Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
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Dossier Ramses 2026 – Le monde en questions

Un panorama des crises mondiales : acteurs, stratégies, moyens, perspectives...
Ukraine : 1004 jours de guerre et 20 ans d’émancipation
Le 21 novembre, l'Ukraine a célébré la Journée de la dignité et de la liberté commémorant deux des plus grandes manifestations de son histoire moderne : la révolution orange en 2004 et l'Euromaïdan en 2013. Alors que le pays est en guerre depuis plus de 1000 jours, que reste-t-il de ces idéaux ?

Le missile ORECHNIK : un missile "inarrêtable", vraiment ?
La dissuasion nucléaire est-elle encore un rempart efficace ? Chercheuse au Centre des Etudes de Sécurité de l'IFRI, Héloïse FAYET apporte un éclairage suite à l'introduction d'un nouveau missile par la Russie : le missile ORECHNIK

« Ce n’est pas la première fois que les Russes testent un missile sur le champ de bataille avant de le déclarer opérationnel. Ils l’avaient fait, par exemple, pour le missile de croisière hypersonique Zircon, en 2021, en Syrie, mais cela n’avait jamais été vu avec un missile IRBM, » explique Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri.
citée par Chloé Hoorman, Benjamin Quénelle et Elise Vincent dans Le Monde

« Ce changement d'échelle est significatif et c'est un signal stratégique beaucoup plus fort et important que tout ce qu'on a pu voir à présent, notamment les discours de Poutine », précise Héloïse FAYET, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri.
citée par Yves Bourdillon dans les Échos
Nucléaire, sabotages en mer : quelle est la vraie menace russe ?
Intervention de Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie à l'Ifri et spécialiste de la pensée stratégie russe, dans l'émission de 28 minutes sur Arte le 21 novembre 2024 concernant la menace russe dans la Mer Baltique.
La guerre en Ukraine : quelles alternatives à la "guerre d'usure" ?
Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse le contexte de la guerre en Ukraine en novembre 2024 avec l'arrivée au pouvoir aux Etats-Unis de Donald Trump mais aussi les résiliences et les fragilités de la Russie et de l'Ukraine.
Replay - Entre guerre et réformes : quelles perspectives d’adhésion de l’Ukraine à l’UE et à l’OTAN ?
Conversation exclusive avec Olha Stefanishyna, vice-Première ministre d’Ukraine pour l’intégration européenne et euro-atlantique et ministre de la Justice.
La relation russo-iranienne à l'épreuve de l'escalade militaire au Moyen-Orient
Les relations entre Téhéran et Moscou ont connu un nouvel élan depuis le début de la guerre en Ukraine, passant d'une relation transactionnelle et asymétrique depuis 1991 à la construction d'un véritable partenariat stratégique. Néanmoins, malgré l’approfondissement des coopérations militaire, spatiale, cyber, policière et nucléaire civile, Moscou se montre réticent à s’engager directement aux côtés de Téhéran contre les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient. Des différences de statut et d’approches freinent ainsi toujours la construction d’une alliance anti-occidentale entre la Russie et l’Iran.

Trump - Poutine : vont-ils s'entendre ?
Tous les regards se portent sur l'Ukraine depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle. Les conséquences de son retour à la Maison blanche devraient en effet être grandes. Durant sa campagne, le milliardaire a affirmé que la guerre, avec lui, serait « réglée en 24h ». Trump a notamment menacé de supprimer l'aide financière et militaire de Washington à l’Ukraine.
Table-ronde : Ukraine / Russie : une paix trumpienne ?
À maintes reprises, Donald Trump a exprimé sa volonté de mettre un terme à la guerre en Ukraine. Alors que sur le terrain les combats se poursuivent, la proximité affichée du futur locataire de la Maison blanche à Poutine pourrait bien rebattre les cartes des alliances.

