À la une
Haute technologie : les États-Unis et l’UE ont-ils aidé la Chine à décoller ?
Est-il trop tard pour se « séparer » de la Chine ? Dans au moins quatre domaines de haute technologie, à travers des projets d'investissement qui se chevauchent, l'Union européenne et les États-Unis se sont « liés » trop étroitement à la Chine. Comment se fait-il qu'avec seulement 12 % d'investissements dans la haute technologie chinoise, les entreprises européennes et américaines aient aidé un « rival » à décoller, de sorte que les États-Unis ne sont plus au centre des préoccupations mondiales en matière de technologie de pointe ? L’Europe est-elle complètement faible dans la course ?
Une étude passe au crible les investissements (problématiques) dans la tech chinoise
Entreprises de reconnaissance faciale au service de la persécution des Ouïghours, logiciels à destination de l’armée chinoise… Au cours des dernières années, révèle une étude de l’Institut français des relations internationales parue le 3 juillet, plusieurs investisseurs américains, mais aussi européens, ont investi dans le secteur technologique chinois parfois au détriment des droits humains et des intérêts occidentaux. On vous la résume en trois points clés.
Pourquoi certains investissements américains dans la technologie chinoise posent problème
Les Etats-Unis s’apprêtent à limiter les investissements américains dans la technologie chinoise, et invitent l'Europe à faire de même. En cause, certains financements qui serviraient à développer le secteur militaire chinois, révèle une étude de Mathilde Velliet, chercheuse au Centre géopolitique des technologies à l’Institut français des relations internationales (Ifri), publiée le 3 juillet.
Tech chinoise : quand les États-Unis et l’Europe "financent leur rival"
Washington ne veut pas que des investissements américains renforcent les capacités militaires chinoises. Et encourage les Européens à l’imiter. D'où vient l’argent ? Où va-t-il ? Les flux d’investissements dans la tech sont scrutés de toujours plus près par les États-Unis.
De l'Ukraine à Gaza, la guerre par IA a déjà commencé
Au salon international de la défense Eurosatory, l’arrivée massive de l’intelligence artificielle sur les champs de bataille ne fait pas de doute. Déjà utilisés sur le terrain, ces outils manquent pourtant d’un cadre légal.
Les nouvelles violences qui bousculent notre monde
En prévision du Forum mondial Normandie pour la paix, The Conversation organisait le 20 juin 2024 un webinaire sur les nouvelles violences qui bousculent le monde.
Ukraine, Gaza : Où en est l’IA ?
Épisode du Collimateur sur les applications de l'intelligence artificielle dans les guerres en Ukraine et à Gaza
LE TALK : IA, robots tueurs, la tech rendra-t-elle la guerre plus cruelle ?
À l'ombre grandissante de l'intelligence artificielle utilisée pour la guerre, de la surveillance des frontières par des robots jusqu'au bombardement ciblé, quelle responsabilité devons-nous assumer en tant que société ?
Bombardements israéliens à Gaza : comment l’intelligence artificielle annihile les préventions éthiques
Gaza est devenue un laboratoire à ciel ouvert du recours à l’IA dans la définition des cibles de l’armée israélienne. Les révélations récentes du média +972 montrent que la confiance placée dans la technologie est telle que le travail de vérification n’est pas effectué.
Guerre à Gaza : l'IA au service des frappes israéliennes
L'IA a permis de frapper la bande de Gaza avec une intensité inédite en générant chaque jour des centaines de cibles. Si son utilisation n'est pas nécessairement contraire au droit international, la façon dont Tsahal y a recours suscite toutefois une controverse.
Robots-soldats : programmés pour tuer
A l'avenir, l'intelligence artificielle guidera les robots militaires. Les ONG et de nombreux experts s'en inquiètent.
Les défis militaires de l’intelligence artificielle
Pour les armées modernes, « l’intelligence artificielle (IA) se présente comme la voie principale de la supériorité tactique » et elle est devenue « un enjeu de défense prioritaire pour les puissances militaires du XXIe siècle ». Dans une étude que publie l’Institut français des relations internationales (IFRI) sur cette nouvelle révolution, un ancien pilote de l’armée de l’air, Jean-Christophe Noël, évoque un « humanisme militaire » menacé. Il n’est pas certain, selon lui, que les robots pourront toujours, en accord avec le « modèle de l’équipier fidèle », rester « étroitement associé(s) à un homme en charge d’un système d’armes comme un avion de chasse, un blindé ou un navire ».
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