Russie
La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.
Sujets liés

La relation russo-iranienne à l'épreuve de l'escalade militaire au Moyen-Orient
Les relations entre Téhéran et Moscou ont connu un nouvel élan depuis le début de la guerre en Ukraine, passant d'une relation transactionnelle et asymétrique depuis 1991 à la construction d'un véritable partenariat stratégique. Néanmoins, malgré l’approfondissement des coopérations militaire, spatiale, cyber, policière et nucléaire civile, Moscou se montre réticent à s’engager directement aux côtés de Téhéran contre les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient. Des différences de statut et d’approches freinent ainsi toujours la construction d’une alliance anti-occidentale entre la Russie et l’Iran.

Trump - Poutine : vont-ils s'entendre ?
Tous les regards se portent sur l'Ukraine depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle. Les conséquences de son retour à la Maison blanche devraient en effet être grandes. Durant sa campagne, le milliardaire a affirmé que la guerre, avec lui, serait « réglée en 24h ». Trump a notamment menacé de supprimer l'aide financière et militaire de Washington à l’Ukraine.
Élection de Donald Trump : « Il est peu probable que la Russie abandonne l’axe anti-occidental qu’elle cherche à construire »
Si tous les faisceaux semblent indiquer que le nouveau président américain voudra rapidement sceller le sort de l’Ukraine, son imprévisibilité pourrait l’empêcher d’atteindre ses objectifs avec Moscou, explique Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie de l'Ifri dans une tribune au « Monde ».
De l'évolution du débat stratégique russe
Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie à l'Ifri et spécialiste de la pensée stratégique russe, a été interviewé pour parler de l'évolution du débat stratégique russe dans la revue DSI N°174.
Guerre en Ukraine : un conflit armé entre la Russie et l’Otan imminent ? « La Russie a les yeux rivés sur l’Europe »
Décryptage avec Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie de l’Ifri et spécialiste de la pensée stratégique russe, sur la révélation des renseignements allemands, qui jugent "imminente" la menace d'un conflit armé entre la Russie et l'Otan.
Entre ambitions industrielles et contribution à l'OTAN, les défis de la European Sky Shield Initiative
La guerre en Ukraine et la reconnaissance de la Russie comme principale menace pour la sécurité européenne poussent les Alliés à réinvestir dans leur défense sol-air et antibalistique.

Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?
Les Mots armes d’une nouvelle guerre rappelle une vérité souvent oubliée : les mots tuent. Ils préparent l’action militaire et lui donnent un sens. Alors que chaque événement retentit désormais dans le monde entier, répercuté de smartphone en smartphone ou d’ordinateur en ordinateur, tout acte de guerre tend à devenir un acte de communication, et inversement. Les états-majors l’ont aujourd’hui bien compris et se saisissent de cette guerre des récits faite d’armes immatérielles pour intimider des ennemis, rassurer ou galvaniser des opinions publiques chauffées à blanc par le flot d’images reçues sur les réseaux sociaux.
Russian Strategic Thinking and Culture Before and After February 24, 2022: Political-Strategic Aspects
Rédigé par Dimitri Minic, l'article scientifique "Russian Strategic Thinking and Culture Before and After February 24, 2022: Political-Strategic Aspects" a été publié dans "Russia’s war against Ukraine : Complexity of Contemporary Clausewitzian War" par le département de la guerre de l'Université Nationale de Défense d'Helsinki en 2024.
Guerre en Ukraine : « Malgré la nouvelle doctrine russe, le risque d'emploi de l’arme nucléaire n'est pas plus élevé qu'avant »
Alors que les alliés de Kiev s’interrogent sur la possibilité de frappes ukrainiennes sur le territoire russe avec des armes occidentales, Vladimir Poutine a présenté mercredi une révision de la doctrine nucléaire, dont les conditions sont «plus larges et plus précises», analyse Héloïse Fayet, chercheur au Centre des études de sécurité de l'Ifri et coordinatrice du programme Dissuasion et prolifération.

