Sécurité - Défense
Sous l’effet de la compétition stratégique mondiale, les enjeux de sécurité et de défense sont marqués par le retour des guerres majeures et de la dissuasion nucléaire, la transformation du terrorisme et la course aux technologies militaires.
Sujets liés
Char de combat : obsolescence ou renaissance ?
Depuis février 2022, les forces russes et ukrainiennes ont perdu plus de 5 000 chars de combat, un volume très supérieur à l’ensemble du parc européen actuel. Fer de lance de la doctrine soviétique dont sont issus les deux belligérants, le char a été déployé en grand nombre et s’est avéré être une cible de choix pour des drones devenus de plus en plus nombreux et efficaces au fil des mois. Le grand nombre de vidéos de frappes de drone contre des chars a d’ailleurs poussé un certain nombre d’observateurs à conclure, une fois de plus, à l’obsolescence de ceux-ci sur un champ de bataille moderne. Cette approche doit être nuancée par une étude plus fine des pertes, les drones n’étant que rarement à l’origine de la perte elle-même causée par la conjugaison de plusieurs facteurs comme les mines, l’artillerie ou d’autres armes antichar.
Épisode 48: Amélie Zima, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri
Pour ce 48ᵉ épisode, Laurent Borzillo et Sarah-Myriam Martin-Brûlé reçoivent Amélie Zima, responsable du Programme Sécurité européenne et transatlantique au Centre des études de sécurité de l'Ifri, spécialiste de l’OTAN et de la Pologne.
Bromance à l’anglaise
Le Premier ministre Keir Starmer accueille jeudi 27 mars à Paris, aux côtés d'Emmanuel Macron, une nouvelle « coalition des volontaires » réunissant une trentaine de pays et le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour évoquer la stratégie de défense en Ukraine face à l'agression russe.
Vers une dissuasion nucléaire européenne ?
Neuf pays à ce jour possèdent l'arme nucléaire, dont la France, les États-Unis et la Russie. Seuls deux pays la détiennent en Europe : le Royaume-Uni et la France. Grâce à cette arme (au sol, en vol ou sous-marine), ces pays peuvent dissuader des États menaçants d'attaquer leurs intérêts vitaux. C'est ce qu'on appelle la dissuasion nucléaire.
Guerre en Ukraine : face à Trump, comment Poutine dicte le rythme des négociations de paix
Le président russe avance très lentement ses pions sur l’échiquier diplomatique de la paix. Le temps joue en sa faveur, tout comme l’arrivée récente de Donald Trump dans l’équation.
Syrie : la chute du clan Assad
Le 8 décembre 2024, le dictateur syrien Bachar Al Assad a fui son pays et s'est réfugié avec tout son clan chez son allié russe. Pendant le règne de celui que les Syriens appellent le « Boucher de Damas », plus de 500 000 personnes ont été tuées, plus de 100 000 ont disparu et plus de 6 millions de Syriens ont été contraints à l'exil.
Vladislav Sourkov et le "Nord Global" : "Poutine pense que l'Europe aurait intérêt à être proche de la Russie"
L’alliance Etats-Unis - Europe - Russie rêvée par le "cardinal gris" de Poutine paraît "incongrue" à court terme, explique la chercheuse Tatiana Kastouéva-Jean. Mais le rapprochement entre Moscou et Washington pourrait changer la donne.
Recep Tayyip Erdogan se sait indispensable pour les Occidentaux, car la Turquie se trouve au confluent de bon nombre des grands enjeux géopolitiques actuels.
citée par Marc Semo dans Challenges
Interview pour RFI
"La Chine a une posture rhétorique vide d’initiatives concrètes" : l'attentisme chinois à Gaza, une stratégie de long terme
Mardi 18 février, la Chine appelait toutes les parties à empêcher une « catastrophe humanitaire » à Gaza après d'intenses bombardements israéliens sur l'enclave palestinienne. Mais derrière ces déclarations et son envie d'étendre son influence au Proche-Orient, la Chine agit peu. Une stratégie parfois peu lisible, que Marc Julienne, directeur du Centre Asie de l'Institut français des relations internationales (Ifri) analyse pour « Marianne ».
L'Europe est-elle capable de se réarmer ?
Face à la menace russe et au désengagement américain, l'Europe avance à marche forcée pour assurer sa propre défense sur le continent.
La sécurité à quel prix ?
France Info installe son studio toute la semaine de 17h à 18h en direct d’un lieu emblématique, au plus près des Français, avec la rédaction de Libération, les reportages de France Info et de nombreux invités. Aujourd'hui, la sécurité à quel prix ?
Comment améliorer le dispositif antiterroriste sans devenir un État policier ?
« Ne pas laisser retomber l’esprit du 11 janvier » disait Manuel Valls, après Laurent Fabius sur France Inter ce matin. Ce 11 janvier où la République debout a défilé partout en France et s’est illustrée dans le monde entier. Mais après le temps de l’émotion unanime, celui de l’action contre le terrorisme peut-il être consensuel ?
