Ukraine
L’Ukraine est la principale cible de l’expansionnisme russe. Les enjeux sont grands pour Kyiv : guerre longue et meurtrière, reconstruction, poursuite des réformes démocratiques et intégration européenne.
Sujets liés


Arrêter la guerre en Ukraine ? Les leçons du passé
L'année 2025 pourrait être celle de l'ouverture de négociations en vue d'un cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie. Comment s'étaient passées celles qui avaient abouti, en 2014, à la signature du protocole de Minsk ? Que nous ont-elles appris et qu'est-ce qui a changé ? Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, donne son analyse et le RETEX de ces précédentes négociations.
L’Europe peut-elle se passer totalement du gaz russe ?
Près de trois ans après le début de l’invasion de l’Ukraine, l’Europe se chauffe toujours en partie avec du gaz russe. Le pétrole et le charbon faisant l’objet d’un embargo, il s’agit du seul combustible fossile épargné par les sanctions européennes envers Moscou. Pourquoi l’Union européenne met-elle tant de temps à se sevrer, et finira-t-elle par y parvenir ?
Le gaz, arme géopolitique
Dans ce nouvel épisode du "Monde selon l'Ifri", nous accueillons Didier Holleaux, directeur général adjoint d'ENGIE et ancien président d'Eurogas. Expert en géopolitique de l'énergie, Didier Holleaux nous offre un éclairage sur les dynamiques actuelles du marché du gaz et les défis géopolitiques qui l'accompagnent.

« La France et la Grande-Bretagne d'un côté, et puis les Polonais, les Baltes, les pays scandinaves, qui sont quand même très engagés, et peut-être d'autres alliés comme le Benelux pourraient participer à un tel dispositif a minima aéroterrestre. Soit un volume potentiel de 40 000 hommes. »
cité par Agence France Presse
Transparence du champ de bataille : retrouver les clés de la manœuvre
Fin 2023, le général Zalouzhny évoquait les raisons du blocage tactique expérimenté en Ukraine, décrivant sans la nommer la situation de "transparence" du champ de batailler dans laquelle "nous voyons tout ce que fait l'ennemi et lui voit tout ce que nous faisons".
Les commandants russes de la guerre en Ukraine : purges, remaniements et mécontentements
Les remaniements du haut commandement militaire russe au cours de la guerre en Ukraine ont eu lieu de manière inégale, aussi bien dans le temps que dans les structures des forces armées. Les motifs et le calendrier des décisions prises par Vladimir Poutine concernant les cadres de l’armée défient souvent toute logique.
Trump et Poutine : l'autonomie européenne en jeu
Pour Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, les Européens n'aident pas assez l'Ukraine. Au risque de réduire leur autonomie stratégique
Armée : Moscou n'a plus aucune limite financière ?
L'annonce de l'augmentation du budget de défense russe questionne : Moscou n'a plus de limite financière ?
Les effectifs de l'armée russe après deux ans et demi de guerre en Ukraine
En plus d’une victoire militaire en Ukraine, les dirigeants russes souhaitent constituer d’importants effectifs militaires en vue d’un éventuel conflit avec l’OTAN dans l’espace Baltique et la péninsule de Kola. Les prévisions actuelles comptent sur une augmentation des effectifs militaires russes d’environ 350 000 hommes, pour atteindre un total de 1,5 million de soldats et d’officiers. Dans le contexte du conflit qui se déroule actuellement en Ukraine, cet objectif ne peut être atteint sans une nouvelle vague de mobilisation massive.

Ukraine : la France prête à déployer des hommes ?
Frappe d'ATACMS à Koursk : quelle sera la réponse de Poutine ? Soldats en Ukraine : la France en première ligne ?

Poutine, Navalny et l'Occident: interview de Tatiana Kastouéva-Jean
Interview de Tatiana Kastouéva-Jean, Directrice du Centre Russie de l’IFRI, l’Institut français des relations internationales. L'opposant russe en grève de la faim, Alexeï Navalny a été hier transféré hier dans une unité carcérale médicale, son état de santé inquiète ses proches même si le gouvernement russe assure qu'il est satisfaisant.
Cinq ans après Minsk II : peut-on sortir de la guerre ?
Cinq ans après les accords de Minsk II, force est de constater que le cessez-le-feu n’est toujours pas respecté. Dans le Donbass, les affrontements continuent de faire des morts. Alors quels sont les principaux points de blocage qui empêchent la mise en oeuvre de ces accords ?

Tatiana Kastouéva-Jean : "les accords de Minsk sont fragiles"
L’annonce par Alexandre Zakharchenko, l’un des chefs séparatistes prorusses de la République populaire de Donetsk, de la création d’un nouvel Etat baptisé Malorossia (Petite Russie) semble avoir pris, officiellement, beaucoup de monde de court.

Ukraine : guerre ou paix?
Tatiana Kastoueva-Jean sur Europe 1 jeudi 19 février à propos des accords de Minsk II et de la situation en Ukraine.
Ecouter l'emission de radio
A partir de 39'30''

En Occident, personne n'est prêt à mourir pour Kiev
"Pour la politologue Tatiana Kastouéva-Jean, le sommet prévu demain à Minsk (Biélorussie) a peu de chance de déboucher sur un règlement du conflit entre Kiev et Vladimir Poutine."
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"L'Ukraine fait une ouverture envers les séparatistes"
En 14 points, le président ukrainien Petro Porochenko prévoit en premier lieu « des garanties pour la sécurité des participants aux discussions », l’amnistie pour les insurgés, la libération des otages, la création d’une zone tampon de 10 km à la frontière entre l’Ukraine et la Russie, « le désarmement » des milices, la fin de « l’occupation illégale » des bâtiments de l’administration régionale de Donetsk et Lougansk contrôlés par les rebelles, l’organisation rapide d’élections législatives locales et un programme pour la création d’emplois dans la région.
"L'accord de vendredi a permis de stopper le carnage de Maïdan"
L’accord signé vendredi entre le pouvoir et l’opposition, que Berlin a invité samedi fermement à respecter, a-t-il encore un sens après la prise de Kiev par l’opposition ?
Il garde une importance symbolique car il a permis de mettre un terme au carnage de Maïdan. Cependant, la réaction des manifestants illustre la fragilité politique des trois représentants de l’opposition signataires, accusés d’avoir fait trop de concession à Viktor Ianoukovitch. L’accélération des événements au cours du week-end, notamment la destitution du président par la Rada et la libération de Yulia Timoshenko, ont vidé cet accord de sa substance.
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