Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés

« Glaives de fer ». Une analyse militaire de la guerre d’Israël à Gaza

Le 7 octobre 2023, l’attaque du Hamas baptisée « Déluge d’al-Aqsa » a provoqué un choc majeur et a conduit Israël à déclencher la guerre la plus longue de son histoire. L’opération « Glaives de fer » se distingue par son intensité inédite, tant par l’engagement de forces terrestres massives que par la puissance de feu déployée.
Les défis de l'Égypte du président Sissi
L’Égypte – qui a connu en quatre ans deux révolutions, quatre présidents et trois constitutions – semble entrée dans une phase de stabilisation et de reconstruction politique et économique.
Le président Sissi ne veut pas apparaître comme le restaurateur d’un ordre ancien. En rupture avec l’ère Moubarak, il entend gouverner autrement grâce à l’appui d’une nouvelle génération.
La question sécuritaire en Tunisie : trois questions à Mourad Chabbi
À quelles menaces sécuritaires la Tunisie doit-elle faire face en 2015 ?
Le Président tunisien Beji Caid Essebsi a été récemment intronisé Président de la République tunisienne dans le contexte mouvementé de ce pays. La Tunisie traverse actuellement une passe difficile car les défis sont nombreux et complexes. Trafics de toutes sortes, dissémination des armes légères, terrorismes, problèmes de migration mais également ingérences étrangères pèsent actuellement sur la sécurité de la Tunisie. L’armée peine à réduire les maquis présents sur certains points du territoire et celle-ci, peu préparée à la lutte contre le terrorisme, doit désormais composer avec le terrorisme urbain.
Armée et transition démocratique en Tunisie
Réputée avoir aidé au renversement du président Ben Ali, l’armée tunisienne jouit d’un important capital sympathie au sein de la population.
Le désordre libyen : trois questions à Florence Gaub
L'article que vous avez écrit dans le numéro d’automne 2012 de Politique étrangère, soit un an après la chute de Mouammar Kadhafi, était intitulé « Libye, le rêve de Kadhafi devient-il réalité ? ». Qu'entendiez-vous par là ?
Kadhafi rêvait d’une société déhiérarchisée, sans institutions étatiques. Dans sa vision politique, les questions relevant de la vie commune devaient être réglées par un accord au plus bas niveau, dans les comités et commissions. Son rêve n’est pas devenu une réalité de son vivant, car la sécurité et la production du pétrole étaient restées entre les mains du régime. En 2012, après la chute de Kadhafi, non seulement les Libyens ont tout de suite formé plusieurs comités et commissions, mais une gestion locale de la sécurité et de la production pétrolière s’est mise en place. Voilà pourquoi j’ai écrit que la vision politique de Kadhafi est finalement devenue une réalité, bien que ce soit une réalité bien triste.
Le jihad en Syrie et en Irak: un défi pour la France
Le jihad en Syrie et en Irak a attiré environ 15 000 volontaires étrangers dont 3 000 occidentaux. Parmi ces derniers, de nombreux Français. Les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur en novembre 2014 sont impressionnants : 1132 résidents français étaient alors impliqués dans les filières jihadistes. 376 étaient présents en Syrie ou en Irak, plus de 300 étaient décidés à partir de France, 184 étaient en transit, 199 avaient quitté les zones de guerre (dont 109, de retour en France, avaient été mis en examen) et 49 étaient décédés.
La politique étrangère du Maroc : vers quel positionnement ?
L’équation de la politique étrangère du Maroc semble être profondément marquée tant par le poids des déterminants géopolitique, géoéconomique et géoculturel que par un comportement international segmenté en quatre sous-espaces, selon leur utilité pour la posture géostratégique du Maroc.
La stratégie de croissance du Maroc dans un environnement international en mutation
Le principal enjeu pour l’émergence économique du Maroc, en tant que pays à revenu intermédiaire, réside dans l’accélération de sa croissance.
Les négociations nucléaires avec l’Iran : report ou échec ?
Alors que l’atmosphère était plutôt à l’optimisme, les négociations entre le P5+1 et l’Iran n’ont pu être bouclées avant l’échéance du 24 novembre 2014, et ont tourné court.
Vers une troisième intifada ?
Depuis quelques semaines, les incidents, souvent tragiques, se multiplient à Jérusalem, mais aussi en Cisjordanie voire en Israël même. La presse israélienne, quelle que soit sa sensibilité politique, débat ouvertement des risques d’une troisième Intifada. Cette perspective est-elle d’actualité ?
Le Moyen-Orient face à Daech : Défi et ripostes
Par rapport aux autres mouvements djihadistes, Daech représente une mutation : il s’en distingue non seulement dans le degré de violence mais par sa nature même, avec comme objectif la formation d’un homme nouveau.