Don’t Overhaul French Anti-terrorism
For the past two years, French experts on terrorism have felt anxious. They often emphasized: “The question is not whether France will be targeted by a terrorist attack, but when.” The dreaded attack took place on January 7th, 2015. That evening, various speakers across the media expressed their solidarity with the victims, but also criticized intelligence agencies for their failure, and asked for the implementation of a completely different strategy or the adoption of a new antiterrorist law. Never mind that the last one was only voted on a couple of months ago — the mere occurrence of the attacks shows that something went wrong somewhere. The French Prime Minister, Manuel Valls, didn’t hide this fact and asked for a thorough report. But let’s face it: No antiterrorist scheme is foolproof. The attack against Charlie Hebdo should not lead to an entire rethink of a French system that had become stronger over the years and now seems solid.
Antiterrorisme : nul système n’est infaillible
Depuis près de deux ans, les spécialistes du terrorisme sont particulièrement inquiets. Ils répètent régulièrement : «La question n’est pas de savoir si la France sera touchée par un attentat mais quand elle le sera.»
Burned French Passports Show Threat of Islamist Training Grounds
As police close in on the suspects in the deadly shooting at a French satirical magazine, the murders have highlighted again the role Islamist training camps in the Middle East play in attacks in Europe. Two months ago, men in black hoods surrounded French fighter Abu Salman al-Faranci as he urged his countrymen to attack non-Muslims in France. Since then, several incidents have rocked France, the most deadly being this week’s attack on Charlie Hebdo in which a dozen people died.
Attentat contre Charlie Hebdo : la France est-elle en guerre ?
Une scène de guerre d’une violence inédite à Paris mercredi 07 janvier 2015. La rédaction de Charlie Hebdo décimée après avoir été longtemps menacée. Journée de deuil et appel à l’unité nationale aujourd’hui. La France est en état de choc ce jeudi 08 janvier et se demande comment réagir à l’agression qu’elle vient de subir. La lutte contre le terrorisme a franchi un échelon supplémentaire et semble vouloir s’inscrire durablement dans le quotidien du pays.
« Il faut mener un travail de fond contre la radicalisation »
Vivons-nous des moments sans précédent en matière de terrorisme ?
Oui, la menace est particulièrement élevée en Europe, du fait du nombre inédit d'individus - plus de 3.000 Occidentaux - ayant rejoint les rangs des djihadistes en Syrie et en Irak. Sans parler de ceux qui peuvent s'autoradicaliser ici même. Un vif débat avait opposé deux spécialistes du terrorisme en 2008, Bruce Hoffmann, qui estimait que le djihadisme avait une logique centripète, avec « Al Qaida central » aux manettes, tandis que Marc Sageman prédisait une montée en puissance d'un djihadisme centrifuge, s'appuyant sur de petites cellules autonomes, voire des « loups solitaires ».
Lire l'interview sur LesEchos.fr
Paris - Jérusalem : les raisons de l’alya
L’annonce du nombre de Français juifs migrant en Israël est devenue, depuis quelques années, un moment de l’actualité politique française, précisément depuis 2000 et le début de la deuxième Intifada. Alors que l’alya de juifs de France n’est pas un phénomène nouveau - il aurait concerné plus de 90 000 personnes depuis la création d’Israël en 1948 - l’augmentation nette des violences antisémites a donné aux départs une signification nouvelle. Pouvoirs publics et médias scrutent, avec inquiétude, des chiffres passés d’environ 2 500, en 2004, à plus du double dix ans plus tard. 2014 s’annonce comme une année record.
Qui joue encore le jeu du désarmement ?
Invité(s) :
Etienne de Durand, directeur du centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri) et professeur à l'Institut d'études politiques de Paris.
Camille Grand, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique et membre du conseil consultatif pour les questions de désarmement à l'ONU.
Yannick Quéau, consultant indépendant et chercheur associé au Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP).
L’Europe face au jihadisme
Depuis les assassinats du Français Hervé Gourdel, du Britannique Alan Henning et, bien sûr, du journaliste américain James Foley, sans parler des succès militaires de l’organisation de l’Etat islamique (OEI) en Syrie et en Irak, les Européens ont pris conscience que le jihadisme les concernait de beaucoup plus près qu’ils ne l’imaginaient jusqu’alors.
Un grand nombre de pays européens, dont la France ont rejoint une coalition anti-OEI.
Environ 3000 jeunes Européens sont partis « faire leur jihad » en Syrie ou ailleurs. Leur retour affole tous les services de renseignements. L’Europe entend, bien sûr, réagir à la barbarie des jihadistes de l’OEI… Mais comment ? Les Européens sont, pour l’instant, démunis.
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