Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés
Europe-Russie : évaluation des rapports de force
Les pays européens ne peuvent plus éluder la « question russe » car la Russie a choisi la guerre. Ils disposent du potentiel nécessaire, c’est-à-dire des moyens économiques, des compétences militaires et du savoir-faire technologique pour faire face à la Russie d’ici 2030 à condition de faire preuve de volonté politique.
Quel soft power pour la Russie ?
En Russie, le concept de « soft power » a été intégré dans le Concept de politique étrangère publié en 2013 par le ministère des Affaires étrangères. Le soft power russe cherche davantage à mobiliser des audiences qui entretiennent a priori des liens culturels et spirituels avec la Russie, ainsi qu’une vision du monde valorisant la défense du multilatéralisme et des « valeurs traditionnelles ».
Les pays nordiques face aux actions de la Russie en mer Baltique et à Kaliningrad
La perception est la même dans les pays nordiques : la Russie ne représente pas une menace imminente, mais ses actions inquiètent.
Minsk-Pékin : quel partenariat stratégique ?
Les relations sino-bélarusses se caractérisent par un décalage entre la qualité et la profondeur du partenariat politique et la réalité économique – plus limitée – de la coopération bilatérale.
Quelles perspectives pour la Crimée ?
Depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, le visage de la presqu’île a changé. Des milliers d’habitants ont fui, tandis que de nouveaux arrivants ont fait leur apparition, qu’il s’agisse d’Ukrainiens fuyant les combats dans l’est de leur pays ou de Russes.
Défense ukrainienne : une réforme difficile face à des défis multiples
Le conflit avec la Russie a mis en évidence l’état catastrophique de l’appareil de défense ukrainien.
Vivre avec la Russie
La Russie puise en partie sa force dans les erreurs et les illusions de l’Occident de l’après guerre froide.
The NPT and the Origins of NATO’s Nuclear Sharing Arrangements
La Russie a récemment accusé les Etats-Unis et leurs alliés au sein de l’OTAN de violer le Traité de non-prolifération (TNP), invoquant que ce dernier n’autoriserait pas les arrangements pour le partage du nucléaire actuellement en vigueur dans l’Alliance.
La stratégie d’influence informationnelle et numérique de la Russie en Europe
Le présent article s’intéresse à la stratégie informationnelle et numérique mise en place par la Russie à l’égard de l’Europe. Il étudie son contenu, ses instruments, ses infrastructures et ses techniques. Cette stratégie se divise en deux catégories complémentaires.
Un soft power d’Etat russe : la miagkaïa sila
Depuis la disparition de l’URSS en 1991, la Russie s’efforce de reconstruire une doctrine de politique étrangère marquée par l’affirmation de l’indépendance stratégique et le retour d’une forte volonté de puissance.
La Russie face à une nouvelle « question d'Orient »
Le spectaculaire retour de la Russie au Moyen-Orient fait écho à des intérêts nationaux très concrets. En manoeuvrant entre les acteurs de la région, Moscou pense aux problèmes caucasiens, se pose en partenaire fiable et nécessaire de l'Occident, et affiche l'efficacité de sa puissance militaire.
La Russie face à une nouvelle « question d'Orient »
Le spectaculaire retour de la Russie au Moyen-Orient fait écho à des intérêts nationaux très concrets. En manoeuvrant entre les acteurs de la région, Moscou pense aux problèmes caucasiens, se pose en partenaire fiable et nécessaire de l'Occident, et affiche l'efficacité de sa puissance militaire.
La Russie après les crises ukrainienne et syrienne
L'intervention en Syrie permet à Moscou d'imposer une nouvelle image de sa puissance : une force qui conteste le rôle central de l'Occident, en s'appuyant sur la modernisation de l'appareil militaire et le soutien de l'opinion. La Russie y a gagné un nouveau rôle, mais la question de base de ses relations avec les pays occidentaux reste ouverte.