Chine : une nouvelle diplomatie ? / Israël/Palestine
La Chine est une nouvelle et lourde puissance, c’est entendu. Mais avec quel effet sur le système international, ses ententes, ses structures ? Le poids de Pékin détraque-t-il, en soi ou par une stratégie délibérée, les organismes qu’elle intègre ? La Chine semble se couler, sauf exception, dans les procédures qui fonctionnent, sans entreprendre de les miner ou de les contester. Mais quand les structures de dialogue existent peu, la revendication chinoise prend tout son poids, comme dans le cas des rivalités en mer de Chine méridionale.
La justice transitionnelle dans le monde arabe : fortunes et infortunes
En 2011, les révolutionnaires qui ont secoué le monde arabe aspiraient à vivre dans des sociétés plus justes. La justice est cependant difficile à mettre en œuvre dans les phases de transition postdictature.
La solution à deux États est encore possible
Nombre d’Israéliens et de Palestiniens s’élèvent contre la « solution à deux États ».
John Kerry au Proche-Orient : de la diplomatie de la faiblesse à la diplomatie de l'espoir ?
En 2013, Barack Obama et John Kerry ont difficilement réussi à pousser les dirigeants israéliens et palestiniens à reprendre les négociations de paix. Dans le même temps, Washington a renoué le dialogue avec Téhéran pour tenter de trouver une solution au problème du nucléaire iranien.
La gauche en Turquie : une histoire fragmentée
Le mouvement de protestation de Gezi, qui a secoué la Turquie au cours de l’été 2013, a ranimé l’intérêt des observateurs pour l’activisme de la gauche turque, qui a participé à cette mobilisation.

Ukraine : premières leçons / Kurdistan(s)
Avec son numéro 2/2014, Politique étrangère inaugure sa nouvelle rubrique Contrechamps, qui entend confronter les visions divergentes d’enjeux très présents. Ici la crise ukrainienne.
Quelle politique kurde pour l’AKP ?
L’émergence d’un Kurdistan irakien autonome, la guerre civile syrienne et les ambitions électorales de l’AKP (Parti de la justice et du développement) se conjuguent pour déboucher sur une nouvelle politique du gouvernement turc concernant la problématique kurde.
Les paradoxes du printemps kurde en Syrie
Très minoritaires dans le pays et très divisés, les Kurdes de Syrie ont néanmoins pu gagner, à la faveur de la guerre civile, une relative autonomie dans leur espace du Nord.
Introduction : le moment kurde
En novembre 2013 le maître de la Turquie, Recep Tayyip Erdoğan, recevait avec les honneurs Massoud Barzani, président du Gouvernement régional du Kurdistan (GRK) irakien, à Diyarbakır, « capitale » kurde de Turquie.
Turquie : le mouvement kurde à l'heure du « processus de paix »
Alors que le processus de paix entre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et le gouvernement turc est au point mort, ce dernier tente de contourner les acteurs kurdes de Turquie en prenant appui sur le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), qui domine le Gouvernement régional du Kurdistan d’Irak.
Frappes américaines à Bagdad : "Rien n'empêche désormais l'Iran de pratiquer la politique de la terre brûlée en Irak"
Le puissant général iranien Qassem Soleimani et un dirigeant pro-iranien ont été tués tôt vendredi dans un raid américain à Bagdad. Cette attaque pourrait provoquer un embrasement dans la région, comme l'explique à LCI le chercheur Adel Bakawan.

