Russie
La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.
Sujets liés
La puissance militaire, instrument de la politique soviétique
Selon une idée sommaire mais très répandue au sujet de la puissance militaire soviétique, l'URSS, bien qu'armée à outrance, fait très rarement usage de sa force. Jusqu'à l'invasion de l'Afghanistan, l'armée soviétique, si elle possédait une grande expérience des manoeuvres terrestres et des opérations combinées, manquait singulièrement d'expérience du combat.
Quand le premier quart du XXIè siècle touche à sa fin
Le premier quart du XXIè siècle touche à sa fin, marqué par la guerre et les révolutions technologiques. Le monde est souvent décrit à travers des grilles simplificatrices : rivalité entre grandes puissances, retour des blocs. Une analyse plus fine met en avant la logique du système international, les dynamiques profondes des sociétés, ou encore les crises civilisationnelles qui traversent de nombreuses régions du monde.
Rapports de force Europe-Russie : « Les Européens ont les moyens pour faire face à la menace russe »
Auditionné par la commission des affaires européennes du Sénat, Elie Tenenbaum présente les points clés du rapport de force entre la Russie et l’Europe. Si la Russie dispose de la supériorité militaire terrestre, l’Europe bénéficie d’un net avantage dans les autres secteurs.
cité par Mathilde Durand dans 20 Minutes
En Inde, la tournée de Vladimir Poutine qui bouscule l’idée d’une Russie isolée
Pour la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine, le président russe est attendu en Inde à partir du 4 décembre. Il lui faut notamment sécuriser les achats de pétrole par New Delhi.
Europe-Russie : évaluation des rapports de forces
Audition d'Élie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l’Ifri, suite de la publication de l'étude « Europe-Russie : Évaluation des rapports de force ».
Thierry de Montbrial : « Un effondrement de l'Ukraine n’est pas à exclure »
La démission d’Andriy Yermak, bras droit de Zelensky, sur fond de scandale de corruption, aura de lourdes conséquences sur l’issue du conflit, analyse Thierry de Montbrial, fondateur et président exécutif de l’Ifri, pour qui la lutte pour le pouvoir au sein du système ukrainien va s’intensifier.
« Guerre avec l’Europe » : « Lorsque Poutine fait cette déclaration, il se garde bien de dire qu’elle a déjà commencé »
« Si l’Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a déclaré ce mardi le président russe. Mais, dans la culture russe, un conflit ne nécessite pas de recourir aux moyens militaires, analyse le chercheur Dimitri Minic.
Derrière le « plan de paix » de Trump, des investisseurs pressés de refaire des affaires sur le dos de l’Ukraine
Le dernier « plan de paix » de Trump est l’œuvre d’un groupe de businessmen qui n’a pas attendu la fin de l’agression russe pour renouer des liens d’affaires avec la Russie. Il justifie désormais son cynisme en assurant que le commerce amènera la paix. L’un de ses représentants, Steve Witkoff, se trouvait mardi à Moscou pour négocier avec Poutine.
L’heure de vérité pour l'Europe face à Moscou, alors que la négociation russo-américaine la relègue au second plan
Moins que jamais l’Europe peut compter sur les Etats-Unis pour défendre ses intérêts. Alors que Donald Trump et Vladimir Poutine négocient l’avenir de l’Ukraine, Paris s’active et Berlin se réarme.
Les armes nucléaires sont dissuasives : la Russie tente de semer la peur en Occident
La crainte que la Russie n'utilise des armes nucléaires - si ce n'est pas dans le cadre de la guerre en Ukraine, mais dans un éventuel conflit contre l'OTAN - paralyse l'Occident. C'est pourquoi un certain nombre de pays européens s'empressent de souligner qu'ils n'enverront pas de troupes en Ukraine et que l'Ukraine ne deviendra pas membre de l'Alliance, car cela conduirait à une guerre nucléaire. Mais cette indécision occidentale ne nuit-elle pas à la dissuasion nucléaire ?
Russie : des élites sous contrôle ?
