Le sommet de l'Otan dominé par les questions de dépenses
Le sommet de l'Otan de La Haye s'ouvre ce mardi en présence de Donald Trump. La question des dépenses de défense devrait dominer les débats, les Européens s'étant engagés à fournir un effort supplémentaire comme demandé par le président américain et le secrétaire général de l'Alliance atlantique.
Sommet de l'Otan : augmenter les dépenses de défense, comme l'exige Donald Trump, un défi pour les Européens face à la menace russe
Le président américain attend des Etats membres qu'ils relèvent leurs dépenses de défense à hauteur de 5% de leur produit intérieur brut. Mais cet objectif, fixé afin de mieux assurer la sécurité de l'Alliance atlantique, notamment face à la Russie, paraît difficile à atteindre.
Salon du Bourget : "La grande mode va être les drones et la défense anti-aérienne"
Le chercheur au Centre des études de sécurité de l'Ifri (Institut français des relations internationales) Léo Peria-Peigné était l'invité de France Inter ce lundi pour l'ouverture du salon du Bourget. Il est l'auteur de "Géopolitique de l'armement : instrument et reflet des relations internationales" (éd. du Cavalier Bleu).
Grand reportage - "La dissuasion nucléaire : le pouvoir de la peur"
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la menace nucléaire n’a jamais été aussi présente. Agitée régulièrement par Vladimir Poutine, elle revient au cœur des équilibres géopolitiques. Après quarante années de stabilité, puis trente années de mondialisation heureuse, voici un nouveau désordre mondial, où la force efface le droit, où le protecteur d’hier, les États-Unis, semble moins fiable.
« Toile d’araignée » : l’opération ukrainienne qui bouleverse la conception des conflits modernes
C’est une opération militaire d’une ingéniosité remarquable : en utilisant de petits drones dissimulés dans des conteneurs, les Ukrainiens ont frappé samedi des bases militaires russes en profondeur sur le territoire, infligeant à faible coût des dégâts considérables à l’armée du Kremlin.
Pologne : entre le président nationaliste et son premier ministre pro-européen, la cohabitation impossible ?
ENTRETIEN - Entre le conservateur Karol Nawrocki, vainqueur de l’élection présidentielle, et son premier ministre Donald Tusk, les sujets de divergence ne manquent pas. Ils pourraient toutefois s’accorder sur les questions militaires face à la menace russe, analyse Amélie Zima, chercheuse au sein du Centre des études de sécurité de l’Ifri, experte de la politique et de la défense polonaises.
France-Pologne : un rapprochement diplomatique dépendant des aléas électoraux
Des convergences de vues entre Paris et Varsovie ont abouti à un traité de coopération inédit, signé le 9 mai. Le réchauffement des relations, qui reste encore à concrétiser, pourrait être atténué par la victoire du candidat conservateur à l’élection présidentielle polonaise de dimanche.
Course à l’armement dans l’UE : des budgets en hausse, des capacités inégales
On observe ces dernières années un réarmement progressif des pays membres de l’UE et les budgets de défense sont globalement à la hausse. Si la France possède la seconde armée la plus importante de l’UE, elle peinerait aujourd’hui à déployer plus d’une brigade et à en assurer la relève par une unité équivalente.
Armes du futur : un boom technologique
Alors que la guerre fait rage à ses portes et que son allié américain menace de se désengager, l’Europe fait le choix du réarmement. Comment le militaire européen s’empare-t-il des nouvelles technologies ?
« Nous n'en sommes qu'au début des réflexion avec les Européens. La question du nombre de têtes est prématurée. Beaucoup de choses sont déjà possibles avec notre arsenal, qui n'est pas dimensionné par rapport à ce que l'on veut protéger mais par rapport aux dommages inacceptables qu'on veut infliger. Nos alliés pourraient se sentir rassurés par une augmentation du nombre de têtes. Mais l'objectif n'est pas de répliquer le modèle américain. »
citée par Nicolas Barotte dans Le Figaro
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.