L’Internet russe : la loi et l’ordre
L’internet russe est de plus en plus sous le contrôle de l’État, que ce soit pour la surveillance de la société, ou pour conforter une souveraineté numérique. Cette innovation n'est-elle pas de mauvaise augure pour les capacités d’innovation du pays dans ce domaine ?
Politique russe en Asie : d’une approche bilatérale à une stratégie globale
Dans les priorités stratégiques de la Russie, l’Asie a traditionnellement joué un rôle secondaire par rapport à l’Occident. Le rapprochement de la Russie avec la Chine et l’Inde a été esquissé au milieu des années 90 à l’initiative d’Evguéni Primakov, alors ministre des Affaires étrangères. Cependant, c’est la dégradation des relations entre la Russie et l’Occident en 2014 qui a poussé Moscou à amorcer son grand « tournant vers l’Asie ».
Le retour du risque géopolitique - Le triangle stratégique Russie, Chine, États-Unis
La dégradation rapide de l'environnement international est un constat aujourd'hui largement partagé par les décideurs publics et privés. Le triangle Russie-Chine-États-Unis est structurant pour l'environnement international et son analyse permet un parcours prospectif sur les risques auxquels sont et seront confrontées les entreprises européennes.
Que vaut l'armée russe ?
Les performances de l'armée russe en Ukraine et en Syrie ont surpris beaucoup d'observateurs occidentaux. Elles traduisent une remontée en puissance significative depuis les conflits en Tchétchénie et en Géorgie. L'industrie d'armement russe se modernise et l'armée se professionnalise. Toutefois, la situation économique du pays oblige le pouvoir à faire des choix et à délaisser certaines capacités. La puissance militaire russe doit donc être relativisée.
Cross-Domain Coercion: The Current Russian Art of Strategy
Cette note retrace l’évolution de l’approche russe de la dissuasion et de la coercition depuis la fin de la guerre froide, et y évalue la place tenue par les armes nucléaires, depuis les débats sur la « dissuasion nucléaire régionale » jusqu’à l’actuelle « doctrine Gerasimov ».
RAMSES 2016. L'Allemagne et la Russie dans la crise ukrainienne
Dimitri Minic : "Donald Trump est indifférent au sort de l'Ukraine et de l'Europe"
L'appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine a fait surgir la peur d'un "deal" qui céderait aux exigences du Kremlin. Certains objectifs russes seraient déjà atteints. Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de cet appel : autant pour les Ukrainiens que pour Donald Trump et Vladimir Poutine.
« La perspective d'une troisième guerre mondiale ne peut plus être écartée »
Trois semaines après l'avènement d'une administration Trump qui brise tous les codes, le spécialiste des questions internationales, Thierry de Montbrial, explique comment nous sommes entrés dans une seconde guerre froide, très différente de la précédente. Et pourquoi un nouveau conflit mondial est possible dans les prochaines années, voire déjà latent avec la multiplication de guerres hybrides.
Guerre en Ukraine : les cinq enjeux clés de la négociation entre Trump et Poutine
Donald Trump, en cadrant la discussion des négociations sur la fin de la guerre en Ukraine entre Washington et Moscou, a de fait mis de côté les Ukrainiens comme les Européens. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de cette situation.
Les États-Unis viennent régler la guerre "rapidement"
L'administration Trump souhaite régler la guerre en Ukraine "rapidement", au risque de céder aux demandes russes. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences des déclarations de Donald Trump au sujet d'un arrêt rapide de la guerre.
En Russie, vers une militarisation de l'intelligence artificielle ?
« Celui qui maîtrisera l'intelligence artificielle sera le leader du monde ». Cette phrase de Vladimir Poutine a beaucoup fait parler. Pourtant, la Russie semble avoir manqué le train de l'IA, et avoir tourné tout entier son économie vers sa guerre avec l'Ukraine, y compris dans ce secteur.
Vladimir Poutine est-il réaliste ?
