Russie
La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.
Sujets liés

« L’élection présidentielle en Russie a pour vocation de convaincre et de s’autoconvaincre de la maîtrise par Poutine de tous les rouages du système »
Même si la présidentielle russe, qui se tient du 15 au 17 mars, et son résultat couru d’avance peinent à passionner la population, Vladimir Poutine a besoin d’un plébiscite pour légitimer son régime, explique Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la Russie, dans une tribune au « Monde ».

Présidentielle en Russie : à quoi servent les trois candidats de « l’opposition systémique » face à Vladimir Poutine ?
Le nationaliste Leonid Sloutski, le communiste Nikolaï Kharitonov et l’homme d’affaires Vladislav Davankov sont candidats à l’élection présidentielle russe. Issus de l’opposition « systémique », acceptée par le pouvoir en place, ils ne sont qu’une concurrence de façade.

Quelle opposition face à Vladimir Poutine ?
Les Russes sont appelés aux urnes à partir de vendredi (15 mars 2024), pour élire un nouveau président, ou plutôt pour réélire un ancien président Vladimir Poutine, puisqu’en l’absence de véritable opposant sa victoire ne fait pas de doute.
Russie-Ukraine : les sociétés au défi de la guerre
Dans ce nouvel épisode du podcast « Le Monde selon l’Ifri », nous accueillons Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie de l’Ifri, pour analyser les enjeux de la prochaine élection présidentielle russe de mars 2024 et décrypter le contexte politique et social en Russie et en Ukraine.
Russie : le simulacre de l’élection présidentielle
Les électeurs russes se rendent aux urnes du vendredi 15 au dimanche 17 mars. Vladimir Poutine est candidat pour un cinquième mandat. Sur le papier, il s’agit d’une élection présidentielle – parlons plutôt d’un simulacre puisque le président sortant a fait éliminer ses rares opposants.

Le monde au prisme de l'Ukraine - Politique étrangère, vol. 89, n° 1, printemps 2024
Trois dimensions d’une actualité conflictuelle brûlante pour ce numéro de Politique étrangère.
Deux ans de guerre en Ukraine : bilan et perspectives
Pour quelles raisons la contre-offensive ukrainienne de 2023 a-t-elle échoué ? Peut-on dire que les Ukrainiens et les Occidentaux ont sous-estimé la résilience de l’armée russe ? Qu'adviendra-t-il de l'Ukraine en cas de baisse significative du soutien américain ?
Malgré la guerre, l’indéfectible stabilité au sommet du pouvoir russe
La garde rapprochée de Vladimir Poutine est restée inchangée et aucune défection d’ampleur n’a été enregistrée, y compris dans les rangs de l’armée et des services de sécurité.
Une guerre ouverte entre la Russie et l’OTAN est-elle possible ?
Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie de l’Institut français des relations internationales, fait le point sur la possibilité d’une guerre ouverte entre la Russie et l’OTAN dans les années à venir
Thomas Gomart : « Le Kremlin a déclaré une guerre politique à l’UE »
Selon l’historien, auteur de « L’Accélération de l’Histoire » (Tallandier), il est urgent que l’Europe prenne enfin la mesure de la menace posée par la Russie qui agite le spectre nucléaire.
Russie-Chine : Pour Xi Jinping, le nouveau monde passe par Moscou
Le président chinois arrive ce lundi à Moscou pour une visite d’Etat de trois jours qui vise à renforcer les relations avec Vladimir Poutine. Un partenariat dominé par le régime de Pékin, qui entend refonder l’ordre international à son profit.

Guerre en Ukraine : le Kazakhstan se cherche un équilibre entre Moscou entre Kiev
Les électeurs kazakhs renouvellent leur Parlement ce dimanche alors que le pays tente en pleine guerre d’Ukraine de s’émanciper de Moscou.

Xi Jinping, médiateur No 1 du conflit en Ukraine? Diplomatie chinoiseXi Jinping, médiateur No 1 du conflit en Ukraine?

Ukraine : « On nous envoie à l’abattoir »… Ces soldats russes qui en appellent à Poutine
Dans des vidéos, des groupes de Russes mobilisés interpellent le chef de l’État. Ils se plaignent d’avoir été envoyés à l’offensive sans préparation, d’avoir été trompés sur leurs missions, ou de manquer de matériel.
Bachar Al Assad reçu à Moscou pour soigner la relation Syrie-Russie
Vladimir Poutine s'est entretenu avec son homologue syrien ce mercredi. Les deux alliés devaient notamment discuter d'une reprise des relations entre la Turquie et la Syrie, qui s'inscrirait dans une tendance régionale à la réhabilitation du dirigeant syrien.

Le point sur la guerre en Ukraine et la bataille de Bakhmout
Dans l’émission Un Oeil sur le Monde, présentée par Ruth Elkrief et Julien Arnaud, Hélène Blanc et Amélie Ferey reviennent sur les derniers développements de la guerre en Ukraine.
Comment la guerre en Ukraine rebat les cartes en Asie centrale
Traditionnellement, ils sont alliés de la Russie. Le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan, le Turkménistan et le Tadjikistan adoptent une position d’équilibriste depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, entre prises de position pro-Kiev et neutralité diplomatique affichée. Une chose semble certaine : le conflit a de nombreuses répercutions dans la région qu’elles soient politiques, économiques voire sociales. Que se joue-t-il en Asie centrale ?
Guerre en Ukraine : le double-jeu de Pékin
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Pékin refuse de prendre clairement parti dans le conflit. Tout l’enjeu pour la Chine est de sauvegarder ses bonnes relations avec la Russie, mais sans aller trop loin, au risque d’être frappée par de nouvelles sanctions occidentales.
Guerre en Ukraine : le retour des diplomates ?
Alors que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken se rend au Kazakhstan et que le président biélorusse Alexandre Lukashenko est à Pékin pour une visite d'Etat de trois jours, assiste-t-on au retour de la diplomatie pour trouver une solution de paix à la guerre en Ukraine ?

Pourquoi les sphères complotistes sont le relais naturel du Kremlin
Depuis le début de la guerre en Ukraine, rares sont les thèses délirantes qui n’aient été reprises aussi bien par les télégraphistes du Kremlin que par les voix complotistes occidentales.
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