Le pouvoir russe ne se réduit pas à la personne de Vladimir Poutine. Autour de lui, des élites économiques et politiques s’activent pour leurs propres intérêts. Premier volet de notre série d’entretiens vidéo consacrés à la Russie, en partenariat avec l’EHESS.
Comment Vladimir Poutine maintient la pression sur la Pologne et les pays baltes
La Russie multiplie les provocations contre Varsovie. En début de semaine, un missile a survolé pendant quelques secondes l’espace aérien polonais. Le président russe est aussi coutumier des mises en garde à l’égard des dirigeants de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie.
Attentat près de Moscou : « La population russe semble condamnée à subir la chasse aux menaces imaginaires du Kremlin »
En laissant entendre que l’Ukraine serait impliquée dans le massacre du Crocus City Hall, pourtant revendiqué par l’organisation État islamique, Vladimir Poutine perpétue la logique d’une élite politico-militaire qui accuse l’Occident de tous les maux, analyse Dimitri Minic, spécialiste de la pensée stratégique russe, dans une tribune au « Monde ».
Entre Washington et Moscou, des canaux de communications inattendus
La Maison-Blanche assure avoir partagé des informations sur un possible attentat en Russie avant l'attaque du 22 mars. Le vendredi 22 mars, Moscou a été frappée par un attentat revendiqué par l'organisation État islamique. Début mars, les États-Unis avaient prévenu les services russes: de «grands rassemblements» étaient susceptibles d'être pris pour cible dans la capitale russe, «y compris des concerts». Une alerte qui aurait été ignorée.
Comment Poutine ignore l’EI pour mieux museler les critiques
Obnubilé par la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine refuse de commenter la revendication par Daesh de l’attaque au Crocus City Hall de Moscou, préférant instrumentaliser ce tragique événement pour charger Kiev.
Derrière l’attentat terroriste à Moscou, les failles de la sécurité russe
Concentrés sur l’Ukraine, les services de renseignement russes n’ont pas anticipé une l’attaque de l’Etat Islamique. Mais par défiance, le Kremlin aussi est resté aveugle face aux alertes américaines.
Les faits - L’attaque de vendredi soir est la plus meurtrière sur le territoire russe depuis le siège de l'école de Beslan en 2004, lorsque des militants islamistes avaient pris en otage plus de 1 000 personnes, dont des centaines d’enfants.
Vladimir Poutine n’a eu qu’une semaine pour savourer sa réélection. Lui qui, lors de sa victoire, remerciait le peuple russe de lui avoir fait à nouveau confiance, doit aujourd’hui faire face aux retombées d’un attentat terroriste. 137 personnes ont perdu la vie vendredi lors d’une fusillade, dans la salle de concert du Crocus près de Moscou. L’attaque a rapidement été revendiquée par l’Etat Islamique.
« Moscou ne veut avoir qu’un réel ennemi : l’Occident »
Au lendemain de l’attentat dans la banlieue de Moscou, revendiqué par l’État islamique, le président russe a pointé la responsabilité de l’Ukraine. Pour le chercheur Dimitri Minic, de l’Ifri, Poutine pourrait en profiter pour « durcir encore la guerre contre l’Occident ».
Dans sa première intervention depuis le tragique attentat qui a fait 133 morts vendredi soir dans la banlieue de Moscou, le président russe, Vladimir Poutine, a insisté sur le fait que quatre auteurs de l’attaque ont été arrêtés alors qu’« ils se dirigeaient vers l’Ukraine où, selon des données préliminaires (des enquêteurs), une “fenêtre” avait été préparée pour qu’ils franchissent la frontière ».
Emmanuel Macron défie Vladimir Poutine dans l'adversité
Emmanuel Macron se présente de plus en plus comme le chef militaire de l'Europe. Le président français tente de prendre l'initiative et de combler le vide créé par le fait que l'Europe n'est plus assurée du soutien des États-Unis.
Emmanuel Macron défie Vladimir Poutine
Emmanuel Macron se positionne de plus en plus comme le chef militaire de l’Europe. Le président français tente de prendre l'initiative et de combler le vide de pouvoir qui se dessine maintenant que l'Europe n'est plus sûre du soutien américain.
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