La Russie au Moyen-Orient : une politique de puissance aux moyens limités
Moyen-Orient, n°8, octobre-décembre 2010
La Russie noue des contacts avec l’ensemble des acteurs moyen-orientaux avant tout pour améliorer son image politique et affirmer sa présence dans une région qui reste stratégique, tant pour la sécurité de son flanc sud que pour la viabilité de son projet de puissance. Mais la visibilité de la politique russe au Moyen-Orient est contrariée par la prédominance des États-Unis, l’émergence de nouveaux acteurs et ses propres contradictions, notamment dans ses relations avec l’Iran.
Ianoukovitch et la politique étrangère ukrainienne : retour à l'équilibre ?
L'amélioration des relations avec Moscou est une priorité de la politique étrangère du nouveau président ukrainien : en témoignent les récents accords gaziers sur la flotte russe en Crimée.
L'Ukraine, entre désillusion politique et dilemme stratégique
La révolution orange, dans l'élan des révolutions pacifiques de l'aire post-socialiste, avait suscité nombre d'espoirs, en Ukraine comme à l'Ouest. Peut-être trop. L'élection de Viktor Ianoukovitch à la présidence invite au rappel d'un certain nombre de réalités sur ce pays en transition qui est soumis à des influences extérieures multiples.
La Russie, la Chine et les Etats-Unis : quel avenir pour ce triangle stratégique ?
Au cours des dix dernières années, les débats étaient centrés sur l'émergence d'un nouvel ordre mondial dans lequel l'" unipolarité " américaine serait remplacée par des rapports plus équilibrés entre les grandes puissances. L'un des modèles possibles était le retour au triangle Russie-Chine-États-Unis. En réalité, l'époque de tels schémas géopolitiques est révolue.
"Occidentalistes et "sinophiles" dans la politique étrangère russe
Du bon usage de l'UE en Géorgie : "Partenariat oriental" et gestion des conflit
La Russie et les pays du "Partenariat oriental" après la guerre en Géorgie
Obsèques de Navalny : Le réveil de la contestation
Ils étaient des milliers ce vendredi à Moscou à faire leurs adieux à Alexeï Navalny. Un hommage courageux à l'opposant numéro un de Vladimir Poutine, mort le 16 février dernier. La foule de citoyens a en effet surpris vu le vaste dispositif policier mis en place. En dépit de ses efforts, et de quelques 128 arrestations, le chef du Kremlin ne parvient pas donc pas à faire disparaître la dissidence.
Malgré la guerre, l’indéfectible stabilité au sommet du pouvoir russe
La garde rapprochée de Vladimir Poutine est restée inchangée et aucune défection d’ampleur n’a été enregistrée, y compris dans les rangs de l’armée et des services de sécurité.
Deux ans après l’invasion en Ukraine : la Russie a-t-elle gagné la guerre ?
Dimitri Minic, historien des relations internationales, chercheur au centre Russie-Eurasie de l’Ifri et auteur de Pensée et culture stratégiques russes (Maison des sciences de l’homme, 2023), l’ouvrage issu de sa thèse de doctorat, pour lequel il a reçu le Prix Albert Thibaudet. Il nous éclaire cette semaine sur les deux ans de la guerre entre la Russie et l’Ukraine le 24 février.
En Russie, « la minorité qui tente de rester informée vit un exil intérieur »
Il y a deux ans, la Russie lançait son invasion de l’Ukraine : une action militaire dans un contexte plus large de guerre informationnelle, menée sur plusieurs fronts et depuis de nombreuses années. Mais en Russie-même, quelles sont les informations à disposition des citoyens ? Et quels comportements adoptent-ils à leur égard ?
Mort de Navalny : la méthode Poutine
Alexeï Navalny, le principal opposant de Vladimir Poutine, est mort le 16 février dernier dans une prison située en Arctique. Que raconte sa mort du pouvoir poutinien ?
Une guerre ouverte entre la Russie et l’OTAN est-elle possible ?
Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie de l’Institut français des relations internationales, fait le point sur la possibilité d’une guerre ouverte entre la Russie et l’OTAN dans les années à venir
Vladimir Poutine a profité de l’interview de Tucker Carlson pour s’adresser aux républicains américains
Chercheur à l’Ifri, Dimitri Minic décrypte la première interview donnée par Vladimir Poutine à un média occidental depuis le début de la guerre en Ukraine.
Pourquoi l’économie russe ne s’est pas effondrée ?
Malgré le régime strict de sanctions, la Russie continue de déjouer les prédictions négatives. Elle devrait connaître une croissance de 2,6% en 2024 selon le FMI.
Guerre en Ukraine : Pourquoi la Russie s’entête-t-elle à lancer des drones interceptés par Kiev ?
Malgré un taux d’interception encore élevé, les drones russes atteignent de plus en plus leur objectif : épuiser les stocks ukrainiens
Ukraine : le doute s'installe
Et si Vladimir Poutine l’emportait dans la guerre russo-ukrainienne débutée début février 2022 ? Sans le dire, les chancelleries européennes envisagent le scénario d’une victoire Russe tant la situation s’enlise sur le terrain militaire.
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