« Nous irons de l’avant sans jamais reculer », affirmait Vladimir Poutine lors de sa brève allocution télévisée du 31 décembre 2024. Cette intervention correspondait au vingt-cinquième anniversaire de son arrivée au Kremlin. Sans mentionner une seule fois l’Ukraine, il s’adressait ainsi à ses soldats : « Vous êtes de véritables héros, vous qui assumez aujourd’hui les devoirs militaires, vous qui défendez la Russie et assurez à notre peuple des garanties solides de paix et de sécurité. Nous nous remplissons de fierté devant votre courage et votre bravoure ; nous avons foi en vous. »
2025 : les Européens face à Poutine
En cette année 2025, la guerre prendra-t-elle fin sur notre continent ? Quel serait le rôle de l'Europe dans d’éventuelles négociations ? Les Européens devront décider de leur sort. L'Europe veut-elle et peut-elle répondre aux défis commerciaux de la Chine, aux injonctions de la prochaine administration américaine, et, plus frontalement encore, aux menaces de Vladimir Poutine ?
« A l’évidence, les événements syriens sont le signe d’une nette défaite de l’approche russe »
Alors qu’en 2015, l’intervention militaire en Syrie avait signé un retour inédit de l’influence russe au Proche-Orient, la chute de Bachar Al-Assad illustre la faiblesse de l’offre sécuritaire russe, analyse le chercheur en relations internationales Julien Nocetti, dans une tribune au « Monde ».
Chute de Bachar el-Assad : Vladimir Poutine, le nouveau parrain boiteux
La chute de Bachar el-Assad met en avant les faiblesses de la Russie de protéger ses Etats-clients. Si en 2015, l'aide russe au dirigeant syrien se voulait attractive pour d'autres Etats du Sud Global, aujourd'hui la stratégie russe en Afrique risque d'être freiner par la perte de ses deux bases militaires. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de la chute de Bachar el-Assad pour la stratégie de Vladimir Poutine auprès de ses Etats-clients.
Guerre en Ukraine : « L’affrontement sanglant doit prendre fin »
Des anciens diplomates français et des spécialistes des relations internationales, parmi lesquels Dominique David ou Michel Foucher, expliquent, dans une tribune au « Monde », que, pour sauver l’Ukraine, il faut prendre l’initiative d’une véritable conférence internationale à Genève qui commencerait par un cessez-le-feu immédiat sur le terrain.
Ukraine : la crise commence
Il y aura un avant et un après. En Ukraine, en Russie, dans toute l’Europe, ailleurs.
La disparition de l’Ukraine comme entité souveraine – on en est plus près que jamais – serait un coup de tonnerre en Europe. Parce que l’espace qui lui survivrait serait très difficilement gérable, ouvrant le risque d’une longue guerre civile dans le style Balkans- années 1990. Et parce que la Russie est incapable de gérer seule cet espace où les Occidentaux n’ont guère l’envie de s’investir profondément.
Une Europe aux abonnés quasi-absents. La crise prend à contre-pied une Politique européenne de voisinage (PEV) brouil- lonne, éclaire l’impuissance militaire de l’Union de Lisbonne et son incapacité à s’entendre sur une stratégie commune face à un pro- blème fondamental dans son voisinage, tant demeurent prégnants les intérêts nationaux, et non politiques les mécanismes bruxellois.
Et loin, très loin, l’Amérique... Une Amérique finalement assez peu présente dans la crise, mais qui se voit, en un temps d’incertitude sur son propre positionnement stratégique, renvoyer la question fondamentale de ces 20 dernières années – qu’elle n’a pas plus que les autres les moyens de trancher : le système international retourne- t-il à grande vitesse vers une structure d’affrontement classique dont Moscou pourrait, avec Pékin, constituer l’épicentre ? Ou, bon an mal an, reste-t-il stable, avec de bons moyens d’amortir les cahots ici ou là inévitables ?
Sur l’ensemble de ces thèmes et bien d’autres encore, l’Ifri présente ici quelques brèves introductions à l’ensemble des débats ouverts par les événements ukrainiens. La crise ukrainienne ne fait que commencer.
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