Sécurité - Défense
Sous l’effet de la compétition stratégique mondiale, les enjeux de sécurité et de défense sont marqués par le retour des guerres majeures et de la dissuasion nucléaire, la transformation du terrorisme et la course aux technologies militaires.
Sujets liés

Comprendre l'écosystème d'acquisition de l'OTAN

L’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) achète chaque année des biens et des services à hauteur de plusieurs milliards d’euros. Il convient toutefois de distinguer ce qui est financé en commun de ce qui l’est nationalement, par chacun des alliés. Cette grille de lecture doit permettre aux entreprises, selon leur taille et leur secteur d’activité, d’identifier les opportunités de marché et quel sera l’acteur de l’acquisition. Il faut donc comprendre la manière dont l’Alliance détermine ses besoins et comment elle les finance afin de pouvoir identifier, selon le secteur d’activité, quels seront les acteurs de l’acquisition.

La France va-t-elle partager son parapluie nucléaire ?
La tension entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky marque davantage la distance entre l'Europe et les États-Unis. Pour se défendre alors, le Vieux Continent réfléchit à son autonomie de défense, dont celle de son parapluie nucléaire qui pourrait être partagé par la France.
Déjà conquis par l’IA, les militaires français regardent vers les armes autonomes
Les progrès de l’intelligence artificielle ont rendu imaginable le développement de « robots tueurs ». La France est officiellement contre, mais ouvre de plus en plus la porte à des exceptions. Entretien avec la chercheuse Laure de Roucy-Rochegonde, spécialiste de la question.

Il faudrait avoir des déclarations bilatérales fortes, au moins avec les Allemands, éventuellement les Polonais, peut-être les Suédois, comme celle faite avec les Britanniques à l'époque de Jacques Chirac.
citée par Clément Machecourt dans Le Point.