Algérie : « Dans les moments de crise, l’armée fait bloc »
Pour la spécialiste de l’Algérie Dalia Ghanem, des mesures coercitives contre le Hirak « seraient une terrible erreur » après la mort, lundi, du chef d’état-major et vice ministre de la défense, Ahmed Gaïd Salah.

« En Irak, la classe dirigeante se pensait éternelle »
Adel Bakawan est un sociologue franco-kurde. Chercheur associé du programme Turquie et Moyen-Orient de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et directeur du centre de sociologie de l’Irak, il propose le 12 décembre une conférence à l’Assemblée nationale sur le mouvement de contestation qui agite aujourd’hui l’Irak.
Colère et grogne risquent de s'inviter au sommet de l'OTAN à Londres
Les dirigeants des pays de l'OTAN se réunissent mardi et mercredi en sommet à Watford, près de Londres, pour le 70e anniversaire de l'alliance, mais l'ambiance est loin d'être festive à cause de multiples différends.
Fin de partie en Syrie ?
Annoncé en décembre 2018, le retrait américain de Syrie provoque une onde de choc. Sur le plan médiatique, la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi (26 octobre 2019) a permis à Donald Trump d'en éclipser les conséquences immédiates. À l'instar de Barack Obama, qui avait assisté en direct à la neutralisation d'Oussama ben Laden (2 mai 2011), Trump a mis en scène l'épisode pour apparaître comme un chef de guerre.

Les soulèvements en Irak, en Iran et au Liban s'enveniment
La rébellion se durcit en Irak, où les contestataires occupent ponts, sites pétroliers et axes routiers. En Iran, le régime affirme avoir maté la rébellion. Au Liban, les manifestations jusqu'ici festives sont depuis dimanche attaquées par des pro- Hezbollah. A Beyrouth comme à Téhéran et Bagdad, les manifestants dénoncent la corruption et la gabegie.
Soldats américains en Syrie : pour le pétrole ou contre l’EI ?
Après avoir ordonné le retrait des soldats américains de Syrie, Washington en a renvoyé plusieurs centaines dans l’est du pays. Le président Trump et le Pentagone invoquent des raisons différentes.
Offensive turque contre les Kurdes : « L’accord entre la Russie et la Turquie, c’est la victoire de Bachar al Assad »
A Sotchi, six heures de négociations… et un « accord historique », s’est félicité le président turc Recep Tayyip Erdogan. Mardi, Ankara et la Russie ont trouvé un accord sur l’avenir de la frontière turco-syrienne. Ce texte, qui met un terme à l’offensive turque sur les populations kurdes, porte aussi en lui l’espoir d’une stabilisation de la région.
20 Minutes décortique le dossier avec deux spécialistes, Adel Bakawan, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et membre de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et Karim Pakzad, spécialiste du Moyen-Orient et chercheur à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).
François Hollande / La Turquie suspend son intervention en Syrie
À l'issue de la rencontre Poutine-Erdogan, Ankara a annoncé l’interruption de son offensive contre les forces kurdes dans le nord de la Syrie. "28 Minutes" en débat, également avec François Hollande.

Offensive turque en Syrie : Entre trêve surprise et point de rupture, où va Erdogan ?
Alors que le retrait des troupes américaines dans le Nord de la Syrie avait ouvert la porte à une offensive turque dans la région, le président turc n’a pas beaucoup attendu pour l’emprunter, déclenchant ainsi la semaine dernière, une opération dont les conséquences humaines et sécuritaires sont déjà dramatiques. En effet, l’Observatoire syrien des droits de l’homme comptait hier 275 morts et 300.000 déplacés.
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