Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés

À la recherche de sécurité économique : le rôle des marines dans la dissuasion des menaces pesant sur l’économie maritime

Le domaine maritime est actuellement confronté à une grande variété de menaces, telles que le changement climatique, la guerre économique, les opérations de flottes fantômes, la protection des infrastructures critiques, ainsi que des activités illicites allant de la pêche illégale à la piraterie. Les marines souffrent de limites intrinsèques lorsqu’il s’agit de dissuader les menaces pesant sur l’économie maritime mondiale : leur présence mondiale et leur permanence sont restreintes, ce qui limite leur crédibilité en matière de dissuasion ; elles se concentrent généralement sur la dissuasion immédiate ; enfin, la mise en œuvre d’une dissuasion par la punition, dans et depuis le domaine naval, s’avère difficile et coûteuse.
Dimitri Minic : « La décision d’envahir l’Ukraine était fondée sur un mirage typique des élites politico-militaires russes »
Selon le chercheur, l’enlisement de l’armée russe en Ukraine résulte de la mise en œuvre d’une théorie qui s’est imposée à partir des années 2000. Celle-ci accorde une place centrale à la guerre « psychologico-informationnelle » et aux ingérences plutôt qu’à la lutte armée.

À la recherche de marchés, la Russie mise sur ses partenaires dans le monde islamique
La Russie organise les 18 et 19 mai à Kazan un forum consacré à sa coopération économique avec les pays du "monde islamique". Engagé dès le premier mandat de Vladimir Poutine, ce rapprochement présente aujourd’hui une importance stratégique accrue dans un contexte de rupture avec l’Occident.

Dimitri Minic : « La guerre d’Ukraine est le contraire de la réflexion militaire russe post-soviétique »
Dimitri Minic est chercheur au centre Russie-Eurasie de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Il vient de publier Pensée et culture stratégique russe. Du contournement de la lutte armée à la guerre d’Ukraine (Editions de la Maison des sciences de l’homme, avril 2023). Fruit de sa thèse universitaire, pour laquelle il s’est plongé dans la littérature militaire russe depuis trente ans, cet ouvrage éclaire l’impasse de ce que l’on a appelé en Occident, la « guerre hybride », du fait des présupposés idéologiques anti-occidentaux qui dominent en Russie. La guerre russe d’Ukraine est l’exact contraire de ce que pensaient pouvoir faire les généraux russes.

Guerre en Ukraine : « Le Kremlin a demandé l’impossible a son outil militaire »
Dans une étude précise et documentée, le chercheur Dimitri Minic révèle que Moscou a d’abord cherché à provoquer « l’effondrement de l’Ukraine de l’intérieur ». L’invasion est l’échec de la doctrine militaire russe.
Dimitri Minic : « En Ukraine, les Russes ont voulu contourner la lutte armée, mais ce fut un fiasco total »
Dimitri Minic est chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri, docteur en histoire des relations internationales de Sorbonne Université et spécialiste de la culture politico-stratégique russe. Il publie aux Éditions de la Maison des sciences de l'homme Pensée et culture stratégiques russes. Du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine. Dans un livre déjà de référence, Dimitri Minic analyse comment les théoriciens militaires russes ont pensé les caractéristiques d'une guerre de moins en moins centrée sur la lutte armée. Et les conséquences de cette méthode en Ukraine.
Chine-Russie : quelle vision du monde?
On ne cesse de s’interroger sur la relation qu’entretiennent la Chine et la Russie… particulièrement depuis le début de la guerre d’Ukraine. Les déclarations récentes de l’ambassadeur de Chine en France ont ajouté au trouble, alors que Lu Shaye contestait devant nos confrères de LCI la légitimité et l’existence des pays issus de l’effondrement de l’Union Soviétique, dont l’Ukraine.
Qu'est-ce que la guerre ? L'évolution de la pensée stratégique russe post-soviétique
Le Collimateur analyse la pensée stratégique russe avec Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/Eurasie de l’IFRI, à l'occasion de la sortie de son ouvrage Pensée et culture stratégiques russes. Du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine (Maison des sciences de l’Homme).

Pensée et culture stratégiques russes
Depuis la chute de l'Union soviétique, la pensée stratégique russe a connu une profonde mutation, avec la théorisation du contournement de la lutte armée. Décryptage avec Dimitri Minic, chercheur à l'Institut français des Relations internationales, auteur de l'ouvrage Pensée et culture stratégiques russes. Du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine aux éditions de la Maison des Sciences de l'homme, un ouvrage fondé sur l'examen de la littérature militaire en Russie et qui permet de saisir comment les stratèges russes perçoivent les caractéristiques d'une guerre moderne et qui éclaire aussi l'échec des forces armées russes en Ukraine.