La crédibilité de la dissuasion est à considérer de plusieurs façons : vis-à-vis de la Russie, pour dissuader une attaque, et vis-à-vis de nos partenaires européens, pour les convaincre qu’ils peuvent être protégés.
citée par Nicolas Barotte dans Le Figaro.
Ukraine: ni Russes ni Ukrainiens n’ont réussi à gagner le contrôle des cieux malgré trois ans de guerre
Alors que la guerre entre l’Ukraine et la Russie a entamé sa quatrième année lundi 24 février, aucun des deux camps n'est parvenu à acquérir la suprématie aérienne. Cela est habituellement gage d'une maitrise du champ de bataille et d'une liberté d'action. Preuve de la haute intensité des combats, des sirènes ont retenti dans toute l’Ukraine ce mardi matin en raison d'une attaque de missiles, selon les autorités. Kiev a toutefois réussi à neutraliser en partie les offensives navales russes.
La prolifération nucléaire face aux incertitudes américaines
Alors que l’attitude récente de la diplomatie trumpienne avec les alliés des États-Unis laisse planer des doutes sur les garanties de sécurité américaines, le Collimateur fait le point sur les risques de prolifération nucléaire, avec Héloïse Fayet (Ifri) et Camille Grand (ECFR).
L'OTAN en pleine crise internationale. Vidéo par Mr. Geopolitix
Le reporter Mister Geopolitix fait une immersion au QG de l'OTAN en pleine crise mondiale qui secoue l'Europe. En complément de son reportage, il interroge Thierry de Montbrial, fondateur et président de l'Ifri et Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie à l'Ifri et spécialiste de la culture politico-stratégique russe.
Tatiana Kastouéva-Jean : "Vladimir Poutine ne changera pas sa politique à cause de facteurs économiques"
La soutenabilité de l'économie russe questionne les pays européens. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie, donne des clés de compréhensions de l'économie russe et de sa soutenabilité, notamment concernant les négociations sur la résolution de la guerre en Ukraine.
Ukraine : 3 ans de guerre et maintenant ?
La guerre en Ukraine dure depuis maintenant trois ans. Quel avenir pour l'Ukraine et sa population ? Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse la résilience ukrainienne jusqu'à une paix juste et durable, les volontés russes, l'avenir des négociations et donc de l'Ukraine.
Thierry de Montbrial : « Le risque d’une troisième guerre mondiale existe »
ENTRETIEN. De la guerre en Ukraine à la montée des régimes autoritaires, le président de l’Ifri plaide pour un retour au réalisme politique, loin des postures idéologiques.
Thierry de Montbrial, figure de la réflexion géopolitique française, vient de publier un nouvel ouvrage : L'Ère des affrontements (Éditions Dunod). Dans ce livre qui tombe à pic tant le paysage mondial se recompose sous nos yeux, l'académicien et président-fondateur de l'Institut français des relations internationales (Ifri) livre une analyse fine des grandes transformations géopolitiques qui ont marqué les dernières décennies et décrypte ce nouveau monde, empreint de toujours plus de brutalité, qui est en train de prendre forme aujourd'hui.
Bad cop, Bad cop : la nomination de Mike Pompeo et John Bolton
La nomination de Mike Pompeo au Département d’État et de John Bolton au Conseil National à la Sécurité a, une fois de plus, plongé les commentateurs dans la consternation et l’hyperbole. Le président Trump nomme deux juristes connus pour leurs positions dures et interventionnistes sur les questions de sécurité. Qui sont-ils et qu’indiquent ces changements ?
Le rôle stratégique des forces terrestres
Quoique premier et principal domaine de l’histoire de la guerre, la puissance terrestre a depuis quelque temps maintenant été dissociée de la notion de « forces stratégiques », ces dernières renvoyant généralement à des moyens longue portée et/ou à de fortes puissances de destruction, au premier rang desquels les armes nucléaires.
Le Vietnam des hameaux stratégiques, à la croisée des influences
Le programme des « hameaux stratégiques » fut lancé en 1962 par le gouvernement de Ngo Dinh Diem au Sud-Vietnam.
Le djihadisme en France : esquisse de typologie
Sécurité & Stratégie, la revue du club des directeurs de sécurité et de sûreté des entreprises, consacre son n°4/2017 au terrorisme. Marc Hecker y signe un article sur le djihadisme en France.
Coopération et rivalités occidentales dans la lutte antisubversive en Amérique latine et aux Caraïbes (1959-1969)
S’il est désormais acté que l’Amérique du Sud et les Caraïbes ont bien été un théâtre d’affrontement de la guerre froide par le biais de la guerre irrégulière, la plupart des études se sont généralement limitées à souligner les influences états-uniennes et soviétiques sur les acteurs locaux.
Qu’est-ce qu’une bonne réforme du secteur de sécurité ?
Depuis une vingtaine d’années, la réforme du secteur de sécurité (RSS) s’est imposée comme un outil indispensable de sortie de crise et de reconstruction des pays faibles et faillis, au cœur du continuum sécurité-développement. Il est temps de faire le bilan des leçons apprises sur la RSS et de proposer une analyse des bonnes pratiques et des leçons à tirer de ces expériences.
La guerre nucléaire limitée : un renouveau stratégique américain
Depuis quelques années un débat sur d’éventuels scénarios d’emploi limité d’armes nucléaires est réapparu aux États-Unis. Les pratiques russes d’intimidation nucléaire depuis 2014 et les tensions grandissantes sur la péninsule coréenne ont amené Washington à s’interroger sur sa propre capacité à dissuader, voire à répondre, à un tel recours limité aux armes nucléaires.
Coopérer avec les armées africaines
De très nombreux acteurs sont aujourd’hui impliqués dans des programmes de coopération militaire visant à renforcer les armées africaines et à nouer des partenariats privilégiés.
Web social
Le Dictionnaire de la guerre et de la paix regroupe plus de 300 entrées rédigées par 200 contributeurs. La dernière entrée de ce dictionnaire, consacrée au "web social", a été écrite par Marc Hecker.
Corée du Sud, la septième armée du monde ?
Alors que la Corée du Nord poursuit le développement de son arsenal non conventionnel et met au défi la communauté internationale, la Corée du Sud est plus que jamais en première ligne pour le maintien de la sécurité en Asie du Nord-Est.
Nucléaire : l’Iran entre coopération et défi
Ces derniers mois, l'Iran a augmenté son stock d'uranium enrichi sur son territoire. Théoriquement, selon un accord signé en 2015 entre l'Iran et les membres du Conseil de sécurité des Nations Unis, le taux d'enrichissement de l'uranium iranien ne devrait pas dépasser 3,6 %. Or l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) révèle qu'il est aujourd'hui enrichi à prêt de 84 %, à un rien des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Depuis mai 2018 et la sortie des Etats-Unis des accords de 2015 décidée par Donald Trump, les négociations avec Téhéran patinent et les Iraniens sont de plus en plus exigeants sur les contreparties à une limitation de leur activité nucléaire.
Quand l'IA se retourne contre son opérateur
Un drone de l'US Air Force qui décide de tuer son opérateur parce qu'il l'empêche de réaliser sa mission... Attention, c'est bien d'un exercice qu'il s'agit mais un exercice qui aurait eu lieu selon un colonel de l'US Air Force.
Terrorisme. Pourquoi les JO de Paris 2024 sont «un casse-tête sécuritaire»
Pour Marc Hecker, directeur de la recherche à l’Ifri et spécialiste du terrorisme, « l’organisation des JO à Paris va être un casse-tête sécuritaire, c’est évident. Mais l’antiterrorisme a été considérablement renforcé depuis une décennie ». Entretien.