Pour tenir en Ukraine , la Russie cherche 180 000 nouveaux soldats
DECRYPTAGE, Dimitri Minic, chercheur à l'Ifri, explique la nécessité russe d'augmenter le nombre de soldats pour la Guerre en Ukraine.
Grands enjeux dans le Grand-Nord. Les relations Russie-Norvège et leurs implications pour l'UE
Gazprom, partenaire prévisible : relire les crises énergétiques Russie-Ukraine et Russie-Belarus
La puissance militaire, instrument de la politique soviétique
Selon une idée sommaire mais très répandue au sujet de la puissance militaire soviétique, l'URSS, bien qu'armée à outrance, fait très rarement usage de sa force. Jusqu'à l'invasion de l'Afghanistan, l'armée soviétique, si elle possédait une grande expérience des manoeuvres terrestres et des opérations combinées, manquait singulièrement d'expérience du combat.
Spéciale Russie : que veut vraiment Poutine ?
En 1999, c’est un parfait inconnu qui arrive au pouvoir. Vingt-cinq ans plus tard, sans surprise, Vladimir Poutine vient de remporter la présidentielle. Un nouveau mandat de six ans à la tête de la Russie.

Une présidentielle en pleine guerre : Poutine en route vers une victoire record en Russie ?
Le scrutin présidentiel russe se déroule ce week-end sur fond d’offensive en Ukraine. Pourtant, le conflit reste très marginal dans la campagne, qui devrait aboutir sans grande surprise à la réélection du dirigeant russe.

2000-2024 : comment Vladimir Poutine a réduit à néant le processus électoral russe
Depuis sa première élection au poste de président en 2000, Vladimir Poutine n’a cessé de détricoter les embryons de démocratie implantés en Russie depuis la chute de l’URSS. La présidentielle des 15 au 17 mars, dont il est le seul véritable candidat, en l’absence de tous les opposants, exclus du scrutin, en exil ou emprisonnés, n’a plus grand-chose d’une véritable élection.
« L’élection présidentielle en Russie a pour vocation de convaincre et de s’autoconvaincre de la maîtrise par Poutine de tous les rouages du système »
Même si la présidentielle russe, qui se tient du 15 au 17 mars, et son résultat couru d’avance peinent à passionner la population, Vladimir Poutine a besoin d’un plébiscite pour légitimer son régime, explique Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la Russie, dans une tribune au « Monde ».

Présidentielle en Russie : à quoi servent les trois candidats de « l’opposition systémique » face à Vladimir Poutine ?
Le nationaliste Leonid Sloutski, le communiste Nikolaï Kharitonov et l’homme d’affaires Vladislav Davankov sont candidats à l’élection présidentielle russe. Issus de l’opposition « systémique », acceptée par le pouvoir en place, ils ne sont qu’une concurrence de façade.

Quelle opposition face à Vladimir Poutine ?
Les Russes sont appelés aux urnes à partir de vendredi (15 mars 2024), pour élire un nouveau président, ou plutôt pour réélire un ancien président Vladimir Poutine, puisqu’en l’absence de véritable opposant sa victoire ne fait pas de doute.
Russie : le simulacre de l’élection présidentielle
Les électeurs russes se rendent aux urnes du vendredi 15 au dimanche 17 mars. Vladimir Poutine est candidat pour un cinquième mandat. Sur le papier, il s’agit d’une élection présidentielle – parlons plutôt d’un simulacre puisque le président sortant a fait éliminer ses rares opposants.
Malgré la guerre, l’indéfectible stabilité au sommet du pouvoir russe
La garde rapprochée de Vladimir Poutine est restée inchangée et aucune défection d’ampleur n’a été enregistrée, y compris dans les rangs de l’armée et des services de sécurité.
Une guerre ouverte entre la Russie et l’OTAN est-elle possible ?
Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie de l’Institut français des relations internationales, fait le point sur la possibilité d’une guerre ouverte entre la Russie et l’OTAN dans les années à venir
Thomas Gomart : « Le Kremlin a déclaré une guerre politique à l’UE »
Selon l’historien, auteur de « L’Accélération de l’Histoire » (Tallandier), il est urgent que l’Europe prenne enfin la mesure de la menace posée par la Russie qui agite le spectre nucléaire.
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