Dans la tête des stratèges de l'armée russe - Interview de Dimitri Minic sur LCI
Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie / Eurasie de l'Ifri était invité sur LCI, dimanche 23 avril 2023, pour présenter son ouvrage Pensée et culture stratégiques russes. Du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine paru aux éditions de la Maison des sciences de l'homme.
Livre international : « Pensée et culture stratégiques russes »
Depuis la chute de l'Union soviétique, la pensée stratégique russe a connu une profonde mutation, avec la théorisation du contournement de la lutte armée. Dimitri Minic, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri), est l'auteur de Pensée et culture stratégiques russes. Du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine aux éditions de la Maison des sciences de l'homme. Un ouvrage fondé sur l'examen de la littérature militaire en Russie qui permet de saisir comment les russes perçoivent une guerre moderne.
Poutine : l'annexion... "pour toujours" ?
C’est désormais officiel. Le président russe Vladimir Poutine a proclamé l’annexion des quatre régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Zaporijia et Kherson contrôlées, en partie ou en totalité, par l’armée russe. Le Kremlin organisait cet après-midi une cérémonie pour célébrer l’événement. Vladimir Poutine a tenu un discours offensif. S’il a affirmé que son pays "n’aspire pas" à restaurer l’URSS, l’autocrate a indiqué que les habitants des régions ukrainiennes annexées seront des "citoyens pour toujours". Il a également appelé l'Ukraine à "cesser immédiatement les hostilités". Des festivités pour célébrer l'annexion doivent se dérouler cet après-midi sur la très symbolique place Rouge, qui jouxte le Kremlin.
« La guerre de Poutine contre l’Ukraine est entrée dans une nouvelle phase, encore plus dangereuse »
Avec l’organisation, par Moscou, de référendums locaux et de la mobilisation partielle, assortie de menaces nucléaires, Vladimir Poutine poursuit sa fuite en avant, affirme, dans une tribune au « Monde », la chercheuse spécialiste de la Russie Tatiana Kastouéva-Jean. « Poutine ne commencera pas la guerre contre l’Ukraine : les risques sont trop élevés et il y a plus à y perdre qu’à gagner », entendait-on en Europe avant le conflit. Il l’a pourtant fait.
« Le projet impérial russe s’est construit au fil des échecs de Moscou à imposer sa vision du monde »
Alors que la Russie entérine vendredi l’annexion de territoires ukrainiens, la professeure Marlène Laruelle, spécialiste du monde slave, analyse comment le projet impérial russe – et sa vision historique sur le long terme – s’est imposé peu à peu dans l’esprit de Vladimir Poutine. L’invasion russe en Ukraine a relancé les débats sur la nature impériale de la Russie. Mais les discussions sont souvent teintées de « présentisme » (relire les événements du passé à la lumière du présent) et mettent sous le tapis des nuances qui sont pourtant fondamentales pour comprendre ce que le Kremlin espère atteindre avec la guerre en Ukraine.
Poutine et le nucléaire : les raisons de ne pas paniquer
Pour la première fois, un pays, la Russie, brandit la menace nucléaire non pour défendre son existence mais pour appuyer l'annexion d'un territoire. Vladimir Poutine prend ainsi des libertés avec des règles en vigueur depuis trois quarts de siècle. Bluffe-t-il ? C'est sans doute le scénario le plus terrifiant qu'on puisse concevoir actuellement.Acculé, Vladimir Poutine lancerait des missiles nucléaires sur l'Ukraine. Ouvrant la boîte de Pandore d'une utilisation de ces armes apocalyptiques verrouillée depuis soixante-dix-sept ans. Avec un risque réel de riposte, conventionnelle, de l'Otan, et ensuite d'escalade nucléaire de part et d'autre.
Vladimir Poutine: face aux défections
La mobilisation décidée en date du mercredi 21 septembre 2022 a provoqué une fuite massive des russes mobilisables aux frontières géorgiennes et kazakhstanaises notamment. Ces scènes, surréalistes, interrogent sur la pérennité du régime du Kremlin, et sur la crise de confiance que traverse actuellement l’armée russe. Car si le début de "l'opération militaire spéciale" en Ukraine a laissé la majeur partie de la population russe dans l'indifférence, la mobilisation semble être annonciatrice d'une toute autre réaction.
À quel point Poutine est-il fragilisé?
Sept mois après le début de la guerre en Ukraine, la Russie traverse une mauvaise passe. Sur le terrain, l’Ukraine ne cesse de reconquérir des territoires, et sur le plan diplomatique, le mouvement d’opposition se consolide particulièrement après l’appel à la mobilisation partielle, lancé la semaine dernière par le président russe.
Jusqu’où ira Poutine ?
Avec la mobilisation des réservistes et les référendums dans les régions occupées par la Russie, la guerre en Ukraine prend une nouvelle dimension. Tatiana Kastouéva-Jean revient sur l'escalade et la fuite en avant de Vladimir Poutine.
Poutine, la nostalgie de l'empire
En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’Otan de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie et en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec le conflit ukrainien.
Dans le Caucase et l'Asie centrale, la Russie en perte d'influence
Les tensions se sont multipliées ces derniers jours dans le Caucase et en Asie centrale, où la puissance tutélaire de Moscou apparaît affaiblie par les difficultés militaires qu'elle rencontre en Ukraine. ors du récent sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai à Samarcande, en Ouzbékistan, le président russe Vladimir Poutine s'est retrouvé sous la pression de ses partenaires, notamment chinois et indien, qui ont fait part de leurs inquiétudes ou de leurs doutes sur la guerre en Ukraine. Plusieurs pays d'Asie centrale ont du reste autorisé des manifestations de soutien à l'Ukraine.
En Russie, l’espoir d’une « forte résistance passive »
Deux jours après l’annonce de la mobilisation partielle de la population russe par le président Vladimir Poutine, la campagne de recrutement bat son plein, notamment dans les régions les plus pauvres de la Fédération.
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