Armement : l'industrie française sur le pied de guerre
Un an après le discours volontariste du chef des armées Emmanuel Macron enjoignant aux industriels d’augmenter leurs cadences, la production reste modeste. La prochaine loi de programmation militaire ambitionne de changer la donne.

« La loi de programmation militaire propose un échantillonnage des moyens qui n’est soutenable qu’en temps de paix »
L’historien Elie Tenenbaum, spécialiste des questions de sécurité, mesure dans une tribune au « Monde » l’écart entre le projet de loi de programmation militaire débattu à l’Assemblée nationale et le discours actuel sur l’économie de guerre et le « tournant » de la guerre en Ukraine.
La loi de programmation militaire "va permettre de conserver l'armée qu'on a, qui coûte de plus en plus cher"
Avec l'augmentation du budget dédié à la la nouvelle Loi de programmation militaire, l'objectif affiché est de rénover les équipements, moderniser la dissuasion nucléaire, d'améliorer le traitement des troupes, de renouveler du matériel mais aussi d'investir dans le cyber.
Drone militaire : nouvelle arme de la stratégie française ?
La loi de programmation militaire, qui contient 100 milliards de hausses de crédits sur la période 2024-2030, entre en examen à l’Assemblée. Alors que les drones militaires turcs ou iraniens jouent un rôle majeur en Ukraine, quelle place prennent-ils dans la construction de la stratégie française ?

Armée française : à quoi ressemblera-t-elle en 2030 ?
L’examen de la loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2024-2030 commence lundi 22 mai à l’Assemblée nationale. Le projet de loi prévoit un budget inédit de 413 milliards d’euros sur six ans, dans la continuité du réarmement entamé en 2017. Technologique et modernisée, l’armée française restera cependant trop limitée en effectifs et en équipements pour mener seule une guerre de haute intensité.
En France, l’armée de terre s’engage à pas prudents vers le combat robotisé
Après avoir pris du retard en matière de drones aériens armés, l’armée de terre veut accélérer dans le domaine des munitions téléopérées et des robots terrestres, même si les défis techniques et éthiques restent nombreux.

Armes autonomes : « La menace se rapproche à chaque progrès technique »
La question de l’interdiction des armes autonomes se pose dès aujourd’hui, estime la chercheuse Laure de Roucy-Rochegonde, pointant la « mauvaise foi » des États.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
