opérateurs locaux.
Après Kherson, la Crimée ?
Après la reprise de Kherson à la mi-novembre, l’armée ukrainienne se rapproche de la Crimée annexée. La péninsule servira-t-elle de monnaie d’échange entre l’Ukraine et la Russie ? Ou provoquera-t-elle une montée aux extrêmes ? La reprise de Kherson par l’armée ukrainienne a soulevé un espoir : la perspective de la paix après neuf mois de conflit. Volodymyr Zelensky a affirmé que cette victoire marquait « le début de la fin de la guerre », tandis que Vladimir Poutine paraît plus isolé que jamais.
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